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3,29

sur 223 notes
Se changer les idées en lisant une fiction sur la Covid-19, il fallait que ce soit Didier van Cauwelaert qui me le propose pour que j'accepte. J'aime bien cet auteur. La lecture de ses ouvrages n'est jamais ennuyeuse ni aride, car elle est à la fois fluide, et haletante. de ce 17 mars 2020, date pour nous tous du grand renfermement, Didier van Cauwelaert fait donc le début d' une histoire qui de la réalité la plus dramatique nous tire peu à peu vers l'improbable, puis vers le supra naturel. Une romanesque histoire d'amour interrompue se métamorphose peu à peu, comme une suite de fondus-enchaînés, en fable fantastico-philosophique sur la place réelle de l'espèce humaine.Un seul bémol : le discours militant, et un regrettable inflêchissement complotiste qui gâche le poétique personnage de l'inconnue. Pour le récit lui-même, la virtuosité demeure jusqu'à la dernière page, et la fin elliptique du roman. Une belle surprise de rentrée, reçue en cadeau de Noël, et lue en une journée, avec plaisir.
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Didier van Cauwelaert est un auteur dont j'aime beaucoup certains romans.
Celui-ci a de grandes qualités. Sur le sujet brûlant du Coronavirus, l'auteur nous livre une réflexion philosophique qui m'a conquise. Et pourtant, si je n'avais pas reçu ce livre en cadeau, je n'aurais jamais acheté ce livre tant j'ai envie de me déconnecter de ce contexte anxiogène. Bref, une belle réussite sur ce thème !
Pour le surplus, l'histoire ne m'a pas vraiment convaincue. Quand le roman verse finalement dans le fantastique, ça n'arrange rien à mon attrait pour l'histoire.
Je ne regrette cependant pas cette lecture. Il suffit de voir le nombre de citations que j'ai retenues !

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Le 17 mars 2020. Je pense que ni vous ni moi n'oublierons cette date de sitôt… Ce fameux mardi matin marquait ces derniers instants de préparation au confinement – jusque là vaste concept encore non expérimenté. Une nouvelle organisation dans l'appartement pour que chacun puisse télétravailler à son poste sans gêner l'autre. Une propulsion vers l'inconnu: finalement, nous n'avons jamais le temps de prendre le temps d'être à la maison… Ce roman est un écho au confinement et son histoire relate ces derniers évènements que nous avons tous connus. J'avais hâte de lire ce livre, si proche de nous par cette situation…

Lucas était prof, avait une femme. Mais ça, c'était avant. Aujourd'hui il est SDF et apprend comme tous les français qu'à partir du 17 mars, il sera confiné. Un paradoxe alors qu'il vit dehors toute l'année. Mais un accident va bouleverser cette nouvelle période. Il se fait renverser par une voiture, et se retrouve avec son amour de jeunesse dans sa maison d'enfance… Comment est-ce possible ? Quelle tournure va prendre le confinement ?

Un roman qui vous replonge à la fois dans cette période de confinement, et qui vous permet de prendre le recul nécessaire sur son origine. Entre réalité et science-fiction, l'auteur nous engage à repenser notre façon de vivre et de consommer.
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C'est tout bête l'intérêt des fois qu'on porte à un écrivain ou à un livre. Je lis parfois des avis de lecteurs qui demandent conseil pour tel livre, qui ne savent pas trop quelle sera leur prochaine lecture...

De Didier van Cauwelaert, j'ai lu quoi Les Abeilles parce que j'aime les abeilles et j'avais trouvé génial qu'un écrivain adulé des beaux esprits -c'est l'idée que je m'en faisais- en pince pour les abeilles. Et puis, c'en est resté là. Probablement que la Belgique ne me revenait pas trop, je bloquais sur la Belgique, et puis la Belgique est devenue, la Flandre plus exactement est devenue un de mes meilleurs itinéraires touristiques (*). J'en rêve la nuit.

Et puis ce matin, j'ai flippé pour lui chez Praud, où il se trouve être à la tête d'une croisade en faveur des libraires qui ne peuvent que crever selon ce gouv d'irresponsables.

Didier van Cauwelaert m'a fait forte impression, il "mouille sa chemise" comme lui a fait remarquer le pétillant animateur, au milieu d'une ambiance surfaite d'artistes qui ne bougent même pas leur cul, plus prêt à bondir dans le passé pour des causes humanitaristes.

J'ai trouvé l'écrivain courageux et porteur d'un discours sensé, charpenté, et pugnace, chose qui manquait bien dans ce marigot à sec depuis de nombreuses années pour ce qui est de la défense du petit commerce et des indépendants.

Oui j'ai trouvé qu'il s'exprimait très bien, que je retrouve une partie de mes convictions dans l'engagement de cet artiste improvisé un jour et plus qu'un jour noble défenseur d'une cause qui en vaut la peine, et bien sûr de mes goûts littéraires, et je vais donc le lire.

(*) Façon de parler, car je préfère sans les touristes.
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Le 17 mars 2020, la France est placée en confinement pour éviter que le virus du coronavirus ne se répande trop vite. Ce jour-là, Lucas Norden, 38 ans, SDF depuis quelque temps, se fait renverser par une voiture. Quand il se réveille, il est dans un véhicule avec Audrey, son premier amour, qui en fait est décédée depuis des années. Elle l'emmène dans le château où il a passé son enfance avant qu'un terrible drame ne l'en chasse. Elle lui dit qu'elle est revenue de l'au-delà parce qu'il doit sauver l'humanité et retrouver la recette inventée par son parrain pour éradiquer les maladies et donc éliminer le Covid. Lucas est très perturbé par cette révélation, se demandant s'il n'est pas victime d'une supercherie. Parallèlement, Audrey s'efface peu à peu et Lucas se retrouve seul. Il se réveille à l'hôpital...

J'étais curieuse de découvrir ce court roman de Didier van Cauwelaert dont j'ai lu plusieurs livres. Celui-ci m'a d'autant plus interpelée qu'il a pour thème l'actualité et plus spécialement le Covid et je trouvais cela intéressant de voir la façon dont un auteur célèbre l'abordait.
Si le début du roman m'a plu par son côté réaliste, dès que je suis rentrée dans le vif du sujet avec les révélations de la jeune femme, j'ai été déçue car pour moi c'est trop invraisemblable et surréaliste. D'ailleurs, je n'ai pas tellement compris comment fonctionnait cette machine miraculeuse et tout ce qui se passe ensuite m'a peu touchée. Je m'attendais à autre chose aussi, je pense.
L'histoire d'amour revécue entre Lucas et Audrey a été aussi moins palpitante que ce que j'en imaginais.
La fin du roman ne m'a pas plus convaincue, je l'ai trouvée comme les trois quarts du livre, sans grand intérêt.
Je suis donc déçue par ce roman que j'imaginais bien différent.
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Embarquez dans ce conte philosophique, actuel plus que jamais, aux côtés de Lucas, sans-abri, qui, le 17 mars 2020, se retrouvera confiné dans une maison abandonnée avec ce qui ressemble à son premier amour. Imposture ou manipulation ? Qui est réellement cette femme ?

Etrange, fut mon premier sentiment. N'y voyez rien de négatif, loin de là. J'aime beaucoup.

Ce livre me permet de voir la pandémie et le confinement autrement, de pousser ma réflexion. Je sors de ma zone de confort.

Je n'aurais pas voulu que ce conte soit plus long ou même plus court. 170 pages, c'est ce qu'il fallait.

Je suis agréablement surprise par la chute ! Elle me plaît vraiment, l'auteur a visé juste.

Au départ un peu sceptique d'arriver dans un roman axé pandémie et confinement, je ressors de ma lecture ravie. Il se lit en une fois, sans temps mort.

Je vous conseille ce livre, j'ai passé un agréable moment parfois surréaliste !

Lien : https://livresquement-djusti..
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Un petit roman lu en une après-midi (170 pages) le narrateur est un sans-abri, l'action se passe le 17 mars 2020 le jour du confinement.
Ce livre m'a beaucoup fait rire puisqu'il mélange sur un ton ironique (à moins que ce ne soit que moi qui ai vu de l'ironie) toutes les croyances qui existe autour de, en vrac, le coronavirus, la chloroquine, la 5G, les extraterrestres,…
Tour à tour le narrateur croit revivre son adolescence (à la Ddass à partir de ses 16 ans suite à la mort de ses parents), son mariage avec Amandine, ses difficultés avec l'éducation nationale (il est prof de collège pendant 10 ans)
Un roman donc pas sérieux du tout mais qui m'a énormément fait rire (les théories du complot me font rire)
Je me demande si c'était vraiment le but de l'auteur : faire rire ?
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Pandémie, philosophie, fantasy.. voilà les ingrédients de ce court récit que Didier van Cauwelaert réussit à combiner pour former une fable intéressante et divertissante malgré la thématique.

Lorsque le 17 mars 2020, le confinement généralisé est déclaré, quelle est la situation des SDF face à cette situation inédite ? Lucas, SDF, depuis quelques mois seulement ne veut pas se laisser enfermer. Ainsi, lorsqu'il aperçoit un véhicule de police faisant le recensement des sans abris, il fuit, et se fait percuter par un véhicule.
La conductrice le récupère et l'emmène étrangement sur les lieux de son enfance.
Il n'y est pas revenu depuis de nombreuses années, depuis la mort violente de ses parents.
Lucas comprend vite que cette inconnue connaît beaucoup de choses de son passé, elle ne s'en cache pas. D'ailleurs son étrange ressemblance avec son amour de jeunesse est troublante.

Cette inconnue venue d'un autre espace temps, d'une autre civilisation compte sur Lucas pour sauver le monde. le virus est en réalité une opportunité pour que les hommes prennent enfin conscience du danger que représente leur mode de vie, la croissance et leurs effets dévastateurs sur la planète.

Lucas va devoir affronter ses souvenirs et son traumatisme.
L'écriture de Didier van Cauwelaert est toujours un régal !
Un bon moment de lecture.



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Didier VAN CAUWELAERT. L'inconnue du 17 mars.

Un roman sur le Covid-19, publié en plein confinement. Un moyen de nous distraire et de nous présenter de façon humoristique la mise en quarantaine, non seulement de la France mais du monde entier. Alors que la population est soumise à des restrictions sévères et contrôlées, seuls les SDF ont la possibilité d'aller et venir selon leurs habitudes. Les parisiens ont fui, dès l'annonce présidentielle leurs appartements et se sont réfugiés, qui à la campagne, qui au bord de la mer, ou à la montagne, dans leurs résidences secondaires. Oui, mais celui qui ne possède rien ne peut rien abandonner. Il n'est privé de peu de choses. La roue continue à tourner....

Sous la forme de ce conte philosophique, Didier décrit les affres subis par un professeur devenu SDF et le rêve qui l'occupe nous plonge dans son passé. Il revit son adolescence, son amour perdu et sa descente aux enfers. Grâce à cette mise entre parenthèse, retrouvera-t-il sa vie d'antan, son travail, l'amour ? Pourra-t-il se réinsérer dans la vie sociale ? Nous devrions tous réfléchir à notre façon de vivre, non seulement avec nous-mêmes mais surtout avec les autres. ( 03/07/2021).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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Émouvant, drôle, et surtout beaucoup plus profond qu'on pourrait le croire au premier abord.
Lire Didier van Cauwelaert c'est toujours une petite aventure, et c'est, bien souvent, aussi une expérience originale.
Avec son nouveau roman, L'Inconnue du 17 Mars, il le démontre une nouvelle fois.

S'attaquer au problème de la Covid-19, pas mal d'auteurs l'ont tenté ces derniers mois. Avec un sujet aussi actuel, et surtout toujours aussi présent dans nos vies, ce n'est pas forcément un exercice facile, puisqu'il faut bien admettre que nous tous notre avis bien personnel sur la question.

Mais l'auteur parvient tout de même, une fois de plus, à nous raconter une histoire aussi extraordinaire (au premier sens du terme) que profondément originale.
Et, par dessus tout, à nous proposer une approche différente non pas de la maladie en elle-même, mais de sa cause.

Lucas est devenu sans-abri suite à un désastreux concours de circonstances. Au matin du 17 mars, ce SDF amoureux des livres attend calmement la mise en place du confinement. Que compte t-on faire pour les gens « comme lui » ?
Ce questionnement va être, par la force des choses, remis à plus tard, puisqu'en traversant la rue, il va se faire renverser.
Mais le plus étonnent l'attend quand il reprend ses esprits à l'intérieur du véhicule : la personne qui l'a renversé n'est autre que son ex petite amie, perdue de vue depuis 20 ans.
Alors qu'ils se retrouvent tous les deux à aller dans son ancienne maison de famille, où un drame affreux s'est déroulé, Lucas commence à comprendre que le hasard n'est pour rien dans la subite réapparition d'Audrey.
Mais pourquoi ? Qu'est-ce que lui, l'ancien prof jeté en pâture à la vindicte populaire, pourrait bien faire pour elle et pour... le monde ?

Il est noté, sur la quatrième de couverture, que nous sommes ici devant un conte philosophique, et c'est exactement ça.
Didier van Cauwelaert va loin, et nous y amène avec lui.

Pour le suivre, et apprécier le voyage, il va cependant falloir que lecteur accepte d'ouvrir son imagination, d'élargir le champ des possibles communément admis.

Et parfois, ça fait furieusement du bien, de regarder plus loin, et autrement.
À découvrir !
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