Il y a des auteurs dont je regrette que la lecture ne soit pas obligatoire au lycée, voire en licence de Lettres ou d'Histoire.
Jules Vallès, incontestablement, en fait partie. En marge des écoles et des courants de son époque, je pense même que les Historiens et critiques littéraires d'aujourd'hui peinent à lui coller une étiquette, puisqu'aucune ne convient à son éclectisme.
L'Enfant, le premier volet de la trilogie des Mémoires d'un révolté, pourrait même grandement intéresser les plus jeunes, les collégiens peut-être. Dédié « à tous ceux qui crevèrent d'ennui au collège ou qu'on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents », je me demande, qui ne s'est pas retrouvé assis, à écouter un cours dont l'intérêt le dépassait ? Qui n'a pas bêtement appris des leçons ? Qui n'a pas manqué de s'endormir en cours ?
Chose extrêmement intéressante, par la représentation des aspects ordinaires et populaires (très populaires, je ne vous le cache pas) de la vie en province, on peut éventuellement déduire que l'Enfant appartient au grand genre, si étudié, des romans réalistes. Jacques Vingtras, le narrateur, est un enfant du XIXe siècle, fougueux et turbulent, souvent malheureux au collège et incompris par ses parents dont la mère pourrait presque prendre l'apparence d'un tortionnaire. (Je vous assure, sa mère est effrayante.) le récit de sa vie est constitué de moments de profondes peines mais aussi d'épisodes tendres et cocasses car, même dans le malheur, on trouve toujours de quoi rire.
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