Petite BD, grande par le format (A3) et les couleurs qui font très peinture. Petites scènes drôles par moments. Vaut plus selon moi pour l'aspect graphique que pour la non-histoire racontée sous forme satirique.
Buck découvre, invente, par hasard ou en cherchant une réponse à un problème et parcourt ainsi en accéléré quelques évolutions de l'humanité...
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En pleine discussion avec le Tout-Puissant, le premier homme sur terre est interrompu par une vision qui le transporte: une femme lui apparaît. Celle-ci n'est pas seule, et celui qui l'accompagne voit d'un très mauvais oeil l'émoi turgescent qui anime Buck. le couple et la tribu à laquelle ils appartiennent ne semblent rien comprendre à ce que Buck veut leur dire. Rendu à sa solitude, il invente l'art, l'argent, la puissance... le propos de l'auteur est assez clair. Il s'interroge sur la capacité que possède l'humain de tout s'approprier et, s'il a une once de pouvoir, d'asservir ses congénères en leur créant des besoins. En 56 planches se déroulant sur quelques jours, Frederik van den Stock nous fait un résumé limpide et faussement simpliste de la grandeur et de la décadence du genre humain.
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Le premier homme, à peine arrivé sur Terre, s'aperçoit qu'il peut produire des sons et ainsi nommer les choses. En découvrant son reflet, il peut se faire une image de lui-même et donc créer "l'homme". Après s'être nommé Buck, i l part à la conquête du vaste monde. Les animaux qu'il croise n'interagissent pas vraiment avec lui. Prenant conscience de sa propre solitude, i l se rend compte à quel point la vie est insupportable. Malgré la beauté qui l'entoure, il en veut beaucoup à Dieu. Mais rien ne sert de le défier, Dieu ne répond pas.
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Buck est le premier homme sur Terre ; il découvre le langage, nomme les éléments qui l'entourent, devient un artiste… Mais il crée aussi les armes, l'argent, l'asservissement.
Frederik van den Stock réussit à travers ce personnage d'antihéros à tourner en dérision la civilisation.
Une réécriture humoristique et décalée de la Création !
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-Dieu ! Pourquoi personne ne me répond ?
-Dieu... Je t’en prie, dis-moi que, toi au moins, tu peux me comprendre !
-Réponds-moi s’il te plaît ! réponds !
-Dieu ! Pourquoi suis-je si seul ?
-Et pourquoi j’existe, au fond ?
-Y a quelqu’un ?