Dans un roman des plus pacifistes (il n'y a aucun méchant !!), Vandel s'attaque à un thème assez peu courant : la folie.
Le livre, et notamment le personnage de Berthold, est une excuse pour nous livrer un essai sur le contraste entre les désordres mentaux, les progrès de la société, la place de l'homme dans un monde qui va de plus en plus vite.
Un propos intéressant mais un roman au final un peu mou (forcément, y a pas de méchant !)
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Effectivement, une surprise attendait Hossine.
Le lendemain matin, Hans Wildorf vint le chercher pour le conduire dans une des salles de conférences du même bâtiment.
Et la première chose que l'homme vert découvrit en pénétrant dans cette salle, c'est que d'autres personnages s'y trouvaient déjà rassemblés : douze hommes et six femmes.
Et ces dix-huit personnes avaient ceci de particulier qu'elles avaient toutes un visage d'un beau vert éclatant.
Chaque fois que je me regarde dans un miroir, je suis forcé de reconnaître que j'ai la tête d'un moribond, mais quand je fais abstraction de mon teint cadavérique, je me sens dans une condition physique très normale, c'est ridicule !...