Le journal intime d'un arbre

Histoire, botanique, amour et sociologie se croisent et se mêlent telles des racines dans ce beau et court roman de Didier van Cauwelaert sous une plume légère et agréable.
Le parfait roman d'été à lire, si possible, à l'ombre d'un arbre afin de rendre les hypothèses plausibles et de porter un regard neuf et curieux sur nos voisins végétaux....

Une belle intention : l'histoire d'un arbre racontée par lui même (l'arbre).
Ça tient la route, ça divertit. On y sent presque un message écologique.
Bref, c'est court, pas trop mal écrit et assez original pour me faire sourire quand j'y repense !
Un bon "livre de plage", ou un "livre de train".

Qui à part Didier van Cauweleart pouvait penser écrire le journal d'un arbre! du grand art!!

Ce court roman se lit d'une traite. Entre poésie et philosophie, il nous éveille à la nature. le thème est audacieux et le point de vu est très original. Cette histoire nous force à regarder d'un oeil nouveau le vieil arbre au fond du jardin dont on voulait se débarrasser. N'ayant pas apprécié « L'éducation d'une fée », ce livre m'a réconciliée avec Didier van Cauwelaert.

Comme à chaque fois, l'auteur me surprend par son humour et ses jeux de mots... j'adore!. La vie d'un arbre témoin de l'histoire depuis 300 ans, une histoire d'amour, les sentiments des hommes, femmes, enfants racontée avec délicatesse et tendresse. Au terme de la lecture, ma vision des arbres est différente! Beaucoup d'imagination!

En tant qu'homme, j'ai envie de dire qu'après la lecture de ce roman, car c'est un roman, se soulager contre un arbre, on peut y réfléchir à deux fois.
Le titre est racoleur et à la fois il apporte une crainte ; celle de penser que la lecture sera convenue, ennuyeuse et sans surprise. Fort heureusement, ce n'est pas le cas, Il s'agit beaucoup plus d'événements de la vie des humains vu par un poirier. On y trouve par exemple une page de l'histoire Dreyfus. Et il aura, un passage important dans la vie de cet arbre, celui de Manon qui croisera Yannis.
Voilà, ce poirier nous fait traverser des époques (n'oublions pas qu'il a été planté sous Louis XV),
Vite lu et agréable à lire.

Ce livre donne à réfléchir, nous fait rêver et nous apprend une foule de choses dont l'auteur nous aide trier le bon grain de l'ivraie en postface. Malheureusement, le récit est gâché par sa fin, avec le recours au judaïsme, à un chaman homosexuel et à la science-fiction (l'histoire se termine en 2074), donnant l'impression que l'auteur ne savait comment achever l'existence du fameux poirier.

J'ai des auteurs, vers lesquels je reviens toujours. Même si je n'aime pas forcément tous ses livres. C'est toujours très original, moi j'aime bien ce côté que l'on peut communiquer avec l'au delà dans beaucoup de ses romans. J'ai beaucoup aimé la façon de traiter l'histoire et de glisser des petites expressions avec "le bois" et autre petits clins d'oeil. Tout ça sur fond écologie bien sûr comme c'est bien la mode de nos jours. Et en plus j'ai appris pleins de choses !! sur la nature et d'autres sujets abordés !

J'avais envie de me plonger dans un des livres de Didier van Cauwelaert, le moins populaire mais le plus élégant.
J'ai choisi ce livre pour sa belle couverture, et pour son histoire, écrite toute en émotion avec brio. La plume de l'auteur nous immerge dans la conscience et dans la mémoire de Tristan, 300 ans, déraciné au levée du jour, laissant le lecteur écouter un arbre fruitier parlé.
Se transposer à la place d'un arbre, définir les langages secrets et des humains vus par "un poirier" quelle idée bizarre mais tellement addictive, Mr Cauwelaert j'aime vous lire...