AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 840 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Que se passerait-il si Obélix buvait de la potion magique ? La réponse est dans ce tome ! Et ce n'est pas beau à voir... boire ou menhir, il faut choisir !

Je n'ai pas vraiment été emballé par cette histoire plutôt extravagante, mêlant le vol de la galère de César, les conséquences pour Obélix de l'abus de potion magique, et... l'Atlantide. Bah oui, l'Atlantide, l'île légendaire. Qu'est-ce qu'elle vient faire dans le récit, je n'ai pas trop compris... pas vu l'intérêt en tout cas. Bref, un album très moyen et peu inspiré, tant du côté de l'histoire que des gags...
Commenter  J’apprécie          131
Malgré de grosses lacunes, le fait que La Galère d'Obélix se trouve entre La Rose et la Glaive et Astérix et Latraviata m'aide sûrement à me le faire apprécier... C'est dire comme c'est malheureux et à quel point est arriver la série des aventures d'Astérix et Obélix !
Pourtant, passé les déceptions habituelles, ce tome est sûrement le meilleur qu'ait pu jamais faire Albert Uderzo en tant que scénariste. On sait combien celui-ci a peu de talent pour les histoires (Le Ciel lui est tombé sur la tête en est le pire des exemples), mais ici il a réussi à se raccrocher à assez de thèmes forts (au nombre de trois : la faute d'Obélix, les mutins, l'Atlantide) pour ne pas produire un tome insipide. Alors bien sûr, tout n'est pas abouti, tout n'est pas clinquant comme l'aurait réalisé René Goscinny, mais le tout est malgré cela plaisant, et c'est déjà beaucoup au vu des tomes à suivre !
Commenter  J’apprécie          130
La Galère d'Obélix est le 30e album, sorti en 1996, des aventures de nos irréductibles Gaulois. Dans cette histoire, Obélix est le point d'attention de tous les regards, le pauvre rate une bataille mémorable réunissant les quatre camps romains, puis se transforme successivement et statue de pierre et en enfant impubère (les mauvaises langues diront que « ça ne devrait pas changer grand-chose chez lui », page 22), et enfin il est fait prisonnier par les Romains et emmené en otage. Petit lot de consolation : il a droit à un régime de faveur de la part de Bonemine, Falbala et Mme Agecanonix, rien que ça !

Cet album correspond à la 6e aventure d'Astérix parue sous Uderzo Solo, i.e. un Uderzo seul aux manettes, et aurait pu être sous-titré « La galère d'Uderzo », tant les efforts pour parvenir à produire une histoire complète sont visibles : mixage de plusieurs idées sans réelle synergie entre elles (fuite des esclaves romains, découverte de l'Atlantide, effets secondaires de la potion magique sur Obélix, compétition autour de la récupération du navire de Jules César), réutilisation d'anciens personnages appelés en renfort (Falbala, Cléopâtre, Jolitorax), jeux de mots déjà vus et tentatives d'humour tombant le plus souvent à plat. La situation, racontée comme cela, a l'air catastrophique, mais on peut toutefois mettre au crédit de cet album les dessins sans faille et toujours aussi splendides d'Uderzo, la réussite de ses caricatures (ici, Kirk Douglas et Jean-Paul Rouland) et quelques trouvailles qui font mouche (pour ma part, j'ai bien ri quand Mme Agecanonix tombe à la renverse – action non visible à l'image et seulement perçue par une onomatopée – en apprenant que le gamin qu'elle a habillé est Obélix, ce qui déclenche le courroux de son mari, page 23).

Parmi les jeux de mots, un incontournable déjà vu et revu : « Ça va ! ça va ! Les commentaires, ça je me les réserve ! » (Réplique de Jules César, page 6, dont il existe des équivalents dans le Bouclier arverne, et dans Aux Jeux Olympiques). Ou encore : « …un billet gratuit pour voir de près les lions du cirque ! » (page 5) et même « Je suis peut-être responsable, mais je ne suis pas coupable ! » (page 32, jeu de mots à la mode depuis l'affaire du sang contaminé qui éclate en 1991).

On croise parmi les esclaves formant l'équipage de Spartakis (pages 7 et 8), un certain nombre de personnages qui démontrent – s'il fallait encore le prouver – les « limites » de l'humour d'Uderzo (sans Goscinny). le moins que l'on puisse dire, c'est que l'originalité et la subtilité ne sont plus vraiment au rendez-vous. L'esclave breton est le neveu de Jolitorax sans que ce lien de parenté n'apporte quoi que ce soit à l'intrigue. L'esclave goth chante une chanson déjà parodiée dans Astérix et les Normands, ce qui ressemble à un recyclage de gag : « Che feux refoir ma Chermaniiiieee ♫♪ », où la Germanie a remplacé la Normandie, et, s'il vous plait, sans utiliser la police de caractères « Gothique » si spécifique aux Goths, mais plutôt en se moquant de l'accent, ce qui est de nos jours beaucoup moins politiquement correct. Enfin, le pire de tous, l'esclave mauritanien, caricatural, uniquement vêtu d'un pagne en peau de léopard et d'une série d'anneaux aux chevilles, aux poignées et au cou, représente à lui tout seul un hommage vibrant aux imitations controversées (racistes, diront certains) de Michel Leeb. Ce personnage ponctue toutes ses phrases par un « là dis-donc » et autres « présentement » ou même un « Ah ! mais oui ! » (pages 7, 8, 18, 27, 30 et 39). En lisant ces phrases, on ne peut qu'entendre la voix et l'intonation de Michel Leeb. Par ailleurs, l'apparition d'un Baba bavard et très présent dans cet album, qui à son habitude ne prononce pas les r, achève le tableau.

A ma connaissance de lecteur assidu creusant bien ses sujets, on trouve dans cet album quelques répliques qui sont restées totalement hermétiques depuis sa parution. Ainsi César prononce cette phrase énigmatique (page 48) : « Il est vrai que les lions n'ont jamais eu d'appétit pour le granit, mais par les temps qui courent, quelque chose me dit qu'il se pourrait qu'un jour… ». Remarque obscure dans le plus pur style d'Uderzo, écrivez-moi si vous avez de votre côté une piste d'explication...

Mais la situation la plus gênante dans cet album reste la représentation de l'Atlantide, avec son lot d'incongruités que nul ne saurait expliquer (sauf peut-être Uderzo lui-même, mais il a hélas emporté ses derniers secrets dans la tombe). L'endroit est dirigé par un Grec, Hyapados, qui a les traits de Jean-Paul Rouland (pourquoi ?). le temple de l'Atlantide s'inspire, de l'aveu d'Albert Uderzo lui-même, de celui de Cnossos, en Crète, mais il se situe au niveau des Îles Canaries (i.e. au-delà de Gibraltar et des Colonnes d'Hercule). Enfin, les lecteurs sont conduits à avaler des tas de couleuvres psychédéliques que n'auraient pas reniées un hippie échoué à Woodstock : centaures, vaches volantes, oies et dauphins chevauchés par des enfants, corbeilles de fruits géants (pages 36 à 38). Avouez qu'en matière de sabotage de l'état d'esprit initial de la série, on s'avance progressivement vers le déshonorant album 33 et ses calamiteux extraterrestres.

Une seule explication : Uderzo est encore et toujours sous l'influence de Disney (rappelez-vous, les petits animaux de la forêt qui viennent cabotiner dans les vignettes de quelques-uns des précédents récits) mais plonge cette fois le lecteur, de façon beaucoup plus brutale, dans l'univers disneyen de Fantasia et de sa faune mythologique. Au risque de ne pas être suivi par les amateurs de bédés franco-belges pur jus, Uderzo imite le pire film de Disney.

On l'aura compris, cet album pêche par de nombreux défauts, plus ou moins gênants (la représentation des Noirs, la plongée dans le fantastique échevelé de l'Atlantide, contraire à l'esprit initial de la série). Il est néanmoins intéressant de l'étudier et de le resituer dans le contexte général des publications. On est presque au bout du chemin de croix avant qu'Uderzo ne passe la main. Il reste encore à venir les deux pires albums de sa production avant qu'il ne jette l'éponge (les n°31 et n°33), et les deux albums fourre-tout (les n°32 et n°34) bricolés et assemblés à partir des fonds de tiroir soigneusement raclés (peut-être d'ailleurs pour des raisons purement mercantiles, la source étant définitivement tarie). La note, c'est bien évident, s'en ressent…
Commenter  J’apprécie          110
Album numéro 30 .Après "La rose et le glaive" on passe du catastrophique au navrant!Décidément Uderzo en matière de scénario et de dialogue c'est très mauvais. L'histoire s'efforce de récupérer des recettes qui ont marché comme l'équipage multiethnique de la galère (voir Astérix légionnaire,aux jeux olympiques...) mais vue la pauvreté des gags ça ne passe pas (même chose pour le retour de Falbala, le bébé , les pirates...) .Et ne parlons même pas de l'Atlantide "disneyifié" complètement gratuit et incongru . Tout cela est un peu triste.
Commenter  J’apprécie          100
Déception avec cet opus d'Astérix ...aucun jeu de mots, d'humour avec cette intelligence que l'on retrouve habituellement.

On retrouve bien évidemment l'essentiel, l'amitié indestructible entre Astérix et Obélix, la guerre entre romains et gaulois, mais également les fameux corsaires qui se retrouvent encore à la bail, mais au-delà .. on perds l'essence même des dialogues.

A vite oublier ...
Commenter  J’apprécie          100
C'est reparti pour une aventure consacrée grandement à Obélix.
Dans cette épisode, Obélix va enfin re-goûter la potion magique, mais en excès pour lui, elle a un effet néfaste. Il va dans un premier temps être statufié. Ses amis gaulois n'en resteront pas de marbre et Panoramix mettra tout en oeuvre pour lui rendre son apparence humaine. Hélas, ça va le faire retomber en enfance dans un premier temps et Obélix se retrouvera sans aucune force que celle de ses cordes vocales !
D'un autre côté des esclaves ont volé le plus beau navire de Jules (Petit clin d'oeil à Kirk Douglas qui se retrouve dans la peau de Spartakis) et viendront demander le soutien des Gaulois.
Nous ferons même un saut sur l'île d'Atlantide !
Cette BD a, en tout cas, le mérite d'avoir amusé mon petit fan du village Gaulois. Il a adoré voir Obélix enfant.
Pour ma part, je dois avouer que je ne l'avais pas lu mais qu'il ne va pas me rester longtemps en mémoire. Même si il y avait, des romains, des bagarres, des pirates, des célébrités à retrouver dans les traits des personnages et The banquet, il m'a manqué quelque chose pour relever cette nouvelle aventure.
Commenter  J’apprécie          90
J'ai lu pire ; c'est-à-dire que, bien entendu, La Galère d'Obélix n'est pas un grand Astérix, mais franchement… il y a pire ! Evidemment, c'est pas Goscinny, mais, pour ma part, je suis d'avis qu'il y a un certain nombre de gags plutôt réussi, même si les faiblesses sont nombreuses. On voit dans cet album des choses qui ne vont pas ( Obélix petit, c'est insupportable ), mais il y a aussi quelques gags qui sont pas trop mal. le scénario n'est pas terrible ( pour moi, trop de fantastique dans Astérix, ça ne le fait pas… ), c'est, c'est vrai, il y a mieux, mais ce n'est pas non plus une horreur. Je ne dirai pas que c'est le meilleur Astérix, mais je ne dirai pas que c'est le moins bon non plus.
Donc, il y a mieux, mais il y a aussi pire, en conclusion.
Commenter  J’apprécie          80
un tome très intéressant puisqu'on découvre les effets de la potion magique sur obélix, le voir évolué en petit garçon était très drôle mais comme toujours les galères s'arrangent toujours et finalement tout rentre dans l'ordre, comme quoi la gourmandise est un vilain défaut.
Commenter  J’apprécie          60
Cet album d'Astérix est assez moyen, il manque d'unité, le scénario est assez brouillon, s'éparpille, part dans tous les sens. La seule bonne idée, c'est de répondre à la question que tous les lecteurs se posent : qu'arrive-t-il à Obélix s'il boit de la potion magique ? Cela a failli être une bonne idée avec cette régression dans l'enfance, mais tout ce qu'il y a autour vient un peu comme un cheveu sur la soupe et l'Atlandide qui aurait pu être aussi une bonne idée, est ridicule, pas à sa place dans l'univers d'Astérix et finalement très décevante. Bref, un album plutôt médiocre !
Commenter  J’apprécie          60

Exception faite pour Astérix, je lis rarement une série de livres ou de BDs sans tenir compte de l'ordre de parution. Je découvre donc Astérix et son univers au hasard de mes pauses déjeuners.
Me voilà donc parti en compagnie du tome 30, épisode qui s'oublie aussi vite qu'il se lit.
L'occasion était pourtant donnée à Obélix de regoûter à la potion magique et pour nous d'en voir les effets. Dommage.
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (3848) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages principaux d'Asterix (niveau facile)

Comment s'appelle le chef du village des Gaulois

Abraracourcix
Panoramix
Alambix
Assurancetourix

8 questions
669 lecteurs ont répondu
Thème : Albert UderzoCréer un quiz sur ce livre

{* *}