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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'album pèse un peu plus d'une soixantaine de pages.
Le récit qu'il contient est captivant, passionnant même, quadrichromique et poussiéreux.
Il est entrecoupé par quelques sombres et larges paysages de l'Ouest américain, peints en pleines double-pages.
"Western" était certainement le seul titre qui pouvait convenir à cet album.
Le titre est générique et le récit est classique.
Pourtant Jean van Hamme et Grzegorz Rozinski ont réussi l'improbable pour vous et moi, l'impossible pour les amateurs du genre.
Ils l'ont renouvelé.
Ils lui ont ajouté un je-ne-sais-quoi qui lui ajoute encore de l'épaisseur.
Bien sûr le dessin est superbe.
Bien sûr le récit est solide, bien écrit et charpenté.
Mais ce n'est pas là que se fait la vraie différence avec le bon vieux western qui a fini au fil des ans et des lectures par ronronner dans des séries que l'on aime aujourd'hui autant par goût que par habitude.
Il y a quelque chose d'antique dans le drame !
Là est la différence.
Là est le coup de génie des deux talentueux auteurs.
Il faut avoir beaucoup de talent, et du culot aussi, pour entreprendre un genre comme le western et réussir encore à surprendre , à épater et à crocheter à ce point le lecteur.
Le pari est réussi.
"Western" est un album qui compte dans le genre.
"Le Lombard", une fois de plus, a fait honneur à la bande-dessinée et à son catalogue ...








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CHALLENGE PETITS PLAISIRS ( 18/40)
CHALLENGE ABC (9/26)

Encore une superbe BD reçue grâce au masse critique " 20 ans de la collection signé ". Merci donc aux éditions le Lombard et à Babelio de nous offrir de si beaux ouvrages.

Western, un titre simple mais efficace qui résume très bien cette BD. On se croirais dans un film, l'ambiance est parfaitement retranscrite et l'intrigue nous offre de multiples rebondissements.

Van Hamme nous montre une fois de plus toute l'étendue de son talent dans ce one-shot parfaitement écrit. Les pages se tournent avec plaisir, les personnages sont tous très bien élaborés et nous réservent de grandes surprises, et ce jusqu'à la dernière bulle.

Du coté des dessins on retrouve le très talentueux Grzegorz Rosinski qui à dessiné 33 tomes de Thorgal et à travaillé avec Van Hamme jusqu'à ce que ce dernier quitte la série. Ce duo se connait donc très bien et cela se voit. Jamais le dessin ne prends le pas sur le scénario et vice-versa. Au contraire les dessins magnifiques viennent sublimer l'intrigue tout en restant sobre grâce à l'utilisation de teintes ocres, grises et brunes.

Quelques doubles pages sans dialogue sont de véritables tableaux, qui servent de transition entre deux scènes ou deux périodes bien précises.

En bonus nous avons également droit a quelques pages du scénario original et de nombreux crayonnés.

Un BD d'une qualité incroyable qui trouve déjà une place de choix dans ma bibliothèque et qui prouve une fois de plus que la bande dessinée n'est pas simplement qu'une succession de bulles pour enfants.
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Pour faire un bon film il faut trois choses :

premièrement une bonne histoire
deuxièmement une bonne histoire
troisièmement une bonne histoire.

Voilà ce que répondait Jean Gabin à un journaliste qui lui demandait ce qu'était un bon film. Cela caractérise assez bien à mes yeux cette bd. Un van Hamme au sommet de son art et un Rosinski au meilleur de sa forme, cette histoire aurait pu faire l'objet d'une adaptation cinématographique à moins qu'elle ne se suffise à elle-même... S'il fallait quand même émettre un reproche je pense que la fin aurait mérité d'être développée un peu plus (en 2 tomes peut être) mais je chipote, j'ai beaucoup aimé.
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Je termine mon trail livresque par Western, je ne suis pas déçue.
Tous les bons ingrédients du bon far west pur jus sont là! Un héros beau gosse aux origines mystérieuses, un peu manchot certes mais loin d'être maladroit de la gachette, une fille au caractère bien trempé à la tête d'un ranch vaste comme le Luxembourg. L'ouest, je vous dis, avec ses mauvais garçons, ses shérifs véreux, ses attaques de banque. du grand Van Hamme au scénar pour vous servir et les belles illustrations sépia façon grand maman de Rosinski pour emballer le tout.
Je vous parie mon dernier chicot que vous aussi vous vous laisserez embarquer tout comme moi dans ce Wild wild west! Un dollar de Hong Kong à celui qui n'aimera pas!
I'm a poor lonesome girl, a long long way from home...
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Superbe! des dessins incroyables de beauté et de détails dans un sépia digne de cette époque noire du vieux farwest. Un shérif ripoux, un antihéros, une belle et riche héritière, un braquage de banque, des cowboys, des indiens... le tout dans des décors bien poussiéreux. Les clichés du genre certes, mais avec une histoire vraiment passionnante. J'ai adoré...
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Western est un anti-western.

Bon d'accord, il réunit tout les ingrédients attendus dans ce type de récit (le saloon, la menace des outlaws et des indiens, le sheriff…). Pourtant il les met en scène de manière habile, innovante et réussie. L'histoire est portée par des graphismes de grande qualité. Une très bonne pioche qui assure un bon moment de plaisir !

Le terme de tuerie ou de chef d'oeuvre (pour opter pour un registre plus châtié) serait presque le bienvenu. Presque parce que le dénouement est décevant. Franchement pour quoi ça ?! Là aussi il faut reconnaître que cette piste ne peut être prévue à l'avance. Quelques jalons auraient certes pu nous mettre sur la piste, mais ils sont contredits par d'autres. A deux reprises, le narrateur (omniscient) anticipe sur les événements à venir, ce que l'on peut également regretter… Pour ce qui reste… tout est bon !

Le duo qui est à l'origine de la série Thorgal (à laquelle je n'ai pas accroché) nous propose ici quelque chose de neuf. Et les deux maîtres donnent le meilleur d'eux mêmes. Les dessins sont sublimes. La mise en page dynamique, le trait maîtrisé à la perfection, l'usage des couleurs… tout cela pourrait nous laisser croire que nous sommes dans un recueil d'aquarelles et pourtant, non ! C'est bel et bien un album de la bande dessinée.

Le scénario est également une oeuvre d'art. Travaillé, réservant de belles surprises, n'offrant aucun temps mort, quitte à ponctuer le récit d'ellipses : le maître Van Hamme a fait fort, très fort. L'on on vient à regretter qu'il ne s'agisse ici que d'un album isolé et cela dès le démarrage ! le protagoniste pulvérise tous les sentiers battus. Un tireur d'exception mais manchot ! Il fallait oser et le résultat paie. La galerie des personnages est plus réduite que d'ordinaire, mais plus que suffisante pour un tel récit.

Il serait facile de continuer à écrire les louanges de cette bande dessinée, aussi vais-je m'arrêter là et vous inviter à la découvrir. Marre de Bleberry, Lucky Luke, des westerns spaghettis ? Et bien plongez-vous dans Western. Vraiment vous ne le regrettez pas. Il est d'ailleurs surprenant que l'histoire n'ait pas été transposée sur grand écran. Car ne vous y trompez pas : il s'agit ici d'une synthèse entre un western classique et un film d'auteur, le tout retranscrit par autant de tableaux de maître. Bravo et merci !
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Quand Rosinski et Van Hamme, le duo de choc de la série Thorgal se lancent dans le western, on pourrait penser que c'est une peu incongru et risqué. Mais la réussite est au rendez-vous, avec tous les ingrédients du western classique des années 50/60. le dessin est léché, plein de détails, la gamme de couleur volontairement limitée et on retrouve l'esprit du western, épique, héroïque, avec celui qui tire plus vite que tout le monde, le destin, les grands espaces, les salauds, le héros pas tout lisse, quelques fusillades, et l'amour. Une belle épopée où les Kirk Douglas, Gary Cooper, James Stewart, Richard Widmark et autres... ne sont pas loin.
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Ce one-shot - comme on dit en français mais aussi dans le Kansas profond - est une perle. Signé - c'est le nom de la collection - Rosinski / Van Hamme, il marche sur les traces d'un Thorgal blond aux yeux bleus qui serait né à l'Ouest dans les années 1860. Lutte pour la (sur)vie, course à la terre mais aussi après ses origines, le scénario est un régal, fluide et prenant comme au cinéma. La voix off en récitatif captive. Les rebondissements pleuvent sur le destin du héros dont la route croise celle de personnages hauts en couleurs, seconds rôles ou anonymes, des hommes les plus forts en gueule à une héroïne que, comme le héros, on n'est pas près d'oublier. le trait de Rosinski, toujours aussi puissant, et ses couleurs directes font merveille. Je vous dis : un vrai film !
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Livre reçu dans le cadre de l'opération " 20 ans de la collection signé"

Le titre que j'ai choisi est donc Western de Jean van Hamme et Grzegorz Rosinski dont, outre le thème far west qui est assez peu présent dans ma bédéthèque, alors que j'aime beaucoup en films, la superbe couverture sépia très "ancienne photo d'un as de la gâchette" me plaisait énormément .

En 1868 au Wyoming, le riche Ambrosius van Deer, venu du Kansas, voyage avec sa file Cathy. Il est à la recherche de son neveu Eddie, porté disparu depuis dix ans, ce que Cathy ignore. Les parents d'Eddie et ses deux frères ont été retrouvé morts , tués par des indiens, mais nulle trace du plus jeune, qui avait 5 ans à l'époque. Ambrosius a donc lancé un avis de recherche assorti d'une prime de 1000 dollars à qui retrouverait le légitime héritier de l'immense propriété qu'il gère. Un petit arnaqueur de nom de James Chisum, entré par hasard en possession d'une montre ornée de portraits de la famille défunte, a donc l'idée de monter un coup avec son petit frère Nate, qui a à peu près l'âge d'Eddie, afin de palper la prime, voire de placer le petit frère chez la riche famille. On prétendra qu'"Eddie" est un sauvageon, qui a complètement oublié son passé après 10 passé dans une tribu indienne. Mauvaise idée, car ce que Jess et Nate ignorent, c'est qu'Ambrosius n'est pas venu récupérer son neveu, mais le tuer, afin de devenir le seul légitime propriétaire de l'immense propriété du Kansas. Peu lui importe d'ailleurs qu'il s'agisse ou non de son vrai neveu, du moment qu'il a un cadavre a présenter pour appuyer ses dires. La combien est éventée, bagarre, coups de feu.. Jess, Ambrosius et son homme de main restent sur le carreau, tandis que Nate, blessé prend la fuite avec l'argent et la montre.. et tombe nez à nez avec Cathy, qui avait suivi son père en douce. Fin de la première partie.

On retrouve ensuite Nate dix ans plus tard, amputé du bras gauche suite à sa blessure. Recherché après la fusillade, il n'a du la vie sauve qu'à un trappeur qui l'a caché pendant tout un hiver et chez qui il a appris à tirer de son unique main restante, jusqu'à ce que le chasseur disparaisse un jour avec l'argent. Depuis il vagabonde en vivant comme il peut des petits boulots sous-payés qu'on veut bien donner à un manchot. avec toujours derrière la tête la vague idée d'aller au Kansas, essayer de retrouver sa "fausse" famille, afin de se présenter à nouveau comme le providentiel neveu reparu par miracle. Après tout, Cathy n'avait pas entendu la discussion, et n'avait aperçu Nate que quelques secondes, sous les traits d'un enfant grimé en indien, dix ans on passé depuis, il a perdu un bras,du coup il mise tout sur le fait qu'elle ne reconnaitra pas le meurtrier de son père.

Western porte très bien son titre. En effet, on y retrouve non seulement les péripéties habituelles des westerns de cinéma, avec ranches immenses, cow-boys, voleurs de bétails, saloons, attaques de banques, shérif louche, bandits patibulaires, morts qui ne le son pas vraiment...mais aussi les codes graphiques : grandes cases horizontales de style cinémascope, plans larges de paysages, plans rapprochés quand l'action se précise. le scénario est assez classique, mais efficace, autour d'un type banal qui n'est ni méchant, ni idiot, et même plutôt pacifiste, mais qui traîne une poisse tenace, même lorsque les choses semblent s'arranger pour lui. Ce qui ne semble pas d'ailleurs entamer sa naïveté (peinte sur sa figure, il garde l'apparence d'un grand gamin même à 25 ans), et malgré le sort, il semble continuer à penser que les gens sont par défaut plutôt honnêtes... ce qui n'est évidemment pas le cas dans un monde ou le chacun pour soi règne en maître.

Alors voilà, j'ai beaucoup apprécié cette BD réaliste d'un seul tome, avec son antihéros à la fois candide et fataliste, son scénario classique,- qui finit quand même de manière très cynique- mais qui rend hommage de belle façon à tout un genre. Je n'ai pas encore parlé des graphismes: ils sont superbes, tout en aquarelle et en nuances de bruns, a l'exception des doubles pages somptueuses ( des toiles à l'origine, on voit bien la texture) qui séparent les différentes parties de l'histoire.

J'ai aussi bien apprécié l'extrait de synopsis en fin de volume, qui détaille la vision du scénariste de manière très cinématographique. La notice biographique nous indique d'ailleurs que M. van Hamme travaille également comme scénariste au cinéma, ça ne m'étonne pas du tout.

Une très bonne première découverte donc.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Western remporte la manche

En 2001, sortaient deux albums dans le genre western.
Et alors, me direz-vous ? le hasard, sans doute.
Certes.
Mais quand même : le "Bouncer" de Jodorowsky et Boucq et le héros de "Western" de van Hamme et Rosinski, étaient tous les deux manchots, ce qui n'est pas si commun chez les héros de BD...
Peu importe.
"Western" est un one-shot qui bénéficie du talent conjugué des auteurs de Thorgal.
Rosinsky propose un dessin à l'aquarelle, d'une élégance et d'une précision à tomber, magnifiant le sépia, le ponctuant simplement de taches rouges quand la violence surgit. Cinq double-page achèvent de renvoyer à leurs études, la majorité de ceux qui encombrent les rayons des librairies.
Van Hamme, fait du van Hamme. L'histoire est habile, carrée, trop peut-être. La fin en forme de coup de théâtre est relativement prévisible.
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