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3,73

sur 1313 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  



Interessant témoignage de l'enfance de Jules Vallès ;père professeur mais peu considéré ,mère d'origine simple mais ambitieuse ,qui considèrent que la meilleure éducation consiste en châtiments corporels sans aucune manifestation sentimentale .Enfance malheureuse mais résignée ,style alerte ,vif ,plein d'humour.
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Les phrases de Vallès claquent les mots en de cinglants "allers-retours" qui n'en coûtent pas une !
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J'aime beaucoup les récits d'enfant et d'enfance. Ici, c'est brillant, on sent qu'il y a plus de recul que chez Hervé Bazin par exemple. On sent encore les plaies qui ont creusé les travées de la vie de l'auteur mais avec calme et humour. Cet humour et ce style parfait vous guideront tout le long du livre et vous donneront certainement envie de poursuivre la trilogie... (à raison ou à tort, c'est à voir!)
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Ce roman, largement autobiographique, raconte l'histoire d'une famille composée d'une mère d'origine paysanne, mariée à un professeur et de leur fils au milieu du XIX siècle, de l'éducation très stricte (on dirait maltraitance aujourd'hui) qu'ils lui donnent pour qu'il s'élève dans la classe sociale. C'est aussi le roman de l'amour d'une mère ( ou de non-amour), de la non-communication entre un père et son fils et surtout des origines de Jules Valles. C'est aussi un très bon documentaire sur cette époque.
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Que n'a t-on déjà dit sur ce roman, sur la modernité de son écriture...
Pour ma part, j'en retiens en premier lieu cet humour constant dans une vie d'enfant martyre, terrifiante, cet enfant face à ces tortionnaires père et mère.
Ainsi que deux très courts passages :
le moment où l'enfant est invité à un bal déguisé et où sa mère le vêt en charbonnier. En arrivant sur les lieux de la fête, l'enfant se perd dans les jardins :
"Je ne savais pas bien le chemin et je me suis perdu dans le jardin ; j'ai appelé.
Une servante est venue et m'a dit : "C'est vous le petit Choufloux, qui venez pour aider à la cuisine ?"
Je n'ai pas osé dire non, et on m'a fait laver la vaisselle toute la nuit".
Et l'épisode poignant où l'auteur évoque cette petite fille martyre qui mourra sous les coups des adultes...
Du classique qui se lit aussi comme du roman moderne.
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Il faut lire ce classique bien sûr, ne serait-ce que pour se positionner en tant que parent ou éducateur face à aux enfants. Ici, Jules est la victime de parents qui déposent, à grand coups de gifles et parfois même d'humiliation, leur mal-être. La lecture peut paraître difficile, à certains égards, par un style qui n'est pas toujours très fluide mais l'empathie pour ce gamin, sa conviction, ses stratégies vous forcent à aller au bout des pages. Difficile également par le nombre répété de supplices infligés à ce gosse. Heureusement, la toute fin du roman, sans rien dévoiler, laisse filtrer un peu d'espoir grâce à une rébellion qu'on attendait depuis de nombreuses pages.
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Poignant, c'est sans doute le mot qui décrit le mieux cette autobiographie au titre sobre de L'Enfant. L'intérêt du lecteur se porte dés les premières lignes, Jules Vallès parle aux noms de nombreux autres enfants, qui comme lui auront bien souffert durant leur enfance.
Il faut avouer que les mères de l'époque n'étaient pas aussi tendre qu'aujourd'hui et ce n'est pas Hervé Bazin qui contrariera Jules Vallès, car lui même souffrait des violences de sa mère ( quelques soixante-dix ans plus tard ) racontées dans Vipère au poing .
L'Enfant, c'est une ouverture sur le XIX ème siècle, c'est l'histoire de milliers d'écoliers
( l'école est en effet, un autre facteur important dans ce premier tome de la trilogie autobiographique de Jules Vallès).
Ce roman qui se lit bien et qui s'apprécie tout autant trouvera, si ce n'est pas déjà le cas, une place dans sa bibliothèque personnelle. Il ne reste plus qu'à lire les deux tomes qui suivent : le Bachelier et L'Insurgé deux livres qui complèteront sans conteste cette vision du XIXème siècle.
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On comprend dans ce livre combien l'enfantJules Vallès a constamment essayer de s'accommoder de l'existence qui était la sienne, tant chez lui qu'à l'école puis au collège. de cette existence de misère. Chaque fois il se dit que c'est pour son bien si sa mère le maltraite ainsi et en vient à essayer de croire que les parents débordant de douceur avec leurs enfants leur veulent du mal. On comprend qu'avec le recul des années, Jules Vallès manie une doucereuse ironie, mais quelle souffrance pour l'enfant qu'il était.

La suite sur mon blog...
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bon livre parlant du vrai problème de la place de l'enfant dans la société de l'époque mais on se rend compte au fur et a mesure que cela arrive encore aujourd'hui
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Il y a des auteurs dont je regrette que la lecture ne soit pas obligatoire au lycée, voire en licence de Lettres ou d'Histoire. Jules Vallès, incontestablement, en fait partie. En marge des écoles et des courants de son époque, je pense même que les Historiens et critiques littéraires d'aujourd'hui peinent à lui coller une étiquette, puisqu'aucune ne convient à son éclectisme.

L'Enfant, le premier volet de la trilogie des Mémoires d'un révolté, pourrait même grandement intéresser les plus jeunes, les collégiens peut-être. Dédié « à tous ceux qui crevèrent d'ennui au collège ou qu'on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents », je me demande, qui ne s'est pas retrouvé assis, à écouter un cours dont l'intérêt le dépassait ? Qui n'a pas bêtement appris des leçons ? Qui n'a pas manqué de s'endormir en cours ?

Chose extrêmement intéressante, par la représentation des aspects ordinaires et populaires (très populaires, je ne vous le cache pas) de la vie en province, on peut éventuellement déduire que l'Enfant appartient au grand genre, si étudié, des romans réalistes. Jacques Vingtras, le narrateur, est un enfant du XIXe siècle, fougueux et turbulent, souvent malheureux au collège et incompris par ses parents dont la mère pourrait presque prendre l'apparence d'un tortionnaire. (Je vous assure, sa mère est effrayante.) le récit de sa vie est constitué de moments de profondes peines mais aussi d'épisodes tendres et cocasses car, même dans le malheur, on trouve toujours de quoi rire.

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