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C'est un tome du cycle de Tchai à haut risque parce que c'est la toute fin du cycle. A ce titre ça passe ou ça casse .Perso je ne trouve pas la fin hérétique, condamnable et susceptible de vouer l'auteur au purgatoire.
Personnellement je dirais qu'il n'y a pas dans ce cycle de quoi accoucher d'une pendule et que la fin est crédible ,bien ficelée, crédible sur le fond ,même si elle est un peu expédiée . Ce cycle est long et l'auteur ne délaye pas .
Sincèrement je ne lui en aurait pas voulu de laisser le lecteur dans les choux, un peu plus au milieu des plaines immenses de Tchai, au milieux de nulle part en carafe . Ceci même si je serais bien parti faire un tour avec les personnages pour d'autres aventures.
Comme les autres tomes du cycle ,ce tome continue d'abord la découverte des espèces qui contrôle Tchai. L'attention de l'auteur se porte ici sur les Pnumes qui sont assez insaisissables et assez omniprésents dans tous les volumes du cycle.
Ils semblent être les véritables indigènes de Tchai .Très puissants et certainement aussi assez vulnérables. Ce tome explore correctement l'univers de ces êtres qui vivent sous terre dans des galeries obscures et profondes . L'histoire de Tchai est profonde également et ils en savent quelque chose car ils possèdent autant de kilomètres d'archives que kilomètres de galeries souterraines. Ils possèdent énormément d'archives confidentielles et secrètes ,qu'ils alimentent depuis les temps les plus reculés . Ils possèdent ainsi beaucoup d'informations utiles que le lecteur curieux de ce monde où des autres espèces de Tchai appréciera de découvrir .Les Pnumes ont comme les autres espèces aliens des affilés humains étrangers et variés. Ce tome est haut en couleur comme les autres. Les Pnumes sont mes préférés dans cette ménagerie complexe et fournie.
La fin du cycle est simple et ne discute pas du sexe des anges et je ne vois pas le problème et pi sé tout !
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Challenge Jack Vance, épisode 6 :

"Le Pnume", sorti initialement en 1970, est le 4e tome du "Cycle du Tschaï" ("Planet of Adventure" en VO, un titre nettement plus évocateur).
L’équipage du vaisseau Explorateur IV se rend dans le système de La Carène 4269, pour découvrir qui a tenté de communiquer avec la Terre il y a 150 ans (décalage temporel des distances en années-lumière oblige), mais l’appareil n’a pas le temps d’entrer dans l’atmosphère de la planète Tschaï qu’il est abattu par une torpille d’origine inconnue. Seul rescapé du crash, Adam Reith doit survivre et découvrir ce nouveau monde qui l’entoure, pour ensuite identifier ceux qui les ont appelés et ceux qui les ont attaqués, avant de regagner la Terre. (La similitude saute aux yeux avec le pitch de départ de "La Planète géante" paru en 1957, l’auteur livrant sans doute ici une version améliorée du roman qui l’a rendu célèbre en son temps.)


Sur Tschaï, plus on est de fous et plus on rit : c’est une planète de dingues où l’irrationalité est la normalité !


Jack Vance s’amuse comme un petit fou à donner corps et à donner vie à toutes ses civilisation et en bon worlbuilder l’auteur décrit chaque peuple avec un luxe de détails en et leur offre une géographie, une histoire et une culture avec sa langue, ses lois, ses modes…). On s’inspire des récits de voyages coloniaux et des carnets ethnographiques : Adam Reith fait l’effet d’un Américain du Middle West paumé à Zanzibar ! Mais derrière son odyssée, on peut déceler une critique du Tiers-Monde colonial tout autant qu’un critique des Etats-Unis, colonisés devenus colonisateurs… Il aborde le choc des civilisations avec des peuples tantôt exploités tantôt exploiteurs à travers des thèmes comme l’acculturation ou la déculturation : dommage que cela reste léger comparé à l’arrière-plan paternaliste du roman.
L’auteur est également un bon peintre qui excelle dans les descriptions évocatrices véritables invitation au voyage, d’autant plus qu’ici les personnages se déplace de civilisation en civilisation à travers les steppes, les océans ou les cieux. L’auteur est également et un dialoguiste qui nous régale de joutes verbales pleines de roublardises et d’hypocrisie entre les différents protagonistes de l’aventure (mention spéciale à Anacho !)


La fin du cycle phare de Jack Vance est une sacrée déception : j’avais clairement l’impression que l’auteur en avait plus rien à faire de son histoire et de ses personnages, et qu’il était pressé d’en finir (déjà qu’il tenait moins à eux qu’à l’univers dans lesquels ils gravitaient…). Non seulement ce 4e tome n’apporte rien aux précédents, mais les péripéties, moyennes et précipitées en plus, sont clairement un rallongement artificiel de l’intrigue. Du coup pour moi cela a été très difficile de ne pas lire en diagonale !

Bon grâce à une nouvelle fourberie, l’ignoble Woudiver parvient à vendre Adam Reith aux Pnumekins, les serviteurs humains des insectoïdes Pnumes (qui veulent l’intégrer à leur gigantesque musée dédiée à l’histoire de la planète Tschaï, mais Jack Vance n’est pas fichu de nous l’expliquer). Pour la énième fois, il échappe à ses ravisseurs par un coup de chance cosmique, personne ne pensant à faire demi-tour pour se lancer à sa poursuite. Par un de nouveaux coups de chance cosmiques, il tombe très rapidement sur les cartes des souterrains pnumes puis sur une personne aisément contrôlable capable de les déchiffrer (Zith Athan Pagaz 210, alias Zap 210)… S’ensuit une suite de péripéties peu palpitante pour remonter à la surface.

Par bateau et par chariot, on regagne Siviche avec un passage chez les primitifs khors pour obtenir les moyens de voyages, et un arrêt chez les rusés Thangs, où Adam Reith s’adonne aux jeux d’argent pour se ravitailler en sequins (oui, même niveau peuple, l’auteur est en mode minimum syndical). De retour à son point de départ, il s’aperçoit que son chantier illégal à été détruit par les Dirdis venus régler leurs comptes avec l’ignoble Wouvider.
Il retrouve Anacho en cavale, puis après un deuxième détour par les souterrain pnumes, on va à Kotan récupérer Traz et l’astronef qui avait mis à l’abri. On retrouve enfin les deux compagnons d’Adam Reith, mais à quelques pages de la fin : l’évolution psychologique de Traz qui redevient Traz-Onmale est expédiée en une tirade et le évolution psychologiques d’Aancho qui finit enfin par croire en Adam Reith et sa révolution à la fois copernicienne et darwinienne est balancée en une phrase… (Soupirs) Le héros et ses potes vont sur Terre : Fin ! Sinon Adam Reith est content car il a enfin déniché une jolie cruche (comme son vis-à-vis de "La Machine à explorer le temps" de H.G. Wells)…

J’avais déjà lu tout dans ça dans "Lyonesse", écrit dans les années 1980 et c’était autrement mieux fait qu’ici…
On sent bien la tentation de la new wave avec la dystopie souterraine où les pnumekins sont considérés comme des outils en étant cantonnés toute leur vie au même rôle sociale et à la même zone géographique, avec ses femmes qui sont divisées en poules pondeuses cloîtrées où et travailleuses asexuées sous l’emprise du diko : ah on sent bien l’héritage de Du "Meilleur des mondes" d’Aldous Huxley. Et puis il y a aussi la magnifique scène de la Salle de la Perpétuation !
Oui mais non, les ¾ du roman tournent autour de l’éducation sexuelle d’une adolescente anorexique, Adam Reith fantasmant sur les formes naissantes de sa compagne de route et voulant qu’elle en sache assez sur la chose sans brusquer les choses. L’auteur n’avait pas l’ambition de refaire de coup du "Lolita" de Nabokov, avec les alter egos d’Humbert Humbert et de Dolores Haze, mais il y avait mieux à faire avec cette adolescente délivrée de ses chaînes qui découvre le monde de la surface qu’elle n’a jamais vu, ni même imaginé… Oh oui il avait sacrément mieux à faire ! Par contre, on montre bien que les femmes doivent obéir aux hommes puisque dès qu’on les laisse livrées à elles-mêmes elles font n’importe quoi (genre acheter des franfreluches qui coûtent les yeux de la tête, aller au bar alors qu’elles ne tiennent pas l’alcool ou se faire embarquer par un inconnu aux mauvaises intentions). On se passerait bien des réprimandes d’Adam Reith qui laisse livrée à elle-même une adolescente nouvellement nubile qui n’a jamais connu autre chose que les ténèbres de son abri souterrain… Car évidemment Zap 210 qui s’interroge sur ses nouveaux émois et ses nouvelles formes (ses seins et ses hanches s’épanouissant…), manque de se faire violer par un viril colosse… (Soupirs)


On a donc tous les ingrédients d’un bon récit picaresque de SF résolument vintage : à la jonction des années 1960 et années 1970 on ici mélange agréablement le space-opera à aventures et le planet-opera à thèmes. Cela sent le pulp à la Edgar Rice Burroughs, donc outre la similitude avec "Le Guerrier de Mars" de Michael Moorcock, j’ai eu la joyeuse impression de lire une aventure en technicolor de "Flash Gordon", de "Buck Rogers" ou de "Captain Future". J’ai passé un bon moment, mais les événements s’enchaînent de manière trop rapide et trop facile, même pour un pulp…

Mais on rencontre toujours les limitations de l'auteur...

* Le héros Adam Reith n’est pas sympathique du tout. Les héros pulpien n’ont jamais été très subtils, mais là on est presque dans la caricature du héros républicain (qui a été rooseveltien avant d’être reaganien).


* Le sexisme et la misogynie. On connaît l’auteur, ce n’est pas nouveau mais on s’en passerait bien volontiers…


* Le syndrome Vance ! C’est-à-dire un excellent bâtisseur d’univers qui jubile à déballer ses jouets et à s’amuser avec mais qui s’en lasse très vite et qui n’hésite pas à bâcler ses histoires pour mieux passer à autre chose. Du coup, le récit est bien souvent prétexte à nous servir de guide touristique et à nous emmener en ballade à travers les contrées hautes en couleurs si chères à l’auteur…
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Je termine avec regret le cycle de Tschaï de Jack Vance, dans lequel j'ai retrouvé toute la folie et le talent de cet écrivain. Un univers baroque comme seul Vance peut les imaginer. Lorsque la dernière page se tourne, on en veut toujours plus…

Adam Reith est kidnappé et emporté dans le royaume souterrain des Pnume. Grâce à sa malice, il réussit à déjouer bon nombre de pièges et tente de s'échapper avec l'aide forcée d'une jeune fille nommée Zap 210. Sortira-t-il de ce labyrinthe afin de retrouver ses amis et le vaisseau qui doit le ramener sur la Terre ?

Le quatrième tome de la saga est vraiment trop court, il faut arriver à la déguster sans se presser mais c'est extrêmement difficile. L'illustration de couverture est de Caza, superbe. Je vais peut-être acheter les BD pour retrouver ce monde étonnant et l'ambiance créée par Jack Vance.
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Le Pnume est le dernier tome de la série du cycle de Tschai de Jack Vance.
Nous retrouvons Adam Reith en plein chantier. En effet, il a réussi à réunir une équipe capable de l'aider dans son objectif de construire un vaisseau spatial pour qu'il puisse retourner sur sa planète natale. Cependant, rien ne va se passer comme prévu… Il va être enlevé et se retrouve dans le repaire des Pnumes.
Pour sortir de ces souterrains, il va devoir prendre en otage une Pnumekin car comment pourrait-il trouver la sortie dans ce sombre dédale qui a tout d'un labyrinthe….
J'ai un peu déploré l'absence de ses compagnons dans ce quatrième tome, car je m'étais attachée à ce singulier duo composé par Traz et Anacho, l'homme dirdir.
Oserais-je rajouter que je me suis un peu ennuyée dans ce quatrième tome qui n'a pas répondu à mes attentes et que je trouve en deçà des tomes précédents ?
De plus, la vision des femmes de Jack Vance me semble un peu… comment dire…réductrice ? Bon, je ne connais pas suffisamment cet auteur pour m'appesantir sur ce sujet…
J'avoue que j'ai été déçue par la fin de ce quatrième tome. Elle termine vraiment en queue de poisson. Après avoir attendu si longtemps qu'Adam retourne auprès de ses amis et du vaisseau, l'histoire se conclut en quelques phrases…
En conclusion, je dirais que même si j'ai apprécié dans l'ensemble cette lecture, pour l'instant je n'ai pas encore été entièrement convaincue par Jack Vance. Il faut clairement que je lise l'une ou l'autre de ses oeuvres pour affiner mon opinion.


Challenge Séries 2019
Challenge Jack Vance
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Conclusion de ce cycle, dans la lignée du troisième tome, après le monde des belliqueux Dirdirs, voici le monde caché, souterrain des Pnumes. Jack Vance Conclut honorablement sa série avec un quatrième opus palpitant, épique, inventif, à la plume agréable, qui se lit très vite. même si le deuxième tome m'a déçu, je reste emballé par ce cycle tout entier où l'on retrouve l'ambiance, les inventions et le style baroque de la bonne BD de SF franco-belge des années 70, Moebius, Druillet, Valérian… D'ailleurs, cela me donne très envie d'aller découvrir l'adaptation en BD par Morvan et Li-An.
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Adam Reith est tout près de son but… Mais il se fait enlever par les Pnumekins, humains sous l'emprise des Pnumes.

Pour ce quatrième volet, nous découvrons les Pnumes, la race originelle de Tschaï, qui se cachent sous terre. Dans une ambiance étouffante et silencieuse, entourée de mystères, le héros se retrouve seul et force une jeune Pnumekin à l'aider. La civilisation Pnume est celle que j'ai trouvée la plus marquante dans cet univers.

J'ai parfois été mal à l'aise avec les relations entre Adam et la jeune Pnumekin, parce que son âge n'est pas clair, et l'auteur reste très évasif à son sujet. On sait seulement qu'« elle était plus âgée que ses formes à peine ébauchées ne le suggéraient ». Et vers la fin du roman, l'auteur nous gratifie d'une perle, en écrivant qu'Adam pense qu'« elle était femme et fondamentalement irrationnelle, mais cette réalité élémentaire n'expliquait pas toute sa conduite ». Cependant, le héros a un comportement extrêmement protecteur envers la jeune fille.

Mon avis général sur ce cycle reste positif, car il dépeint une aventure très mouvementée et pittoresque, sur une planète fascinante par la diversité de ses races, de ses cultures, et de ses paysages. À lire pour se détendre, sans trop être exigeant sur la construction des personnages et surtout la finesse des caractères féminins (euphémisme).

Lien : https://feygirl.home.blog/20..
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Un peu déçue par ce dernier tome, j'avoue... Si la fin du tome 3 donnait envie de sauter sur la suite, cette suite est à la fois trop rapidement torchée et rallongée inutilement. Je m'explique : les mésaventures de Reith chez les Pnumes sont un brin miraculeuses (qu'il s'en sorte aussi facilement, je veux dire), eût égard aux capacités fort aiguisées de ceux-ci. Cela rallonge l'histoire un brin superficiellement, même si ça donne l'occasion de décrire les Pnumes et Pnumekin (hommes serviteurs des Pnumes).
L'histoire avec Zap 210 fait artificiel au possible, à tous les niveaux, on voit mal comment une femme formatée à ce point et depuis des générations pourrait changer en aussi peu de temps, sans la moindre intervention anti "lavage de cerveau". Par ailleurs la misogynie de Vance ressort un peu ici, c'est pas une surprise, on le connait, mais on s'en passait fort bien.
De l'autre côté, la disparition du tableau d'Anacho et Traz pour ne les retrouver que dans les quelques pages de la fin, ça fait bizarre, mais bon. Comme par miracle le vaisseau et ses navigants sont "à disposition", c'est merveilleux.
Bref, tout est trop facile dans ce tome, après les moult difficultés des tomes précédents, ça fait un brin "torché à la va-vite", comme si l'auteur en avait eu marre de sa propre histoire.
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Adam Reith continue à superviser la préparation de son vaisseau (voir le Cycle de Tschai, n°3 : le Dirdir). Mais une traîtrise le voit capturé par les Pnumes et emporté dans les profondeurs de Tschaï. Il va réussir à s'échapper mais comment retrouver son chemin vers la surface dans ce dédale ? le sort va lui adjoindre une bien étrange acolyte pour sa longue quête vers la lumière avant d'espérer rejoindre ses amis et retourner sur Terre.

Ce dernier tome nous en apprend beaucoup plus sur les mystérieux Pnumes, ainsi que sur la planète et les étranges ressemblances qu'il semble y avoir avec la terre et ses habitants.

Peut-être un peu moins d'action et plus de psychologie pour une conclusion intéressante à ce cycle très original.
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Dans la tétralogie de Jack Vance consacrée à l'humanité colonisée de Tschaï, ce dernier volume propose l'atmosphère la plus originale, en contraste avec la brutalité solaire et la cruauté de la chasse du Dirdir : ici, il s'agit d'un royaume souterrain, habité de créatures encore moins humaines et compréhensibles que les Wankhs (le Dirdir est un prédateur raffiné, ce qu'un homme peut comprendre). En termes d'atmosphère oppressante et d'étrangeté, l'auteur se surpasse et clôt brillamment ce cycle de très bons romans.
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Bon d'accord. Il est seul et sans équipement dans un milieu hostile qui lui est totalement inconnu. Néanmoins, il survit et ...
Mais quelles aventures !
Et puis la faune est des plus intéressantes.
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