AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,19

sur 122 notes
5
16 avis
4
12 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dés les premières pages de L'Ecole buissonnière, je me suis retrouvé une âme d'enfant, proche de celle que j'avais lorsque j'ai découvert les fameux souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol au travers de « La Gloire de mon père ». Il y est bien entendu question de découverte de la nature, de la chasse mais loin de la Provence, de ses sols calcaires et du chant des cigales. Sauf qu'ici, Nicolas Vanier nous conte les charmes de la Sologne, ses ruisseaux et ses étangs et le tonitruant brame du cerf.

Cette fois-ci, l'auteur quitte le Grand Nord qu'il affectionne tant pour nous plonger dans les paysages humides de la Sologne. Il nous livre un récit poignant qui est également une véritable ode à la nature et à l'enfance non sans nostalgie, au lendemain de la Grande Guerre.

S'agissant de l'histoire : Paul, habitué à la rude vie de l'orphelinat, peine à s'habituer à son nouvel environnement et à sa nouvelle famille de circonstance, son père ayant été réquisitionné en Algérie pour la construction d'une ligne ferroviaire. Se méfiant du bourru Borel, le garde-chasse et mari de Célestine, chez qui il loge, il se lie rapidement d'amitié avec Totoche, le braconnier bougon, bien que cela lui ait été interdit.
Le géant braconnier lui fait vite découvrir la nature qui l'entoure et qu'il découvre, loin de la banlieue parisienne et lui permet de goûter aux joies de la pêche, de la chasse et des promenades. Il lui livre ainsi bien des secrets sur la forêt solognote et ses habitants.
A la surprise générale, le jeune Paul parvient à éveiller l'intérêt du taciturne comte de Fresnay, lequel ne quitte jamais son domaine où il vit retiré depuis la mort de sa fille et dont il ne s'est jamais remis.

Les personnages sont tout à la fois attachants et pittoresques et la belle histoire d'amitié et de complicité, faite de transmission de savoirs, de partage, et de rencontres qui parcourt ce livre produit son meilleur effet.
Commenter  J’apprécie          370
De Nicolas Vanier j'avais lu "Le chant du grand nord" (très bon roman), mais aussi et surtout vu "Le dernier trappeur" qui est un film juste magnifique.

Avec "L'école buissonnière" nous sommes dans un autre registre car il manque le froid, ou tout du moins le grand froid, thème récurrent chez Nicolas Vanier. Pour cette raison ce roman m'intriguais, et au final, ce fût une belle histoire, un hymne à la nature, à la forêt, à la campagne aux animaux sauvages et à la liberté dans un décor magnifique, une région que je ne connaissais pas mais qui maintenant me donne des envies de vacances en pleine forêt de Sologne.
La forêt décrite avec son ambiance entre brouillard et lumière dorée, ses étangs et ce "Grand Cerf" m'a donnée l'impression d'un roman de fantasy, c'est une sensation assez magique dans un roman réaliste !

C'est aussi un roman d'apprentissage, de la débrouille et de la vie, on aborde des thèmes tels que la confiance en soi, en les autres, l'amitié, les amours passés mais aussi les premiers amours, le respect de la nature ou encore le courage et la perte d'un être cher.

Les personnages sont très attachants, et comme il est difficile de lâcher cette lecture pour faire autre chose, on se sent dans l'histoire, l'immersion est totale. J'ai beaucoup aimé le personnage de "Totoche" le braconnier et surtout celui de "Bella" la petite gitane, qui est excellente et pour qui même si son personnage n'est pas le plus abordé, donne un vrai plus au récit.

Le film sort en fin d'année, je pense qu'il fera également l'hunanimité auprès du public au vu de la beauté de l'histoire.

Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          300
Très bon moment de lecture avec ce roman de terroir bien écrit et bien rythmé qui nous plonge au coeur de la Sologne des années 1920. Paul jeune banlieusard découvre la nature qui l'entoure grâce au garde chasse et à un braconnier. Un vrai roman initiatique avec une histoire familiale et plein de personnages sympathiques qu'on quitte à regret. L'auteur dépeint particulièrement bien la nature, ses bruits, ses odeurs, les vues de la forêt, de la Loire et notamment ce majestueux cerf qui y vit. Belle découverte de l'univers de Nicolas Vanier.
Commenter  J’apprécie          122
J'ai commencé ce roman car j'avais été séduite par la BO du film et je voulais lire le roman avant! Quelle belle surprise.
c'est avant tout un roman d'apprentissage, de la débrouille et de la vie, on aborde des thèmes tels que la confiance en soi, en les autres, l'amitié, les amours passés mais aussi les premiers amours, le respect de la nature ou encore le courage et la perte d'un être cher.

Les personnages sont très attachants, et comme il est difficile de lâcher cette lecture pour faire autre chose, on se sent dans l'histoire, l'immersion est totale. L'écriture est tendre, directe et émouvante.
Commenter  J’apprécie          70
Paul, petit parisien de 11 ans, est confié par son père à Célestine et son mari, Borel, pour quelques mois.

Célestine et son mari habite, en Sologne, une petite maison sur les terres du Comte de la Fresnaye pour lequel ils travaillent tous les deux, elle comme gouvernante et lui comme garde-chasse.

Aussi, pour Paul, qui ne connaît que Paris et la vie urbaine, les allées forestières et la vie à la campagne est bien étrange et difficile. Puis, entre en scène un personnage haut en couleurs : Totoche, braconnier dont Borel rêverait de mettre au bagne.

Entre Totoche et Paul, c'est une amitié sincère et la transmission de la passion de l'adulte à l'enfant de la nature et du respect de ce qui la compose : végétaux et animaux, thème cher à Nicolas Vanier.

Il ne faut pas oublier le sévère comte de la Fresnaye, les gitans, le fils cupide du comte aussi

Bref, tous ces personnages attachants.

Roman classique, à la fois tendre et fort, si riche en description de la nature (faune et flore) que vous y serez vous aussi, à flâner dans ces forêts. Écriture agréable et fluide, captivante également.

Lecture facile et rapide. Un bon moment de détente vous attend si vous décidez d'ouvrir ce roman.


Commenter  J’apprécie          50
La Sologne c'est chez moi ! J'y suis née, j'y ai toujours vécue, alors forcément, Nicolas Vanier je connais, c'est une personnalité chez nous. C'est donc avec plaisir que je me suis plongée dans ce roman.

Paul, 10 ans, vit en banlieue parisienne avec son père. Sa mère est morte en le mettant au monde. Son père travaille pour la compagnie des chemins de fer. Un soir en rentrant du travail, le père de Paul lui annonce qu'il va devoir partir en Algérie pour travailler, et qu'il va le confier à une amie à lui, en campagne. Cette amie est l'ancienne nounou de sa défunte femme. Paul ne saura rien de plus quand son papa le laisse auprès de Célestine. de la Sologne Paul ne connaît rien. Si il trouve Célestine plutôt sympathique, Borel son mari lui fait un peu peur. Il faut dire que le garde-chasse n'est pas commode. Mais rapidement Paul va découvrir les grandes étendues de Sologne, et il va faire la connaissance de Totoche, un braconnier plutôt bourru mais avec qui il va lier une belle complicité. La seule chose qui l'intrigue c'est le Comte. Pourquoi Célestine ne veut pas qu'il le rencontre ? Et pourquoi tous ces secrets autour de la maman de Paul ?

Je m'arrête là pour l'histoire. L'école buissonnière est un magnifique roman comme je les aime. Un roman fait de choses simples, et plein de sentiments. En lisant ce livre, vous découvrirez le plaisir d'une ballade en forêt, d'une cueillette de champignons, ou encore d'une bonne partie de pêche. L'école buissonnière c'est un roman sur la nature et la forêt mais surtout sur les relations humaines. Les personnages sont tellement attachants. La relation qui va naître entre Totoche et Paul est très touchante. Totoche va apprendre beaucoup de choses à Paul, ce petit gars de la ville. Et on pourra dire que ces quelques mois passés en Sologne vont apprendre plus à Paul qu'il ne le pensait en arrivant. On va le voir s'épanouir et grandir au fil des pages.

Pour moi qui vit en Sologne, je me suis vraiment retrouvée dans ce roman. Lorsque Nicolas Vanier nous raconte la Sologne, il le fait en toute sincérité, avec amour.

L'écriture de Nicolas Vanier est très agréable à lire, ce qui fait de ce roman, un livre qui se lit rapidement.

En conclusion l'école buissonnière est un roman rempli d'apprentissage, de nature, de sentiments et d'amour. Je ne peux donc que le conseiller.
Lien : https://aubazaardeslivres.bl..
Commenter  J’apprécie          50
Un magnifique roman sur la nature, la famille, la vie, le respect.


Le père de Paul doit aller travailler en Algérie. Il confie ce dernier à Célestine, domestique au domaine du comte de Fresnaye.

A travers l'histoire de Paul, sa rencontre avec le braconnier Totoche, Nicolas Vanier nous décrit une ode à la nature, au respect de cette dernière, à sa magnificence, aux goûts simples, à l'enfance et aux secrets du monde des adultes.

J'ai adoré retrouver la plume de l'auteur (pour une fois pour moi, pas dans un récit se passant dans le grand nord), une écriture qui nous dépeint tout son amour de la nature, de cette Sologne magnifique, de ses espaces. On ressent son profond attachement, respect, son émerveillement devant ce qu'elle a de plus beau à travers les yeux de Paul et sa découverte d'un monde dont il connaît si peu. Avec Paul , on a en plus ici le regard simple d'un enfant, la curiosité de ce dernier, son envie de comprendre l'harmonie d'un tel écosystème. Totoche sera le meilleur des professeurs. Une belle humilité ressort des moments que passent ensemble nos deux personnages.
Et puis, il y a le secret, les remords du comte. Nicolas Vanier fait de l'histoire de Paul un joli conte : comme si la Sologne reconnaissait en lui, l'un des siens !

Paul est un garçon curieux, intelligent, hardi, vif. On ne peut que s'attacher à lui, ainsi qu'à son mentor Totoche mais aussi dans une moindre mesure à Borel, le bourru.

Un joli message, une belle tendresse se dégagent de ce récit et aussi l'amour d'un lieu magnifique la Sologne sauvage.
Lien : http://viou03etsesdrolesdeli..
Commenter  J’apprécie          50
Ce livre est un hymne à la nature. La rencontre improbable entre deux êtres que tout sépare.
C'est une ode à l'humanité. le fait de dire que tout est possible. Cette rencontre se fait de coeur à coeur et marquera à jamais Paul ce jeune garçon qui vient de Paris et qui découvrent avec émerveillement le monde qui l'entoure par les yeux et le respect qu'à l'ancêtre vis à vis de la nature.
Commenter  J’apprécie          40
L'école buissonnière a été pour moi une très belle première découverte de la plume de Nicolas Vanier. L'auteur nous propose une balade splendide en plein coeur de la Sologne au côté de Paul, un garçon d'une dizaine d'années que son père Jean confie à Célestine, l'ancienne nourrice de la famille de la Chesnaye et femme du garde-chasse du domaine. le jeune garçon découvre la nature et ses mystères au côté de plusieurs compagnons plus étranges les uns que les autres mais aussi la vie, la famille... C'est un récit merveilleux et pleins d'émotions. La majorité du récit est retranscrite par la voix de Paul, regard curieux et innocent d'un Parisien sur cette contrée en province. C'est une bulle de fraîcheur, un récit qui fait du bien en contant les bases de la vie et de la nature. Je suis curieuse de découvrir le prochain film qui promet de somptueux paysages et des scènes magiques et pleines d'émotions.
Commenter  J’apprécie          40
Il y un an et demi, je vous avais présenté le livre dans lequel l'auteur, aventurier dans l'âme, nous contait sa formidable épopée dans la « Yukon Queste », aujourd'hui, loin des grands espaces blancs du continent Nord Américain, Nicolas Vanier nous entraîne dans un tout autre voyage nous faisant découvrir des paysages bien plus proche de chez nous et tout à fait en conformité avec notre climat tempéré s'affichant à merveille au rythme des quatre saisons.

Ce passionnant roman nous permet d'effectuer une plongée dans la verte et rousse Sologne au début des années « 30 »

Ayant dévoré ce livre où s'animent des personnages hauts en couleurs au sein d'une région truffée de mystères comme ceux que peuvent engendrer les hôtes des sous-bois, des fourrés et hautes futaies, je ne peux m'empêcher de rapprocher cet univers bucolique et flamboyant de celui d'une « Billebaude » à la Vincenot ni l'extraire par trop de l'ambiance d'une féerie berrichonne comme la peignait si magistralement George Sand dans ses plus célèbres romans. La lecture nous enracine dans ce monde forestier où vivre ne peut se faire qu'en lien intime, voire fusionnel avec la Nature... la Vraie !...

L'intrigue se construit autour d'un gamin d'une dizaine d'année Paul dont le père veuf, appelé pour accomplir une mission en Algérie, le conduit en province chez une amie de longue date. Célestine habitant en Sologne et qui a épousé un garde-chasse. Lui, grand veneur, maître d'équipage auprès du Conte et elle, servante en son château.

Paul petit parisien, découvre le monde rural et plus particulièrement la coterie des chasseurs, pêcheurs et braconniers. Entre Borel le garde chasse aussi taciturne qu'obstiné et Totoche braconnier aussi rusé que bourru les fonctions légales et illégales qui les opposent sont source de pérégrinations fantasques où les déconvenues consécutives à chaque épisode rocambolesque reviennent au garde chasse qui ne décolère pas contre son imprenable et fulgurant ennemi.

Quand Paul vient à découvrir pour la première fois le « redoutable » Totoche cela ne se passe pas bien et pourtant, ces deux là vont devenir des amis inséparables. Grande sera leur complicité. le jour où Paul a osé parler de braconnage à ce truculent homme des bois, celui-ci s'esclaffa mi indigné mi coléreux :

« - Braconner, sais tu seulement ce que ça veut dire ? Il appartient à qui le Gibier ? Et les sangliers qui cavalent tout le jour sur un domaine et la nuit sur un autre ? Et les oiseaux migrateurs qui voyagent des milles et des cents, ils sont à qui hein ? À tézigue ? Au gardaillon ? Alors les poissons aussi tant qu'on y est, et puis les mouches, et l'air qu'on respire, et l'eau qu'on boit ! Allez, fiche-moi le camp avant que je m'énerve ! »

Au delà de ces rencontres et autres découvertes d'êtres à la fois surprenants et attachants, Paul aura à se confronter au mystère de ses origines, à des vérités qu'on lui cache parce qu'il est un enfant et donc pas assez grand pour comprendre ou accepter ce qui peut être douloureux. Paul déjà mature et le devenant toujours plus au contact de son habile et perspicace ami va se confronter aux mensonges et dissimulations des grands et même de ceux qu'il aime le plus... La Sologne mystérieuse recèle aussi moult secrets de ses habitants...

Il découvre également que les réputations des personnes les plus en vue sont bien vite établies, souvent exagérées, surfaites et parfois totalement injustes…

Pour Paul, grandir au milieu de ces hommes rudes parfois taiseux et de ces femmes dégourdies, avenantes ou bavardes de la terre solognaise se fait dans une totale communion avec la Nature : flore faune, topographie avec les mythes y attenant ; il accède de la sorte à un savoir inestimable où chaque être vivant a sa place et se doit d'être respecté quasi religieusement. Jusqu'au plus profond de ses sources et manifestations, la VIE est vénérée par les plus humbles mais aussi par les plus grands qui ont conscience de leurs responsabilités face à cette prodigalité.

La lecture m'a enthousiasmé, transporté dans cette magnifique région proche du centre de la France
Commenter  J’apprécie          31




Lecteurs (298) Voir plus



Quiz Voir plus

''Loup'' de Nicolas Vanier

Quelle distinction est attribuée à Sergueï ?

Il devient chaman
Il devient gardien de la grande harde
Il devient chef de clan

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Loup de Nicolas VanierCréer un quiz sur ce livre

{* *}