L'inconnue du 17 mars

je ne peux que vous conseiller de lire ce roman, qui remue beaucoup de choses en nous, qui est à la fois débordant d'espoir, mais aussi pessimiste sur notre présent. C'est un roman qui nous fait réfléchir, qui nous fait surtout nous remettre en question, et cela par le biais de la science-fiction. C'est un titre original mené d'une main de maître, qui est à la fois émouvant, mais aussi une critique profonde de l'humanité. Il est mis sur la quatrième de couverture que c'est un conte philosophique, et je suis finalement d'accord avec cette appellation, cette histoire ressemblant finalement à un conte, et étant bien philosophique par de nombreux aspects.
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Au début je n'ai pas fait le rapprochement avec la date du confinement. Et puis quand j'ai vu que c'était le sujet je me suis dit, "ah il n'a pas perdu de temps pour faire un livre sur le sujet" plutôt dans l'esprit commercial. Mais c'est une vraie bonne surprise !!! j'aime bien cet auteur pour son originalité dans ses histoires et encore une fois il ne démérite pas, j'ai adoré sa façon de voir les choses étant moi même au coeur du sujet par mon métier. Je l'ai dévoré en 3h. Vive le confinement !!

C'est tout bête l'intérêt des fois qu'on porte à un écrivain ou à un livre. Je lis parfois des avis de lecteurs qui demandent conseil pour tel livre, qui ne savent pas trop quelle sera leur prochaine lecture...

De Didier van Cauwelaert, j'ai lu quoi Les Abeilles parce que j'aime les abeilles et j'avais trouvé génial qu'un écrivain adulé des beaux esprits -c'est l'idée que je m'en faisais- en pince pour les abeilles. Et puis, c'en est resté là. Probablement que la Belgique ne me revenait pas trop, je bloquais sur la Belgique, et puis la Belgique est devenue, la Flandre plus exactement est devenue un de mes meilleurs itinéraires touristiques (*). J'en rêve la nuit.

Et puis ce matin, j'ai flippé pour lui chez Praud, où il se trouve être à la tête d'une croisade en faveur des libraires qui ne peuvent que crever selon ce gouv d'irresponsables.

Didier van Cauwelaert m'a fait forte impression, il "mouille sa chemise" comme lui a fait remarquer le pétillant animateur, au milieu d'une ambiance surfaite d'artistes qui ne bougent même pas leur cul, plus prêt à bondir dans le passé pour des causes humanitaristes.

J'ai trouvé l'écrivain courageux et porteur d'un discours sensé, charpenté, et pugnace, chose qui manquait bien dans ce marigot à sec depuis de nombreuses années pour ce qui est de la défense du petit commerce et des indépendants.

Oui j'ai trouvé qu'il s'exprimait très bien, que je retrouve une partie de mes convictions dans l'engagement de cet artiste improvisé un jour et plus qu'un jour noble défenseur d'une cause qui en vaut la peine, et bien sûr de mes goûts littéraires, et je vais donc le lire.

(*) Façon de parler, car je préfère sans les touristes.

Il s'agit d'un conte philosophique sur fond d'actualité: le Coronavirus. Mais pas que...
J'aime assez ces romans où la fin nous laisse sur une interrogation, et sur deux explications possibles pour ceux qui ne veulent pas admettre l'irrationnel ; un peu comme dans "La Vénus d'Ille" , de Mérimée.
Encore que, ici, l'aspect est plus tranché, car il n'est pas évoqué de réponse rationnelle.

A lire ; ce n'est pas du temps perdu.

17 mars 2020, alors que la pandémie mondiale obige les français à se confiner, Lucas, ancien professeur devenu sdf, est renversé dans la rue. Pour lui, commence une aventure incroyable.
Outre son imagination toujours incroyable' Didier van Cauwelaert signe un roman positif plein d'espoir. Une histoire courte qui donne à réfléchir sur le monde d'aujourd'hui.

Je suis tombée totalement par hasard sur ce livre! Adepte de cet auteur, j'ai foncé tête baissée.
Et vu le sujet du roman (le 1er confinement), je trouve qu'il était de circonstances pour le lire en ce moment!!

Comme à chaque fois, le décor et le style sont rapidement plantés.
Les événements forment un rythme assez soutenu mais sans être dans une course infernale. Les lieux sont écrits avec de l'authenticité.
Tout est réalité par rapport à ce que l'on a vécu: quelques subtilités sont perçues en lien avec notre gestion de crise et comme celle-ci est encore très récente cela parle beaucoup; à voir dans quelques années si cela sera encore aussi flagrant. le message est fort et donnerait presque l'illusion que l'auteur règle ses comptes avec le gouvernement ou alors cherche-t-il à provoquer le lecteur pour réagir plus vite que ce n'est le cas face à cette situation? Des passages sont glaçants puisqu'ils datent des années 80 mais semblent être une prédiction...
Et finalement, les actions se déroulent à un point où l'on voit que le réel laisse place au fantastique: cela m'a quelque peu gênée et les explications sont simplistes... Il aurait peut-être fallu plus de pages pour que certains aspects soient moins survolés.
Le suspens quant à lui ne se fait pas attendre! J'ai eu l'impression en une page de balayer les 130 premières et cela met le doute jusqu'à la dernière phrase. le final avec l'un des personnages est un peu cliché, mais bon...

Un moment au coeur du confinement et qui rappelle notre triste réalité! Une autre lecture de cette crise.

Au coeur de l'été, plus précisément une nuit du mois d'août, entre deux confinements, j'ai eu le plaisir de me plonger dans la lecture de « L'inconnue du 17 mars », le nouveau roman du célèbre écrivain Didier van Cauwelaert.

Si le titre peut encore laisser un léger doute quant à un lien avec l'actualité de mars 2020, le résumé le fait chuter en annonçant « le 17mars 2020, par la grâce d'un virus, un sans-abri se retrouve confiné avec une créature de rêve ».

Un roman sur le confinement. C'était attendu que cela arriverait, qu'un romancier ou qu'une écrivaine se servirait de ce terreau pour tenter quelque chose.

Ma première réaction fut d'avoir un moment d'inquiétude quant au côté casse-gueule de l'exercice. J'espérais ne pas avoir une sorte de journal de confiné, pas plus qu'un ouvrage triste et rigide…

Mais, dès les premières pages, j'ai su que cette lecture allait me plaire, que j'allais m'accrocher à Audrey, Lucas, Amandine, Solange,…

Puis, il y a cette plongée au coeur de l'univers « cauwelartien » fait de bâtisses à l'abandon, de veilles voitures sentant le cuir des banquettes et le bois du tableau de bord, d'arbres ayant traversé les siècles, de mystères,…

Avec ce énième roman, Didier van Cauwelaert prouve une nouvelle fois qu'il est un raconteur d'histoires qui a su conserver en lui l'enfant, l'adolescent, le jeune écrivant, l'auteur primé qu'il fut et qu'il est encore, et que c'est la cohabitation de tous ces états qui lui permet de sortir ces livres si particuliers.En effet, c'est un « vrai » Didier van Cauwelaert. Il en contient les éléments, l'humour, son regard particulier posé sur l'existence.

Par certain aspects, on retrouve sa plume de la fin des années nonante, et plus particulièrement celle de Corps étranger. Mais attention, n'allez pas croire qu'il pratique le recyclage, ce sont simplement ces thèmes qui continuent de l'habiter et qui mûrissent en son for intérieur.

Parler de Audrey, ce serait risquer d'en dévoiler trop, je ne peux donc que vous conseiller la lecture de ce roman. Allez-y, plongez dans ces 168 pages de mystères, de tendresse et d'amour au bout desquelles vous aurez peut-être rencontré Audrey…

Du Champ-de-Mars au château de la Sauvetière, de 1998 à 2020, de la banquette de la Jaguar Mark Ten à celle de la Peugeot 3008, Didier van Cauwelaert nous emmène dans une incroyable balade entre passé, présent et avenir, entre rêves et réalités, nous montrant qu'il est bel et bien l'écrivain de nombreux possibles.

Vous l'aurez compris, je vous conseille la lecture de ce livre et si vous l'achetez, surtout, faîtes le via votre libraire et non une grosse plate-forme !

François-Xavier van Caulaert – Chroniqueur
Lien : https://lesplaisirsdemarcpag..

Une fois n'est pas coutume c'est un VanCau qui m'a ennuyé. le thème du covid déjà me fatigue mais si on ajoute en plus les théories du complot je jette l'éponge. J'ai tenu jusqu'au bout car ce roman a une qualité c'est qu'il est court.

Voici le premier roman que je lis de cet auteur, alors qu'il a à son actif plus d'une trentaine de livres.
L'auteur va utiliser un sujet d'actualité qui est la covid19, vous allez vous dire oh là là pas encore là-dessus, et je vous comprends car c'est sans cesse au infos, sur le net...mais seulement l'auteur va utiliser une approche différente de la maladie en elle-même mais sa cause.
Ce roman est à la drôle, émouvant. L'auteur nous emmène très loin dans son conte philosophique et surtout il nous fait repenser à notre façon de vivre et de consommer.
Alors, oui ce livre va vous refaire penser à la période du confinement mais je vous assure que vous passerez un très bon moment en sa compagnie.

Didier van Cauwelaert est un auteur dont j'aime beaucoup certains romans.
Celui-ci a de grandes qualités. Sur le sujet brûlant du Coronavirus, l'auteur nous livre une réflexion philosophique qui m'a conquise. Et pourtant, si je n'avais pas reçu ce livre en cadeau, je n'aurais jamais acheté ce livre tant j'ai envie de me déconnecter de ce contexte anxiogène. Bref, une belle réussite sur ce thème !
Pour le surplus, l'histoire ne m'a pas vraiment convaincue. Quand le roman verse finalement dans le fantastique, ça n'arrange rien à mon attrait pour l'histoire.
Je ne regrette cependant pas cette lecture. Il suffit de voir le nombre de citations que j'ai retenues !

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