Le journal intime d'un arbre

Quelle idée originale que d'écrire un livre où l'arbre est le personnage principal !
Tristan, un poirier de 300 ans d'existence.
Tristan nous raconte sa vie en fait, et nous fait découvrir tous les passages de sa vie, il a été témoin de tellement de joies, de drames, d'événements. Incontestablement, il nous fait prendre conscience du temps qui passe.
J'ai trouvé très intéressantes les petites touches écologiques et scientifiques disséminées dans ce roman, l'auteur nous fait découvrir des éléments véridiques autour des arbres, sans tomber dans le cours de sciences (fort heureusement ;))
L'histoire de cet arbre et les histoires des humains qui lui sont associées sont émouvantes.
J'ai adoré ce livre ... malgré certains passages assez convenus et survolés.

De lecture facile, ce livre retrace un destin par un principe narratif original. Ete 2014. Plaisant.

Très belle histoire. L'idée de faire parler un arbre est très originale.
La fin est un peu précipitée, j'aurais aimé plus de pages !
Très frais, l'auteur nous rappelle que la nature était là avant nous, et que l'Humain décide malheureusement de tout, jusqu'à ce qu'un jour, nous payions le retour de bâton.

Le livre qui donne envie de planter un arbre. de laisser d'autres personnes profiter d'une ombre que nous ne verrons pas, un vrai geste sans calcul, une rareté donc.
Une écriture qui nous empêche de refermer le livre sans être impatient d'en savoir plus. C'est ma première lecture de cet auteur que je découvre tardivement car je ne suis pas de ceux qui ont l'achat compulsif de n'importe quel prix mais grâce à l'auteur lui même lors d'un passage à l'émission la grande librairie.

baume à l'ame onirique,poetique et aigre doux vs nunucherie de bisounours....pour ma part, j'ai choisi mon option...baume à l'ame et serenité...mais bon, étais peut etre dans une bonne disposition d'esprit...;-)

Didier van Cauwelaert, que l'on ne présente plus, est un auteur français né à Nice, dans une famille d'origine belge. Il est connu pour ses romans, mais il a aussi écrit des essais, des bandes dessinées, des récits, des nouvelles et des pièces de théâtre.
En 2011, il publie son 23ème roman « le journal intime d'un arbre ».
Tristan, 300 ans, est un poirier qui vient de tomber déraciné. Mais sa conscience et sa mémoire ne lui font pas défaut et il nous raconte sa vie bien remplie et toutes les personnes qui l'ont approché.
Ce récit pose Tristan, non pas comme un arbre, mais comme une personne à part entière. Il parle des relations égoïstes des hommes face à l'environnement.
C'est une histoire vraie pour Didier van Cauwelaert et ce livre est différent de ses autres écrits, car il suit les pensées et souvenirs de cet arbre déraciné.
La couverture de la version poche est magnifique dessinée par Bruno Mallart. C'est bien écrit et je vous invite à découvrir cette histoire sans tarder.

Un arbre se meurt. Dans son essence qui se dissipe, sa conscience continue d'exister et nous relate les histoires dont il fut le témoin, toutes empreintes de la folie des hommes, celle-là même qui menace son espèce. À moins que ce ne soient les arbres qui, en dispersant une hormone favorisant la dépression, régulent l'espèce humaine avant qu'elle ne détruise entièrement la Terre...

Perplexe avant d'ouvrir ce livre, j'ai accroché tout de suite !
J'ai eu un peu de mal après la disparition de l'héroïne principale...
Mais, avec cette oeuvre, Van Cauwelaert m'a vraiment envoûtée. Je ne regarde plus les arbres de la même façon à présent.
Je n'avais plus lu cet auteur depuis longtemps. Je pense vraiment y revenir !

J'ai beaucoup apprécié cette oeuvre de part son originalité et la sensation de sérénité qu'elle m'a procurée lorsque j'en ai finit la lecture.

J'ai appris beaucoup de choses sur les arbres et cela était très intéressant; bien que certains faits soient purement sortis de l'imagination de l'auteur. Ces derniers sont précisés à la fin du roman dans une sympathique explication de l'auteur qui relate son lien avec ce récit.

Malgré la plume magnifique de l'auteur, j'ai eu un peu de mal à m'attacher aux personnages autres que le narrateur. Je ne sais pas en expliquer la raison; ils m'ont semblé si réalistes avec leur dose de défauts et de mauvaises décisions que cela me les rendait repoussants.

Cette lecture représente pour moi une expérience très particulière. En effet, maintenant que j'ai terminé ma lecture, je ne vois plus les arbres et les plantes de la même façon étrangement. J'ai eu l'impression, tout comme Tristan le poirier, de faire partie du quotidien des personnages qui s'étale sur de longues années, en étant simple observateur.

Je ressors songeuse de cette lecture qui m'a fait m'interroger sur la vie, la mort, l'amour, le succès et les choix et aléas propres à une vie humaine.

Encore un petit bijou de Didier van Cauwelaert- l''histoire originale ouvre la fenêtre vers un mosaïque de petites histoire de vie avec pour fil conducteur que cet arbre -- de l 'émotion de l 'humour de la mélancolie .....
Un passage sur l 'affaire Dreyffus vraiment fabulent d'imagination et de perspicacité .....La Nature devient reine pour s'armer contre le virus humain à travers les arbres ....à lire