AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,75

sur 1240 notes
un must de la bibliotheque strategique a lire relire et méditer
Sun Tse écrit lors de la période nommée « les Royaumes Combattants » il pense la guerre dans un monde disposant des mêmes valeurs culturelles (religion, organisation de la société …) et ou les guerres ne peuvent avoir qu'un objectif limité.
Sun Tse ignore donc la montée aux extrême décrite par Clausewitz mais il sépare déjà le rôle de politique et du militaire de manière assez nette.
Sun Tse donne la priorité à la surprise pour vaincre l'ennemi ; et pour surprendre rien ne vaut selon une stratégie « indirecte » ou l'on ne cherche pas systématiquement la bataille mais plus à s'assurer des avantages et à gagner par la somme des avantages obtenus (cette explication est une simplification extrême de la stratégie indirecte).
Si l'on devait le comparer à des généraux ou écrivain français il se situerai sans conteste du coté de Maurice de Saxe et de Turenne.
Si vous vous intéressez à un degrés ou un autre à la civilisation chinoise (ou japonaise) c'est une oeuvre qu'il faut avoir lu, tant elle a marquer les esprits et les habitudes des dirigeants (politiques militaire mais aussi chefs d'entreprises).
La version que je possède est tirée de la traduction du R.P. Amyot (traduction du XVIII°s) donc même si elle est impeccable au niveau du français elle ne respecte plus les conventions de traduction actuelles (y penser si vous essayez de faire des liens entre les personnages que vous pouvez connaître de par ailleurs)
Commenter  J’apprécie          70
Magnum opus de la stratégie militaire mais traité philosophique important de la philosophie antique chinoise.

L'art de la guerre de Sun Tzu, écrit au Ve siècle av J.C. durant la périodes des printemps et des automnes, décrit en treize chapitres les différents aspects des batailles et des guerres pour son époque mais qui ont traversé le temps.

Texte très brute avec une vision très guerrière sous tous les aspects qui pourraient déplaire aux adeptes de la voie de la non violence de Gandhi mais qui reste d'un point de vue philosophique très actuel pour comprendre les interactions entre les individus.

Oeuvre important dans l'étude de la philosophie chinoise antique ou de la voie du samouraï au mémé titre que les entretiens de Confucius ou la voie et la vertu de Lao Tseu.
Commenter  J’apprécie          60
Un manuscrit difficile à lire à mon sens mais qui reste un classique. C𠆞st pour cela d𠆚illeurs que je me suis plongé dans celui-ci. Parce que la guerre ce n𠆞st pas vraiment mon truc. Il y a cependant des enseignement intelligent à en retirer même si je pense que sa compréhension n𠆞st pas faites pour un large public. Il y𠆚 énormément de nom qui s𠆞ntremêlent et de date ce qui nous perd également un peu. En le refermant je me suis dit : c𠆞st fait. Bon ... comme les classiques il y𠆚 une omerta non dite sur le fait d𠆚imer ou pas je me contenterais de dire que je ne suis pas arrivée à lire fluidement ce bouquin.
Commenter  J’apprécie          60
Ce serait le livre préféré du général américain Douglas MacArthur et du président chinois Mao Zedong. Aux esprits guerriers, il semblerait en effet que L'art de la guerre est celui qui sied le mieux. Sun Zi lui-même était général et stratège du roi Helu de Wu à la période du Printemps et des Automnes (770 - 476 av. E.C.). C'est d'ailleurs à partir de son expérience qu'il a pu élaborer ce livre théorique, divisé en 13 chapitres, délivrant des conseils plus ou moins concrets pour atteindre la victoire.

En fait, bien qu'il ait été écrit il y a 2500 ans, L'art de la guerre reste étonnamment moderne. Sun Zi s'emploie à décrire les configurations militaires optimales, apprend à tirer profit de chaque terrain et ne néglige pas les considérations psychologiques.

Pour la configuration militaire, il souligne par exemple que "toute opération militaire requiert 1000 chars de combat, 1000 fourgons recouverts de cuir et 100 000 soldats en cuirasse, des vivres suffisants pour une campagne de 1000 li." Au fur et à mesure des chapitres, il insiste notamment sur la durée de la campagne, qui doit être aussi courte que possible, sur le fait que l'armée doit s'entraîner pour être invincible et non pour être juste meilleure que l'ennemi ou encore sur l'idée que le général commande une armée, une masse, et non des individus différents.

En termes d'analyse plus environnementales, Sun Zi explique que les terrains en hauteur sont les meilleurs, qu'il ne faut jamais attaquer un ennemi plus en hauteur que soi, qu'il faut tenir compte du climat, du mouvement des oiseaux et animaux, qui peuvent renseigner sur les déplacements et positions des ennemis etc. Il distingue d'ailleurs neuf sortes de terrain : de dispersion, léger, de confrontation, ouvert, de communication, lourd, difficile, d'encerclement et de destruction.

Enfin, en ce qui concerne l'analyse psychologique, Sun Zi semble avoir des siècles d'avance en matière de stratégie militaire. Dans chaque chapitre, on retrouve des considérations psychologiques utiles à la victoire. Par exemple : "Lors de vos opérations militaires, faites semblant de vous laisser duper par les plans de l'ennemi tout en visant son flanc exposé." Ou encore "Un général évite l'ennemi quand celui-ci est belliqueux et l'attaque quand ses troupes deviennent apathiques. C'est la maîtrise du moral." ; "Quand vous encerclez un ennemi, laissez-lui toujours une issue" [de sorte à éviter une témérité adverse dangereuse, tout en maîtrisant la situation]. le dernier chapitre sur l'utilisation des espions est d'ailleurs probablement le plus habile.

Reste que pour un "traité", le livre est relativement court, manque peut-être d'exemples pour appuyer les affirmations théoriques et est probablement dépassé par des ouvrages bien plus modernes, qui tiennent compte des avancées en psychologie, des progrès technologiques et des nouveaux profils "ennemis". Mais il s'agit tout de même d'un écrit intriguant qui cherche à faire dépendre la victoire de la rationalité des agents qui mènent la guerre, plutôt que du sort ou des divinités.
Commenter  J’apprécie          60
Il y a vingt-cinq siècles, dans la Chine des « Royaumes combattants » était rédigé le premier traité sur « l'art de la guerre ».
Le livre s'articule de la manière suivante :
- L'introduction
- La traduction de l'art de la guerre
- Les appendices
- La bibliographie
Lors de l'achat de ce livre, j'ai pris du temps pour choisir le livre, afin de sélectionner celui qui me fournirait le plus informations complémentaires au-delà du texte de Sun Tsu.
Il s'agit d'un livre qui traite de la stratégie militaire.
En ayant échangé avec d'autres lecteurs, je suis d'accord pour dire que les commandements de Sun Tsu sont un peu directifs (ne pas appliquer ces préceptes vous assure de perdre la guerre !!!) ; cette approche peut paraître un peu prétentieuse. Toutefois, nombre de ses conseils sont toujours d'actualité.
Ce livre n'a pas pour objectif d'exposer une méthode pour détruire l'ennemi mais pour gagner une guerre en profitant des richesses du pays vaincu. Sun Tzu nous livre ses réflexions sur sa méthodologie de commandement.
Ses préceptes guerriers peuvent être transposés, dans le monde moderne, dans le cadre de la guerre économique (logistique, connaissance du terrain, approche de l'ennemi, l'obéissance…).
Ce livre est relativement facile à lire, enrichissant intellectuellement, et donc je vous le conseille.
Commenter  J’apprécie          60
Lire un classique, c'est comme voyager dans le temps, en faisant escale dans le passé pour brosser quelques souvenirs dont vous n'avez jamais été témoins. Personnellement, c'est une aventure romanesque, j'ai toujours eu un instin heuristique. le désir insatiable de découvrir. Ce n'était qu'une parenthèse. Revenons en nos mots et tons. Sun Ztu, dans l'art de la guerre nous renvoie dans les années assez lointaines où le mot " guerre " côtoyaient les lèvres de tous les princes et empereurs. Ce qui n'est pas complètement différent du siècle présent. Tous les États chantent la paix, alors que les romains disaient, celui qui désire la paix prépare la guerre. de ce fait, la guerre n'est pas une notion étrangère. L'auteur met à notre disposition, dans ce livre des stratégies , des attitudes, des comportements, des réactions à adopter dans une champ de bataille. le modèle de guerre peut différer d'une ère à une autre, mais cela reste quand même la guerre, et les tactiques valent la peine d'être consultées.
Commenter  J’apprécie          50
Cordiales salutations.

C'est avec un livre tout à fait atypique que je fais mes débuts sur Babelio aujourd'hui, car oui je suis nouveau par ici, quoique je tienne depuis un long moment déjà un blog littéraire où je publie mes avis de lecture, avec pour crédo : ne tirer que le meilleur de chaque livre.

L'art de la guerre de Sun Tzu, on ne le présente plus. C'est une sortes de traité, un essai célèbre sur la stratégie militaire. Vous lirez sur google que c'est le plus ancien ouvrage sur la question.

Mais, vous vous en doutez, ce livre ne doit pas son succès qu'à ce qu'il parle de stratégie militaire. Sinon, il n y aurait que les militaires qui le liraient. le truc c'est que ce livre s'adresse à tous. Ne dit-on pas que les combats de la vie ne se mènent pas tous sur un ring ?

J'ai donc extrait de cet ouvrage quelques citations, phrases, et mots, que j'ai choisis de commenter pour une utile application tous les jours. Enfin, selon ma comprenette, quoi.

Le général chinois, Sun TZU, dit :

" Ne différez pas de livrer le combat , n'attendez pas que vous armes contractent la rouille ,ni que le tranchant de vos épées s'émousse."

Si vous pensez à la procrastination , cette tendance paresseuse à tout remettre à plus tard, vous n'avez pas tort. Mais , il faudrait voir là aussi, et surtout, de la peur. Cette peur qui nous paralyse souvent pour affronter nos rêves , pour amorcer les plans d'action de nos objectifs.

s'il est des gens qui coupent court les hésitations et jettent carrément l'éponge , il existe un type des gens qui préfère retarder l'accomplissement de leurs rêves, leurs objectifs, par peur.

Sun Tzu les prévient; vos armes pourraient contracter la rouille: c'est la vieillesse, la mort, la perte d'une opportunité inouïe, et l'on s'entend dire après: si je pouvais.

Un conseil : maintenant est le moment.

" La victoire est le principal objectif de la guerre "

Cette phrase toute simple peut s'avérer être un puissant mantra lorsque vous êtes au bord de l'abandon ou même au début d'une aventure.

Sun Tzu dit, tachez d'être jusqu'au-boutiste.

" S'il s'agit de prendre une ville , hâtez-vous d'en faire le siège; ne pensez qu'à cela, dirigez là toutes vos forces"

Quand vous vous êtes fixé un objectif précis ,n'éparpillez plus vos énergies , de sorte à suivre plusieurs lièvres à la fois. vous vous épuiserez vite.

Bien plus, ne soyez pas mous dans la poursuite de vos rêves, travaillez y rudement.

" Il est d'une importance suprême dans la guerre d'attaquer la stratégie de l'ennemi "

Si vous êtes dans un rapport de force ou dans un contexte concurrentiel, comme il nous arrive à tous de l'être parfois , soit dans un cadre professionnel , ou dans d'autre cadres, souvenez-vous que la meilleure des stratégies est d'attaquer la stratégie de l'ennemi.

D'où, prenez le temps de connaitre celui que vous affrontez.

Tachez aussi de connaitre la stratégie idéale par laquelle il convient d'aborder votre objectif fixé. Connaissez-la et affrontez-là.

" Imitez la vigilance, l'activité, l'ardeur et l'opiniâtreté des fourmis. "

Avez-vous remarqué , bien observé , llescolonies des fourmis ? Elles font réellement preuve de ces qualités qui peuvent vous être très utiles.

Il suffit d'en toucher une, même distraitement, pour que toutes se dispersent. C'est de la vigilance.

L'activité des fourmis est légendaire, elles sont très rarement molles et flemmardes. C'est aussi de l'ardeur.

Et même quand vous les dispersez , si l'objet de leur convoitise n'est pas déplacé , ne vous en faites pas , elles reviendront presque tout aussi nombreuses. Vous l'avez compris, c'est l'opiniâtreté.

" Savoir faire sortir le courage et la valeur du milieu de la poltronnerie et de la pusillanimité ,c'est être héros soi-même; c'est être plus que héros, c'est être au dessus des plus intrépides. "

Le moulin de notre propre courage se trouve en nous. Broyer la couardise et la lâcheté pour voir sortir du courage est à notre pouvoir.

Sun Tzu dit encore :

" La victoire peut être créée "

Voici encore un mantra dont je me suis approprié . Quand je fais face à des impasses, des sortes de cul-de-sac vraisemblablement insurmontables, je me rappelle toujours que la victoire peut être créée.

" L'eau , dans son cours, suit la situation du terrain dans lequel elle coule "

De même , vous devez vous adapter au terrain sur lequel vous vous mouvez.

Personnellement , je n'aime pas avoir de plan d'attaque bien établi à l'avance au millimètre près. J'aime mieux m'adapter aux situations qui se présentent et ne pas avoir de surprise.

En effet Sun Tzu dit : Un bon général ne doit jamais dire : quoi qu'il arrive , je ferai telle chose , j'irai là, j'attaquerai l'ennemi telle place . La circonstance seule doit le déterminer. [ ... ] Chaque jour, chaque occasion, chaque circonstance demande une application particulière des même principes.

" Il peut arriver [ ...] que vous vous trouviez engagé mal à propos, gardez-vous bien alors de prendre la fuite , elle causerait votre perte , périssez plutôt que de reculer , vous périrez au moins glorieusement. "

Voilà. Il ne pensait pas si bien dire., n'est-ce pas?

Après vous être engagé dans une entreprise, une aventure, peu importe ce qui advient par après, ne prenez jamais vos jambes au cou

Mieux vaut mal poursuivre que de reculer . Parfois, qui sait, on pourrait apprendre en chemin.

" Quelque critique que puisse être la situation où vous vous trouvez , ne désespérez de rien; c'est dans les occasions où tout est à craindre qu'il ne faut rien craindre, c'est lorsqu'on est environné de tous les dangers, qu'il n'en faut redouter aucun . C'est lorsqu'on est sans aucune ressource qu'il faut compter sur toutes. "

Entretenez l'énergie positive en vous. Imaginez les conséquences pour un peuple d'avoir au front de combat, une armée grouillant d'hommes abattus et pessimistes. Tachez de rester positif , et de boucher les oreilles sur les prédilections de malheur.
Commenter  J’apprécie          51
C'est un grand classique, dans mon édition commenté par des personnalités célèbres de l'époque ou presque. Remarquable traité pour l'époque, on peut facilement lui faire dire ce que l'on veut si l'on est friand d'analogies militaires mais... on peut aussi s'en passer. Sun Tzu a dit qu'il était "aléatoire voire dangereux d'attaquer avec des fantassins en terrain marécageux". Certes vous pouvez l'interprétez comme "aller à une soirée trop arrosée avec des potes pourrait vous procurer une sérieuse gueule de bois" mais on peut aussi s'en tenir au texte et là ben c'est nettement moins amusant. Intéressant sur l'aspect humain des dirigeants militaires, carrément superflu sur les 5 ou 7 types de terrains de combat. Un avis mitigé donc, mais un petit livre qui se lit assez vite et qu'il faut avoir croisé pour pouvoir en parler en société...
Commenter  J’apprécie          40
L'art de la guerre est un classique, un livre qui donne toute une série de clés, a priori sur le plan militaire, mais de nombreuxx aspects peuvent être transposés dans de nombreux domaines, aussi bien dans le commerce que dans les relations humaines. C'est ce qui fait que ces écrits sont étonnamment modernes.

Cette édition du livre, par les Editions de la martinière, se présente sous la forme d'un beau livre en dur grand format. La forme est très belle, avec de nombreuses photos et gravures tout au long de l'ouvrage. La plupart ont trait à la chose militaire (toutes époques et campagnes confondues), mais parfois on a des illustrations très orientales dans les coloris ou ce qui est représenté. C'est joli, mais finalement assez anecdotique. Par contre, un tel format permet d'avoir le texte en lui-même très aéré, et de ce fait très lisible, contrairement à deux autres éditions que j'avais pu lire précédemment. La faible longueur du texte justifie bien ce choix. L'éditeur a ajouté plusieurs éléments avant et après le texte, sur l'origine des écrits (dont on ne peut pas authentifier l'auteur avec certitude), mais aussi sur la postérité de l'oeuvre.

L'art de la guerre est un essai ainsi divisé en 13 articles, sur les différents aspects de la guerre, depuis ses composantes humaines jusqu'à la géographie de la campagne militaire, le ravitaillement, ou les conditions météo. du bon sens, beaucoup de bon sens, parfois un peu moralisateur ou évident, mais quasiment tout est dit dans cet essai. Parfois plusieurs fois d'ailleurs, les répétitions (souvent sans nuance) émaillent le texte. Il y a quelques exemples, mais il s'agit surtout de grands principes.

C'est donc un classique, utile à la fois pour comprendre et analyser les conflits passés comme présents. Tout reste très actuel et mérite donc d'être lu et relu de temps en temps.
Commenter  J’apprécie          40
C'est un classique, c'est certain, mais toujours plaisir à le relire suivant les points de vue que la vie nous propose à cet instant. J'ai tendance aussi à l'ouvrir au hasard de temps en temps, histoire d'y trouver un conseil, une indication, ou pourquoi pas un moyen de !
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (4401) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3231 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}