J'écris ce billet au nom d'une certaine responsabilité qui est mienne en matière de littérature roumaine. Aussi, j'incite tous les intéressés à n'acquérir cet objet qu'après l'avoir eu entre les mains. J'écris "objet", car son statut de livre ou livret (soit selon l'Académie française, un assemblage de feuilles de papier imprimées, formant un volume relié ou broché) comme indiqué par l'éditeur ("vingt-cinquième livret") est discutable. Il s'agit de 15 pages format A4 pliées en deux, sans agrafes, sans fil de couture, sans aucun élément de "solidarisation", si ce n'est une sorte de protège-cahier transparent qui finalement est tout aussi problématique en l'absence de couverture. Avec l'aide du CNL ont été retraduits ici, sans avertissement et sans respect des diacritiques, plusieurs textes d'un auteur roumain pour lequel aucun article Wikipédia en français n'a encore été rédigé en français. C'est dire, à l'instar de la note de la page 27 ("toutes les notes sont dues au traducteur") si l'on se sent encore redevable, après avoir été délesté de 9 euros.
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Ambitieuse comme le sont toutes les femmes, incapable de supporter l'affront d'un tel refus, sa vilaine épouse lui attacha ensuite une corde aux pommettes et le tira de cette manière barbare jusqu'au bord du navire, puis elle le porta et le déposa sans la moindre formalité sur la terre ferme.
(feuillet 30)
Toutes les notes sont dues au traducteur.
(p. 27)