Western prend place dans la seconde moitié du XIXe entre le Wyoming et le Kansas. A une époque où le chemin de fer s'installe, où l'on recherche morts ou vifs les « outlaws », où les Indiens commencent à être parquer dans les réserves des « Badlands » (ce qui est assez drôle car ce contexte fait écho au roman que je lis actuellement,
La dernière frontière d'
Howard Fast).
C'est une histoire de filiation, de famille et d'héritage. Une histoire de cupidité, de jalousie et de vengeance. Un véritable
western comme on l'attend au titre : une fine gâchette (manchotte), un ranch, des bandits, des meurtres et des complots.
Le travail de
Rosinski colle très bien avec l'histoire, les tons bruns, jaunes, gris ou noirs dominent dans une histoire où pèsent les secrets et plane l'ombre de la mort. Cependant, malgré ce scénario qui se veut effrayant, tragique, je n'ai pas ressenti ce genre d'émotions.
C'est un divertissement correct – pas un mauvais moment, pas de grands souvenirs – même si cette BD n'a rien d'exceptionnel dans la narration ou dans l'illustration. Quoique… Au sujet de l'illustration, je dois nuancer. L'originalité de la BD est de présenter cinq double pages, cinq tableaux. Ces peintures sur lesquelles on tombe avec surprise nous plonge réellement dans un paysage, dans une ambiance, dans une scène de vie
Je n'ai pas grand-chose à en dire, ce n'est pas le genre de bande dessinée qui me touche et elle ne marquera pas ma mémoire pour longtemps.