Phase trois : ma préférée, la rébellion !
Affalé au fond du canapé, la chaleur de l'âtre réchauffant son visage déjà empourpré par le vin, Jacques était satisfait : il avait réussi à terminer le repas sans faire de boulettes avec la nouvelle venue. Pas comme au réveillon de 2008.
Elle tremblait de tout son corps, ne sachant si elle allait tomber dans les pommes ou vomir.
Et quand elle rigole, on dirait un phoque!
Si tes belles-filles savaient que tu les compares à des poules...
J'avais toujours rêvé d'avoir des poules, comme chez ma grand-mère.
Elle s’imposait chaque jour de découvrir quelque chose de nouveau.
Pour quelqu’un qui n’aime pas les aubergines, vous ne vous êtes pas fait prier ! Alors qu’est-ce que vous en avé pensé ? demande Laura
Eh bien, d’habitude je n’aime pas vraiment les aubergines, je déteste même. Mais là, aussi surprenant que cela puisse paraître , c’était vraiment très bon. Si quelqu’un ne finit pas je suis preneur ! Et je ne dis pas ça par politesse, vous me connaissez assez pour le savoir, conclut Jacques avec un nouveau bâillement.
On ne se sépare pas quand on s'aime, alors qu'il suffit de se parler. (p.181)
Tout cela la rendait nostalgique. Pourquoi s'empêchait-elle de suivre ses envies ? Etait-ce vraiment son mari qui lui dictait inconsciemment ses faits et gestes, ou elle qui s'imposait de jouer l'épouse parfaite ? (p.106-107)