Les témoins de la mariée

Un très beau roman qui parle d'amitié, et d'amour... Une histoire un peu extra-ordinaire où les personnages se révèlent peu à peu. J'ai beaucoup aimé!!!

J'ai quasiment tout aimé dans ce livre : l'histoire originale, que l'on suit à travers le regard des quatre personnages principaux ; le rythme de la narration qui distille les informations au fur et à mesure, de sorte que l'intérêt du lecteur soit maintenu du début à la fin, ménageant suspense et rebondissements. Un style agréable, également. le petit élément qui m'a déplu concerne peut-être un point de détail : il s'agit de la transformation physique d'un personnage, "obligée" de passer par la case chirurgie esthétique pour plaire aux autres. Je n'ai pas tellement compris cette nécessité, l'ai trouvée assez peu crédible et de mauvais goût compte tenu du message qu'elle envoie. Hormis cet élément, j'ai passé un très bon moment de lecture divertissante.

Petit roman vite lu, frais, délassant! On se demande qui manipule qui et on reste un peu sur notre faim. Un bon Van Cauwelaert mais pas le meilleur pour moi!

Si l'idée de départ de ce roman m'avait aguichée, au final je n'ai pas aimé le dernier opus de M. van Cauwelaert. Je l'ai trouvé mièvre, convenu, d'une fausse modernité. Aucun intérêt dans cette histoire qui met en scène des gens tous plus névrosés les uns que les autres... Désolée, j'avais pourtant apprécié certains titres de l'écrivain il y a quelques années...

Ce roman n'est pas larmoyant, contrairement à ce que le deuil du meilleur ami peut induire comme pensées. Ce roman est la découverte de la mariée tour à tour exotique, séduisante, brillante, douce, juste par quatre personnes : les quatre meilleurs amis du marié. J'ai adoré ce livre pour plein de raisons. Premièrement, il est agréable de voir les quatre points de vue en passant par les quatre narrateurs que sont les amis du marié ; on découvre leurs personnalités et des dimensions différentes de la réalité. Deuxièmement, on ne s'ennuie pas un instant, la plume est légère, subtile, nous amène sans en avoir l'air plus loin dans l'intrigue, les mots sont savamment utilisés. Troisièmement, découvrir une personne en ayant non pas un mais quatre points de vue est passionnant. Quatrièmement, tout se déroule avec une mécanique bien huilée, c'est un thriller où on se demande comment ça finira. On le finit avec l'envie furieuse de rencontrer Yun-Xiang.

Marc, véritable Don Juan, a décidé de se marier avec Yun-Xiang, une chinoise à l'apparence banale. Ses quatre meilleurs amis : Hermann, Jean-Claude, Marlène et Lucas, n'en reviennent pas. Alors quand Marc meurt subitement dans un accident de voiture, les quatres amis ne savent pas quoi faire : Faut-il l'annoncer directement à la future épouse ou la préparer petit à petit à l'idée ? Mais qui est-elle vraiment en fin de compte ?

Ce livre m'a été prêté par une de mes lectrices, un comble pour une bibliothécaire ! ^^ Nous avons à peu près les mêmes goûts littéraires et je dois dire que j'avais envie de lire un roman de cet auteur, que je qualifiais auparavant d'auteur du terroir (genre que je n'affectionne pas vraiment...). Bref, j'ai été ravie de découvrir que je m'étais trompé et que cette histoire contemporaine m'avais plu.

L'histoire de base est bien trouvé : un mariage peu crédible qui s'annonce, un bouleversement mortel et enfin une prise de décision à prendre ! C'est un peu comme cela que le roman pourrait se découper. Mais l'auteur ne s'attache pas à cette manière de faire, mais préfère au contraire laisser la voix aux différents narrateurs, à savoir les quatre amis. le lecteur a la possibilité de se mettre à la place des quatres personnages afin de mieux cerner le personnage le plus mystérieux de tous à savoir la future mariée Yun-Xiang !

En effet, Hermann, Jean-Claude, Marlène et Lucas ne la connaissent pas avant de la voir débarquer à l'aéroport. Marc ne leur a montré qu'une photo qui les avait laisser perplexe. Leur ami était un séducteur né et avait toujours des conquêtes sublimes à ses côtés. La photo de Yun Xiang laissé apparaitre une jeune femme au visage banale. Quel choc pour les témoins de découvrir une femme refaite de la tête au pied ! A partir de là, les soupçons et les doutes s'immiscent parmi la bande d'amis ! Qui est-elle vraiment ?

L'auteur s'amuse de nous et laisse son lectorat réaliser plusieurs hypothèses jusqu'au dénouement final ! Un final que je n'avais justement pas vu venir et qui plaira ou non selon les cas !
Ce roman se lit vraiment comme un policier et ce petit côté enquête m'a plu mais aussi surprise.

Concernant les personnages, ils sont différents les un des autres. Malgré tout je n'ai pas forcément réussi à m'attacher à eux. Je n'ai pas aimé le côté profiteur et dépendant de chaque amis de Marc.

Bref, un roman très court qui m'a surprise par sa construction aboutie et réussie !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..

« Formidable et drôle, bouleversant et insolite… ». est une des accroches de la quatrième de couverture qui résume assez bien ce bouquin.
Quatre amis, un salaud (le frère du futur) et une fiancée qui arrive de Chine que les quatre amis accueilleront à l'aéroport avec la dure mission de la préparer à la dure nouvelle du décès par accident de son futur époux, photographe et riche….
L'histoire est construite comme une course de relais entre les quatre amis aux yeux desquels l'auteur va confier à chacun le soin du poursuivre dans le récit. Méthode bénie par le lecteur qui va progresser avec à travers le vécu et l'humeur de chacun mais aussi aura la révélation de secrets révélés à lui seul par Yun.
Tout au long de cette belle histoire le lecteur aura cette question en tête « Qui est vraiment Yun Xiang ? »
185 pages qui sont vite lues et laissent une belle impression de plaisir de lecture.

Hermann Banyuls, ainsi nommé parce qu'il a été découvert nourrisson près de ce vignoble, Jean-Claude, divorcé, père d'une fille de douze ans qu'il ne supporte pas et en dépression, Marlène, une galeriste de 39 ans et Lucas, grand reporter qui milite pour l'indépendance du Tibet, devenu handicapé quelques années auparavant, sont les fidèles amis de Marc dont ils dépendent étroitement. Ce dernier leur annonce brutalement son projet de mariage avec une jeune Chinoise alors qu'il semblait voué au célibat ; mais il meurt la veille du mariage dans un accident de voiture. Reste alors pour les quatre amis une mission délicate : accueillir la fiancée qui ignore tout et lui révéler la nouvelle avec le plus de ménagement possible.

Ce qui aurait pu être un mélodrame larmoyant tient finalement plus de la comédie grâce à un style tonique et humoristique. Cependant, ce roman s'est avéré une déception pour moi ; les personnages, quoiqu'assez différents les uns des autres et dotés chacun d'une personnalité particulière, ne m'ont pas semblé attachants et j'ai trouvé l'intrigue un peu banale et relativement convenue. Malgré quelques bons mots (« Au fil des heures passées avec Yun, Marc devenait de moins en moins mort. » ; « Personnellement, ce serait un grand honneur pour la Chine qu'une ancienne voiture officielle de la Couronne britannique soit propulsée par des ordures en fermentation. » ; « Quand il nous rebattait les oreilles avec son ex, à chaque dîner, c'était une fée sous hypnose, un Tanagra victime d'un sortilège, une Belle au bois dormant envoûtée par une sorcière prépubère. », je n'ai pas du tout accroché à cette histoire.

Je retiendrai cet auteur pour Un aller simple et La nuit dernière au XV° siècle qui sont pour moi ses meilleures oeuvres et j'avoue avoir été déçue à plusieurs reprises par les autres.

La fourmi du bonheur
Clin d'oeil aux coaches de tout poil:
Elle ne pouvait-être que chinoise cette une fourmi du bonheur, au pays des cigales désenchantées. Notre Occident est fatigué, Didier van Cauwelaert cherche l'inspiration outre Tibet. Il emprunte la sagesse des uns, la détermination des autres, ouvre des portes à nos questions. Un livre doit vous hérisser de points d'interrogation a dit Jean Cocteau. La Chine sera-telle une dangereuse Lorelei ou une approche nouvelle qui aide à la recréation, au renouvellement… le rituel de l'enterrement de papier de Marc ouvre-t-il sur le bonheur de ses amis à qui manquait le courage, l'indépendance d'esprit , l'entreprise… englués dans le confort occidental de l'état providence ? Il ouvre pour la jeune chinoise sur la liberté et la créativité, elle qui esclave vivote dans un atelier de misère et doit se cacher de la police de la pensée. Cette cérémonie très sérieuse mais à la fois drôle pour nous, nous séparede ceux qui nous ont fait naître. Mais comment se faire naître si ce n'est au contact de l'autre ? Seule option, sinon c'est la mort ! le parler de la fable est succulent : cascades de réflexions humoristiques, jaillissements de fantaisie, images surréalistes, scènes burlesques, atmosphère de mousquetaires, tous pour un, un pour tous, les copains d'abord. La mort est battue par la générosité largement consentie et l'amitié in défectible. Que la chinoise manipule ou non, ce n'est pas cela l'important, l'important c'est le respect mutuel de l'autre… Quatre voix qui se complètent et se confondent dans un ode à la vie….à la résilience. Qu'importe s'il y a un chef d'orchestre choisi par l'incomparable défunt, 'capteur d'âmes au delà des apparences' ! Les cendres légères ont recréé l'espoir … réinventé le bonheur.




Lien : http://artsrtlettres.ning.co..

Au tiers du bouquin, l'histoire me semblait tirée par les cheveux, un peu "too much". Mais heureusement, comme j'ai aimé les romans précédents de van Cauwelaert, j'ai continué ma lecture. Et ma foi, au final, cela tient la route. Allez 3 sur 5, pour l'incitation à vivre vraiment sa vie, à ne pas la vivre par procuration

PhiL / Délire de Lire, Ciney