La cerise sur le gâteau

- On s’est oubliés en chemin, Nicolas.

— Si tu as envie de me cuisiner un petit truc d'ailleurs pour le dîner, sens-toi libre, mon chéri. Je m'occuperai de la baguette. Dans la boîte à pain, il n'y a plus que deux vieux croûtons.
— Comme à la maison... susurra Bernard.

La vie est un éternel emmerdement.

« Je crois que la retraite, en fin de compte, c’est vraiment la cerise sur le gâteau. »

Il n'y a pas de petits métiers, Bernard. Juste des grands imbéciles pour le penser.

Alors que Brigitte faisait un dernier câlin à sa petite-fille, celle-ci remarqua :
— Mais tu es toute salée, Mamie ! Il faut pas pleurer.

Partir en laissant très peu de choses derrière soi, c'est aussi montrer qu'on fait de la place aux autres.

Une chose était certaine : Bernard était plus heureux. Mais, les autres, pas sûr...

- Il n'y a pas de petits métiers, Bernard. Juste des grands imbéciles pour le penser, répliqua Brigitte pour le remettre un peu à sa place.

Contrairement au loto, il n𠆚vait pas tiré le gros lot. Lui, il aurait signé illico pour un “métro, boulot, dodo” à vie mais on le condamnait à la carte vermeil.