Le Serment

"Un roman d'amitié qui s'élance, comme un oiseau... ♪♫ Pas une histoire d'amour vacances qui finit dans l'eau... (quoique, ici : beaucoup d'eau)... Magique adolescence." ♪♫ Heum, avec des pères violents, bof...
Les assidus du Top 50 de Marc Toesca auront reconnu ce tube de Barbelivien, interprété par Elsa et Glenn Medeiros en 1988. Ces paroles s'adaptent bien à cet ouvrage, mais le ton est bien différent ici ! Pas de guimauve, mais des amitiés viriles, des serments, et des bastons de caïds jaloux, vengeurs, qui défendent leur honneur ou se défoulent sur plus petits qu'eux... J'ai compté six passages particulièrement crispants, qu'on pourrait trouver 'haletants', mais je n'aime pas haleter en assistant à des bagarres/tortures avec nez qui éclate et pisse le sang.
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J'ai d'abord été conquise, malgré une construction et des éléments déjà vus :
- alternance entre deux époques, 1991 et 2018
- flics mal en point (alcool, TOC, problèmes financiers et conjugaux)
- intempéries d'Europe du Nord.
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L'idée est touchante, mais l'intrigue est beaucoup trop diluée.
J'ai fini par parcourir les passages violence/action.
Je suis redevenue attentive pour la fin, et tant mieux pour moi, car sa beauté rachète en grande partie les agacements croissants. Une fin aussi jolie que la couverture, tiens, mais même facticité (?) : ce n'est qu'un bandeau, qui cache une page toute noire. Ou seulement un épilogue qui intervient après trop de longueurs.
On peut s'attendre à une suite, ou plusieurs : on ne sait rien du passé de certains personnages visiblement traumatisés.
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Il m'a fallu plus d'une semaine pour lire ces 430 pages. Et je me demande si cela en valait la peine - bien énervée ce soir d'y avoir passé une grande partie de mon dimanche.
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• Merci à Babelio et aux éditions De La Martinière.

En plein orage, un SDF est tué lors d'une semaine à thème « bière-vodka » organisée dans un chalet retiré de Finlande par des gens qui ne se connaissent pas. Les invités, tous ivres morts, sont incapables de témoigner mais par chance, ils ont tous vu un autre SDF sortir du chalet en courant, les vêtements pleins de sang et pieds nus. Il ne fera que quelques mètres avant de s'endormir au pied d'un arbre derrière la maison.
L'enquête est donc plutôt simple et tant mieux car les témoignages ne sont pas très fiables - les invités sont tous très très beurrés - ,la scène de crime est inexploitable du fait du mauvais temps et parce que les invités, paniqués ont couru partout. Sans compter qu'au bout d'une semaine, le squat est une porcherie.
Toutefois, le chef de service par interim Jari, qui cache un très lourd secret, va faire pression sur ses enquêteurs (l'un souffre de TOC et l'autre alcoolique) .
Une enquête toute simple somme toute.
Après un démarrage plutôt lent (on ne voit pas pourquoi il y aurait enquête puisque le tueur est tombé tout cuit), l'auteur s'intéresse à la psychologie des personnages et à leur passé comme clef - plus pour compliquer une enquête simple que pour la débloquer finalement.
C'était une lecture plutôt agréable somme toute, mais pas passionnante non plus. Toutefois, à la bourse aux livres de ma ville, j'ai eu un autre livre de cet auteur donc je pourrai me faire un avis sur la durée…

Jari Paloviita vient à peine d'être nommé chef de la police de Pori que celle-ci est déjà confrontée à une affaire de meurtre : dans une maison d'été, une fête a dégénéré. À la fin de la soirée, un homme est mort, et un suspect est retrouvé non loin de là, dans la forêt, couvert de sang. L'affaire semble réglée et Jari lasse l'enquête aux soins de ses collègues, Hendrik et Linda. Mais lorsqu'il lit les noms de la victime et du coupable, le coeur de Jari s'arrête presque. Il les connaît tous les deux. Depuis très longtemps, et il sait aussi ce qui s'est passé durant l'été 1991.
L'affaire place Jari dans un dilemme moral dont il ne peut se défaire. Il représente le droit, doit veiller à ce que justice soit faite, que l'enquête suive son cours et que tout le monde soit traité de manière égale devant la loi. Mais il y a encore une vieille dette, un engagement, une promesse qu'il se sent également obligé de respecter. Il lutte avec lui-même, espère une autre solution qui viendrait de quelque part.
La question de savoir si le présumé coupable a réellement commis le crime passe au deuxième plan. Ce qui s'est passé le soir en question devient presque sans importance. C'est une lutte intérieure qui a lieu dans la tête de Jari et il est clair que lui seul prendra la décision de savoir dans quelle direction le pendule va pencher, ce qu'il va choisir, ce qu'il va revendiquer, la loi ou le coeur!
Un roman policier qui commence de manière très traditionnelle et qui se transforme ensuite en un conflit de conscience auquel il n'est pas facile de trouver une réponse, même en tant que lecteur. Dans l'ensemble, l'ambiance du livre est assez sombre, tous les personnages principaux portent le poids d'expériences traumatisantes vécues dans le passé et ça rajoute un côté psychologique.
Malgré une bonne intrigue et une histoire captivante, j'ai trouvé le coté enquête policière assez moyen. Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé parfois leurs décisions et agissements ridicules , néo-réalistes presque. C'est dommage, car j'ai apprécié les flashbacks que je trouvais plutôt bons, mais, si le voyage était pas mal, la fin, je l'ai trouvé complètement prévisible et décevante.
Si j'ai bien compris, le serment fait partie d'une trilogie, peut-être je me laisserais tenter par la suite!

Après le Danemark ,la Suède , la Norvège et l Islande je découvre un roman policier finlandais .
L intrigue me paraissait intéressante : l'auteur d un crime , sa victime et le policier chargé de superviser l enquête se sont connus durant leur enfance et le récit fait des allers- retours entre le présent et le passé commun des trois protagonistes.
Malheureusement c est une petite déception car si je sais bien que les polars nordiques ne sont pas réputés pour leur rythme trépidant ici on frôle la somnolence ( j ai du m accrocher pour aller au bout des 400 pages) voire même la dépression tant l auteur donne une image triste et sombre de son pays .
Dommage ,j aurais aimé aimer!

Retour assez mitigé pour moi car j'ai trouvé l'intrigue très longue, voire trop longue à démarrer, ça commence à bouger lentement vers la moitié du livre et encore... 
S'agissant des personnages, bien entendu, il fallait s'attendre, en lisant un nordique, à avoir des noms imprononçables et c'était le cas, mais je n'ai pas été attaché à aucun d'eux, tous aussi froids les uns que les autres et sans chaleur humain pour avoir un attachement quelconque et un manque d'émotions certain.
Les chapitres sont organisés entre le passé (1991) et le présent (2018). Un homme a été assassiné (Rami Nieminen) lors d'une soirée alcoolisée, le suspect du crime (Antti Mielonen) est très vite arrêté et l'enquête démarre, mais pour le commissaire (Jari Paloviita), le passé surgit en pleine face et les promesses de jeunesse vont perturber l'enquête et le commissaire va être confronté à cette amitié et faire un choix.
Quant à la fin... elle m'a semblé un peu floue et ouverte (et pour cause si c'est une série...), ou alors je me suis endormie...
Alors bien sûr, on a dans le livre une belle histoire d'amitié d'enfants qui refait surface tant d'années après alors que les personnages n'étaient plus en contact, mais ça ne suffit pas pour moi pour être attendrie par cette histoire.

Comme l'annonce le titre , l'enquêteur principal d'une affaire assez sordide d'assasinat à coup de couteaux dans une maison où des quinquagénaires s'abreuvent d'alcool , va se retrouver confronté à un serment passé dans son enfance, dévastée par la violence. Ce serment va le mettre face à un dilemme qui va mettre toute sa vie sous tension. Tout est poisseux et un peu plombant dans ce roman, des relations conjugales de l'enquêteur qui sont en train de se déliter, aux réminiscences de son enfance, dont la narration alterne avec celle de l'enquête, et on devine assez vite ce qui a pu se passer, et ce qui va se passer. J'avoue que je me suis arrêtée aux deux tiers, ayant besoin d'un peu plus de légèreté en ce moment... On retrouve certes un peu l'atmosphère des livres d'Arto Paasilinna, grand auteur finlandais, mais j'aurais aimé que soit exploitée un autre aspect de ce pays qui peut être si lumineux et paisible. SP.

Je ressors de ma lecture quelque peu mitigée. En effet je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages aussi bien à Paloviita qu'à son équipe d'enquêteurs, peut être du à un manque de rythme causé par de trop longues descriptions.

A ma lecture du résumé je m'attendais à rencontrer un personnage principal assez borderline par rapport à son statut et par rapport à l'enquête. Je pense que j'en attendais un peu trop, j'avais en tête les séries tv et films d'@oliviermarchalofficiel qui sont vraiment géniaux sur ce thème.

Par contre, je trouve que l'enquête est très bien mené par les 2 enquêteurs, on est plongé en Finlande avec ce froid et cette pluie. J'ai beaucoup aimé les retours dans le passé pour comprendre ce qui lie les différents personnages.

Mon avis est assez mitigé sur ce roman. J'ai eu plusieurs points de blocages. Tout d'abord, j'ai eu énormément de mal à me laisser emporter par les personnages. Je sais pas, je m'y suis pas identifiée. Il me manquait ce petit quelque chose...

Cependant, je trouve tout de même que l'histoire est très bien agencée. Les dates au début du chapitre nous aide à nous positionner. On a ce retour passé/présent mais on ne s'y perd pas.

Encore une fois, attention parce qu'il y a pas mal de scènes que j'ai trouvé sincèrement violentes. Et d'habitude j'ai pas de problèmes avec ça mais ici, je pense que la plume de l'auteur a fait que ça m'a dépassé.

En résumé, je trouve que l'histoire est bien avec un lien fort autour du meurtre. Une plume de l'auteur qui ne m'a pas fait accrocher à l'histoire. de plus, une fin sympathique mais qui me laisse dans le flou... j'ai l'impression qu'il m'a manqué des éléments pour ce roman !
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Que cette lecture fut longue! 2 histoires, l'une se passe en 1991 et l'autre en 2018. Je n'ai malheureusement pas cru au dénouement de chacune. Pour la première, un petit gars peureux, frêle, incapable de réagir lors d'affrontements et harcèlements de 3 voyous de sa classe, tout d'un coup, se réveille une force et une réaction surprenante, encore là, il laisse son ami s'inculper. Par la suite, jamais il essaie de le retrouver, ce qui nous montre sa lâcheté. En 1991, il est prêt à tout perdre, son travail, sa famille pour sauver son ami qui est dans la dèche. Encore par lâcheté, que son collègue soit accusé d'un acte que lui a commis, ne le dérange pas. Je ne me suis pas attaché à ce personnage Jari Palovita, c'est sans doute pourquoi je n'ai pas adhéré à ce polar.

Deux enfants, une promesse, et vingt-sept ans plus tard un amnésique accusé d'avoir tué un homme au cours d'une beuverie, un commissaire dont le couple bat de l'aile. Des allers-retours présent-passé qui aident à comprendre très vite qui est qui. Des adultes attachants, des personnages bien étoffés une fois qu'on s'habitue à ces prénoms nordiques. Des enfants meurtris qui deviennent des adultes meurtris.