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Jacques cantonnier trouve des pages rédigées en anglais dans une tombe.
c'est les mémoire d'un inspecteur de scotland yard à la fin du 19 eme siècle qui enquête sur un possible scandale pouvant touché un membre proche de la famille royale.
Nous suivons l'enquête qui nous mène dans les bas fond de Londres avec sa misère, la prostitution institutionnalisée (avec élevage de ferme de jeunes filles).
une enquête qui tient en haleine mais qui comporte des aller retour à notre époque pour permettre au cantonnier de faire traduire les pages par sa fille cela n'apporte pas grand intérêt (mis à part une lecture en diagonale)
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La loi des hommes de Wendall Utroi est le second ouvrage que je lis dans le cadre de Jury Livre de Poche 2022 catégorie Polar. L'histoire commence dans un petit village du Nord à l'époque actuelle lorsque Jacques, cantonnier d'une soixantaine d'années, découvre un coffret métallique en déblayant la tombe centenaire d'un Anglais inconnu, J. Wallace Hardwell. Pris de curiosité, Jacques exhume de ce coffret les écrits de Wallace, ancien inspecteur de Scotland Yard à Londres au début du vingtième siècle. Jacques fait ensuite appel à sa fille pour traduire en français sa découverte et plonge alors dans une enquête révélant toute l'horreur de la loi des hommes.

Tout au long de son enquête, l'inspecteur Hardwell tente de faire la lumière sur ce qui a bien pu se passer dans un bordel des bas-fonds de Londres et qui pourrait mettre en péril la couronne anglaise. Trois suspects lui sont alors servis sur un plateau : Rebecca Brianey, patronne d'un bordel, Myrtle River, ancienne entremetteuse de 74 ans, et Timoty Brianey, fils adoptif et homme de main de Rebecca. Wallace va s'employer à interroger ces trois-là et va peu à peu révéler les affreux secrets de leurs passés. L'auteur met en évidence toute l'horreur de la seule solution laissée aux jeunes femmes pauvres pour survivre à Londres au vingtième siècle : la prostitution. Il montre grâce aux différents personnages comment la mécanique est bien huilée et comment il est alors difficile d'y échapper.

Les personnages sont très attachants, l'inspecteur Hardwell en premier lieu. Malgré toute la pression qu'il subit et les difficultés de son enquête, il reste fidèle à lui-même et à ses principes. Il ne se laisse pas acheter quitte à en subir les conséquences. L'évolution de ses relations avec Myrtle, Rebecca et Timothy est touchante.

De mon point de vue il y a du bon et du moins bon dans La loi des hommes. Je vais commencer par ce qui me dérange. Pendant une bonne partie du livre, j'ai trouvé que l'histoire dans le présent manquait de consistance. Les personnages de Jacques, sa femme et sa fille ne sont pas très intéressants et n'apportent rien au récit. Tout le long je me suis demandé pourquoi ne pas avoir simplement présenté l'enquête de Wallace sans cette mise en abîme. Bon, sans trop spoiler, cela s'explique à la fin du livre. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin d'ailleurs, et j'ai alors compris l'intérêt du lien entre présent et passé. Il n'empêche qu'il y a un certain déséquilibre entre les deux lignes temporelles, dans le style et le soin apporté aux détails, aux personnages.

Autre point dérangeant, la façon dont l'enquête est mise dans les mains de l'inspecteur. Tout ceci est très mystérieux, on veut éviter le scandale lié à un proche de la Couronne, et Wallace doit en savoir le moins possible. le problème est que, pour nous lecteurs, l'intrigue a du mal à prendre ; on assiste aux interrogatoires, on est autant perdus que Wallace, on ne sait pas trop où l'auteur veut nous mener. Heureusement ça s'améliore assez rapidement. Ce n'est pas tant l'enquête qui est importante, mais plutôt l'opposition entre les riches intouchables à qui tout est permis et les pauvres qui subissent leurs sévices.

Je ne connaissais pas l'auteur Wendall Utroi, et ce petit roman de 317 pages fut une belle découverte. Avec l'écriture fluide de l'auteur, il se dévore facilement malgré la lourdeur du thème abordé. L'ambiance est glauque et angoissante. La loi des hommes mêle thriller, roman psychologique, et analyse de la société londonienne du vingtième siècle. Il se révèle même malheureusement être également une critique de la société française actuelle.
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La fin de ce roman m'a envoyé un direct, du droit ou du gauche je ne sais pas, en pleine gueule. On pourrait dire de la droite ou de la gauche qui ont été incapable de légiférer intelligemment sur un sujet aussi important que la majorité sexuelle dans les années qui ont suivi 1968. L'histoire est belle, un cantonnier du nord de la France doit réformer des emplacements dans un cimetière et il découvre des carnets écrits par un policier anglais en ouvrant une tombe. Il se pose de nombreuses questions sur cette découverte et demande à sa fille de lui traduire le texte. Nous entrons alors dans un autre monde, Londres au dix neuvième siècle, la condition féminine et le travail des enfants dans les familles pauvres. Et nous suivons une enquête qui implique les plus puissants des aristocrates de l'époque. Horreur, malheur entre Oliver Twist et Jack l'éventreur. Cela n'arrive heureusement plus à notre époque. Quoique!
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🚀Préparez vos valises et direction Londres ... mais il y a plus d'un siecle !


📖Jacques, cantonnier à Houtkerque, dans le nord de la France, est appelé à deplacer un cerceuil dans la fosse commune. C'est alors qu'il decouvre un feuillet, ecrit en anglais, avec le corps, qu'il va lire avec l'aide de sa fille pour traduire.

Ce feuillet nous amene à Londres, dans la fin du XIXeme siecle, vu dans les yeux de J. Wallace Hardwell, policier integre de Scotland Yard, au service de la couronne. L'inspecteur va devoir enqueter sur un scandale qui plane au dessus de la famille royale, nous plongeant ainsi dans une capitale britannique où la pauvreté et la misère cotoient la richesse de certains dans des conditions plus que sordides.


✒Inspiré du scandale de Cleveland strett, qui secoua Londres en 1889, ce thriller historique nous immerge dans une société où les riches n'ont que faire des misereux qu'ils exploitent sans limite, meme sexuellement. Prostitution, pédophilie, esclavage, ... rien n'arrete le pouvoir de l'argent.

🔎Le roman alterne entre présent et passé, mais c'est bien le côté historique qui fait le sel du roman. L'histoire de Jacques n'est qu'un fil rouge, une bouffée d'air, pour permettre au lecteur de souffler un peu avant de replonger dans l'ambiance pesante de l'epoque victorienne.

📚Wendall Utroi n'a que faire de la sensibilité de ceux qui auront son texte entre les mains. Il les malmène afin qu'ils ne sortent pas indemne de ce voyage dans le temps, où la richesse rendait intouchable, et la misère rendait tant vulnerable.


INSTAGRAM : @alphonse.bouquine

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Jacques est cantonnier. Il vit une vie paisible avec sa femme. Vie qu'il trouve parfois ennuyeuse...En déplaçant une stèle, il découvre une boîte métallique renfermant entre autre des carnets. Ceux de J. Wallace Hardwell, travaillant pour Scotland Yard. Jacques, contre toute attente, les prend et les emporte chez lui. Écrits en anglais, les mots sont indéchiffrables pour lui, il demande alors à sa fille de lui traduire...

Ses carnets sont les transcriptions des interrogatoires que l'inspecteur Hardwell a pratiqué pour une enquête commandée par la Couronne. Enquête qui lui coûtera cher.

Le personnage de Wallace est un inspecteur comme j'aime lire. Malin, intelligent, respectueux et droit mais pas idiot au point de tout accepter. Il anticipe. Cherche à cerner ses interlocuteurs.

Ses deux acolytes font ce qu'ils peuvent pour le suivre mais on gros a perdre.

Les trois personnes interpellées ont un rôle majeur dans le récit et la façon dont Wendall Utroi conte leur histoire est, à mon goût, bien ficelée et la trame m'a drôlement plu.

Le bond dans le temps se vit plus qu'il se lit. C'est fort bien décrit. La projection dans ce vieux Londres n'est pas difficile.

Enfin, ce roman a pour titre La loi des hommes. Titre qui aurait pu être le pouvoir des hommes ou le pouvoir de l'argent. C'est d'un drame dont nous parle M. Utroi. Il le fait avec des maux doux, presque tendre mais ces faits ne datent pas d'hier et ne sont pas isolés. Aujourd'hui encore nous en entendons parler...
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Alors qu'il doit ouvrir une tombe, Jacques trouve dans celle-ci le journal d'un ancien inspecteur de Scotland Yard. Y est retracée son enquête sur des faits dont le scandale aurait fait basculer la couronne d'Angleterre s'ils avaient été divulgués.
Pour Jacques, c'est une plongée dans les bas-fonds et la misère de Londres fin 1800.

Dès les premières pages l'histoire nous attrape. Nous plongeons avec Jacques sur les traces de Wallace Hardwell et ne voulons pas ressortir du récit avant d'en avoir lu le dernier mot.

Nous voilà au coeur de la plus sombre des misères, de la pauvreté absolue dans une ville qui étale pourtant sa richesse et sa vertu aux yeux du monde. Cette dualité entre ceux qui n'ont rien et ceux qui ne savent que faire de leurs richesses entraîne forcément des abus. Des abus odieux, ignobles, pervers, mais que l'argent (ou son manque) permet.
Tout sonne juste dans cette histoire. Sa réalité, son contexte, son humanité dans ce qu' elle peut avoir de pire.
Chaque personnage dévoile des facettes différentes, passionnantes. Certains sont particulièrement attachants. Chacun fait ce qu'il peut avec les cartes qu'il a en main. Entre survie et opportunisme, le jeu est parfois faussé.

La loi des hommes n'est pas la même pour tous. "Selon que vous serez puissant ou misérables, les jugements de cours vous rendront blanc ou noir."
De tout temps rien ne change et les faits rapportés ont une résonance très actuelle.

Totalement captivant, ne passez pas à côté de ce roman !
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À peine commencé, à peine terminé. Dans ce roman, on alterne entre deux histoires, entre présent et passé, entre Jacques et J.Wallace. Ce dernier, inspecteur dans les années 1880, est mort en emportant un lourd secret avec lui. Un secret découvert totalement par hasard des années plus tard, par Jacques.

Ce qui est certain, c'est que le suspens nous happe dès les premières pages et il est difficile de ne pas enchaîner les chapitres ! (Surtout qu'ils sont vraiment courts et permettent une lecture fluide et rapide). le roman est vraiment prenant et témoigne d'une histoire surprenante et vraie : un réseau de prostitution du temps de la Reine Victoria.

Une enquête qui nous amène à rencontrer un trio imprévisible mais plutôt attachant : Rebecca, Timothy et Myrtle. Leur histoire est touchante, révoltante, émouvante. Et que dire de J. Wallace et Jack, deux personnages si touchants, si humains, qui m'ont totalement marquée ! Deux hommes, deux époques, et une intrigue qui porte incroyablement bien son nom.

Je ne sors pas indemne de cette lecture, qui m'a tenue éveillé jusque tard la nuit. Je l'ai adoré, dévoré !
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Après avoir lu beaucoup de bons avis sur ce roman, écrit par un auteur français qui m'était jusqu'alors inconnu, j'ai tenu à satisfaire ma curiosité… et me voilà comblée. La loi des hommes est un thriller historique dont le sujet méconnu est pourtant basé sur des faits réels : dans les bas-fonds de Londres, durant l'époque victorienne, un inspecteur de Scotland Yard va découvrir une sordide affaire de prostitution infantile de grande ampleur, dans laquelle est impliquée certains Lords et un membre de la famille royale.

Tout commence dans un petit village du Nord de la France, de nos jours. Jacques, le cantonnier, découvre en nettoyant la sépulture centenaire d'un certain J. Wallace Hardwell, un livre de mémoires écrit en anglais, qu'il fait traduire par sa fille. le dénommé Hardwell, inspecteurs des moeurs à Scotland Yard, y relate une enquête qui a vraisemblablement bouleversé sa vie. En 1889, il est mandaté par un mystérieux émissaire de la famille royale pour enquêter sur une affaire de moeurs avant que la presse à scandale n'ait vent d'éléments compromettants. L'inspecteur place en garde à vue la patronne d'un lupanar ainsi que son fils, et une vieille femme ancienne entremetteuse. de leurs récits découle une horrible vérité.

Plusieurs questions se posent rapidement à la lecture de ce roman. L'inspecteur Hardwell dont nous découvrons les écrits en même temps que Jacques, fait clairement part de ses remords à l'évocation d'une enquête délicate. Quelle est la raison de ces remords? N'a t-il pas pu mener l'enquête à bien ? La seconde question que l'on peut se poser est la raison pour laquelle le récit commence à notre époque et qui plus est dans notre pays ? Après tout cette sordide histoire de prostitution d'enfants se déroule au 19ème siècle, dans les quartiers malfamés de Londres… Cette subtile mise en abime a un rôle crucial même si on peut la juger inégale dans la construction du récit, et guide le lecteur vers une réflexion contemporaine, inattendue et particulièrement habile.

La loi des hommes est un roman historique épatant où l'on est confronté à des pratiques barbares scandaleuses, mais le plus scandaleux est bien évidemment le fait de vouloir à tout prix taire cette affaire, dans lequel évoluent des gens de pouvoir « biens sous tout rapport ». Portrait au vitriol de la société anglaise faite de contradictions et d'hypocrisie (à toutes époques), et puis un petit saut à travers la Manche pour voir que ce n'est pas beaucoup mieux chez nous… Au coeur de toutes ces horreurs, certains personnages, inattendus parfois, brillent par leur humanité. Un excellent roman!
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Wendall Utroi, est un redoutable conteur qui, d'une plume alerte, par des phrases d'une construction parfaite, est capable de nous hypnotiser et de nous happer, quelle que soit la noirceur du récit.
Sans vouloir plagier l'auteur, ses romans sombres, très sombres, sont écrits à l'encre de la compassion et de la bienveillance avec bien plus qu'une étincelle d'humanité.
Fin 2017, Jacques, cantonnier à Houlkerque , ville du Nord, doit exhumer d'une tombe ancienne les ossements de J.Wallace Hardwelle, venu s'établir en France au XIXème siècle et dont l'histoire éveilla l'imaginaire des habitants durant des décennies. Lors de l'exhumation, Jacques trouve une boîte en métal aux côtés des ossements de Wallace, intrigué, il l'emporte chez lui et découvre un carnet dans lequel Wallace, qui était inspecteur de Scotland Yard, soulage sa conscience en retranscrivant l'enquête qui bouleversa sa vie et sa carrière.
Aider d'Aude, sa fille, qui traduit les feuillets jaunis par le temps, Jacques va plonger dans les bas fonds du Londres du XIXème siècle, dans les lupanars où les enfants sont les premières victimes des hommes de la haute société et les jeunes femmes sans ressource, les esclaves sexuelles de mères maquerelles prêtes à tout pour gagner quelques pences, tout cela, sous l'ombre maléfique de Jack l'éventreur que Scotland Yard a échoué à démasquer.
Dans ce thriller, sombre et glauque comme les bas fonds de Londres au XIXème siècle qui lui servent de décor sordide, Wendall Utroi se sert d'une intrigue complexe et bien ficelée, comme à son habitude, pour aborder le terrible sujet de la majorité sexuelle des enfants et leur manque de protection face à leurs prédateurs. Il pose la notion du « non-consentement automatique » face aux violences sexuelles. On découvre avec effroi le recul de la loi par rapport au XIXème siècle. Nous en sommes revenus au point où les victimes d'agressions sexuelles se doivent de prouver qu'elles n'étaient pas consentantes. Fort heureusement ce que la loi n'a pas fait, l'affaire Weinstein et le mouvement « Balance ton porc » qui a suivi s'en sont chargés.
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Cet ouvrage a inauguré mon expérience en tant que jurée du Prix des Lecteurs organisé par le Livre de Poche, dans la catégorie « polar ». Attention, je ne vais pas passer par quatre chemins, c'est un roman qui m'a énormément plu.

Jacques, cantonnier dans le Nord de la France, se voit investi d'une sordide mission, celle de transférer un cadavre vers une fosse commune. Mais quelle n'est pas sa surprise en découvrant une petite boite en métal à l'intérieur de cette tombe rudimentaire. S'enchaîne alors une quête vers la vérité, la vérité de cet inspecteur anglais qui a couché ses mémoires sur le papier avant de mourir. Grâce à l'aide de sa fille qui va traduire petit à petit les propos de Wallace Hardwell, Jacques découvre une Angleterre, celle des années 1885 où la prostitution, le vol, les maladies, la misère – à la fois économique et humaine – font rage. Un scandale menace de faire flancher la Couronne, ce pourquoi notre inspecteur doit découvrir la vérité avant qu'elle soit connue de tous. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est qu'on ne sait pas initialement quel est ce scandale, l'inspecteur n'en a aucune idée non plus. On va le découvrir au fil des pages et des interrogatoires menés avec nos trois principaux suspects.

On a une alternance de récits entre le passé et le présent même si ce dernier sert surtout de prétexte pour qu'on découvre cette sordide histoire qui a eu lieu des siècles auparavant. C'est peut-être le seul petit point qui m'a dérangée : le fait que cette histoire n'ait finalement aucun impact sur le présent. Mais en même temps, les différents scénarii qui s'étaient forgés dans mon esprit auraient tous conduits à une sorte d'happy-ending. Or, justement cet happy-ending n'aurait pas été fidèle à la construction du roman. En effet, il n'est pas question d'offrir aux personnages une fin différente de celle à laquelle ils sont conditionnés. C'est un véritable tour de force qui s'opère : en tant que lecteurs, on s'attache à des personnages qu'on a tout d'abord trouvé détestables. Dans un premier temps, Timothy, Rebecca, Myrtle nous apparaissent comme des personnes sans morale, cupides, prêts à sacrifier les autres pour sauver leur propre peau. Mais au travers du regard de cet inspecteur, les choses apparaissent différemment, on prend compte de cette pauvreté qui dévore, qui ronge Londres, nuançant de fait nos idées préconçues. Finalement, ces rebuts de la société ne sont que des survivants dans une société décimée qui les a éprouvés, violentés, brisés. Survivre coûte que coûte en faisant fi de la morale.

Une chose est sûre, j'ai dévoré cet ouvrage – les courts chapitres incitant toujours à en lire « juste un dernier » -. le fait que l'histoire soit racontée à la première personne permet d'être immergé dans cette société victorienne qui nous est dépeinte dans toute sa complexité. Même si le tristement célèbre nom de Jack l'Eventreur est à peine évoqué, cela m'a donné envie de lire d'autres romans qui en parlent, qui seront certainement tous aussi sombres.


Lien : https://lennaden4.webnode.fr..
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