La Dernière allumette

Trop pardonner, parfois, c'est donner l'autorisation de recommencer...

Quand est-ce que j'ai pleuré pour la dernière fois ? Ce matin, en terminant ce beau chef-d'oeuvre de Marie Vareille. Elle est et restera indéniablement mon autrice favorite.

Ce livre raconte l'histoire d'Abigael et de son frère Gabriel. Abi est une surdouée, dans sa tête les idées viennent par milliers comme les branches d'un arbre qu'elle ne peut pas arrêter. Son QI est à 157, quelques points de moins qu'Einstein. Son papa est sûr qu'elle sera la première femme sur la lune, présidente ou qu'elle sera comme Marie Curie. Mais elle ne sera rien de tout ça, parce qu'elle a fait voeu de silence. Elle s'est retirée dans un couvent, auprès des bonnes soeurs.

Abi aime beaucoup son frère, c'est son ange gardien. Gabriel l'enferme souvent dans la chaudière et lui met son Walkman sur les oreilles. Gabriel lui donne souvent des torgnoles. Gabriel la protégera toujours, car c'est la loi de la jungle.

Mais la protéger de quoi ?

Sa famille n'est pas comme la famille tant mieux, mais plus comme la famille tant pis. À la maison, il y a une règle très importante : il ne faut pas énerver Papa. Sinon, c'est maman qui paie. Parce que Papa, quand il s'énerve, il dit des mots méchants à Maman. Il traite Maman de sale pute et la cogne. Sa maman passe son temps à faire la lessive, mais ce n'est qu'une excuse. Elle pleure.

Mais Abi, elle ne les entend pas, parce qu'elle est dans sa bulle. Gabriel a même dessiné des étoiles dans la chaudière pour que ce soit joli.

Dès les premières lignes, j'ai su que cette histoire me captiverait, et je l'ai dévorée en une journée. La plume fluide et simple de l'auteure, les personnages attachants et l'histoire remarquablement structurée m'ont profondément touchée. Ce récit est magnifiquement écrit et incroyablement émouvant. Je le recommande vivement !

Roman plein de rebondissement qui parle d'un sujet très difficile avec beaucoup de douceur.
Abigaëlle raconte son histoire à travers ses yeux d'enfant et celle de son frère qui ont subi la violence conjugale de leur père envers leur mère.
Touchant et plein d'espoir à la fois

Marie Vareille, ce n'était pas trop ma tasse de thé. Puis j'ai lu Désenchantées qui m'a tenu en haleine avec brio. Quand La dernière allumette est sortie, je me suis donc laissée tenter. Et quel bon mouv de ma part 🤩

Comme dans Désenchantées, on a du mal à demeler le vrai du faux et le doute plane longuement sur les relations et les réelles personnalités des personnes principaux. Je suis passée par une dizaine de théorie tout au long du roman et je n'ai percé le mystère que très tard !

Une petite pépite qui me conforte dans ma nouvelle obsession pour Marie Vareille !

Ce livre a piétiné mon petit coeur. C'est un livre difficile qui aborde avec une délicatesse étonnante la cruauté des humains les uns envers les autres. Ce livre aborde les violences conjugales, les relations frères/soeurs créées dans la douleur et l'impact de l'enfance sur l'âge adulte.

C'est d'une beauté chaleureuse malgré les sujets abordés, le genre de livre qui vous déchire le coeur et prend une petite partie de votre âme pour la garder avec lui. J'ai été happé par l'histoire, par les personnages aux facettes étonnantes. C'est un livre écrit pour vous tenir en haleine, jusqu'aux dernières pages. Car si on peut se douter les drames, les révélations sont étonnantes, déconcertantes et bouleversantes.

C'est un livre habilement écrit, avec beaucoup de justesse dans la douleur. Les chapitres alternent entre passé et présent, entre écrits d'enfant et ceux d'adultes. le point de vue de l'enfance ravage le coeur, je vous l'assure, soyer préparez. Mais c'est beaucoup de douceur dans la cruauté. C'est vraiment un livre qui m'a habité plusieurs jours, qui m'a fait pleuré de longues minutes une fois la dernière page tournée.

C'est un livre fort et puissant ; c'est difficile mais beau que je vous recommande fortement.

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Émouvant, bouleversant et dévoré en quelques heures.

Marie Vareille traite ici avec la plus grande des délicatesses un sujet fort et malheureusement encore trop d'actualité.

Nous sommes bien loin des premiers romans chick-lit de ses débuts (que j'adorais aussi néanmoins !)
Depuis « Désenchantées », Marie Vareille évolue vers une écriture plus profonde et on adore cela.

Je ne connaissais pas l'auteur, et bien j'ai pris une belle claque.
Une histoire ou plutôt un drame vécu et divinement bien narré. On sent toutes les secousses psychologique comme si on les vivaient.
J'avoue avoir été retournée d'avoir lu ces mots sur cette enfance ravagée.
Préparez vos mouchoirs mais ne passez pas à côté de ce livre.

Cher Gabriel,
A travers le roman de Marie, j'ai découvert un frère, un homme, un amant, auquel je ne m'attendais pas.
A travers ma lecture, j'ai aussi découvert votre soeur Abigaelle, vos parents, votre femme Zoé, ainsi que la soeur et le beau-frère de cette dernière.
A travers les pages tournées, j'ai été happée par ce que vous avez vécu avec votre soeur. Cette soeur qui se trouve dans un couvent dans cette si belle région qu'est la Bourgogne (où je vis moi-même), depuis des années. Elle nous livre son intimité d'hier et d'aujourd'hui mais ne se souviens plus pourquoi elle vit ainsi recluse. Quant à vous, dessinateur et écrivain pour album de jeunesse, vous connaissez le succès. Votre métier vous permet d'exprimer et d'extérioriser votre passer, vos blessures.
Vous allez rendre visite à votre soeur deux fois par an, et malgré le fait que vous ne parliez que de vous, on sent que vous êtes un frère aimant.
Alors, lorsque vous parlez de votre rencontre avec Zoé à Abigaelle, je comprends le sentiment de peur qui envahit le coeur de votre soeur. Chacun de vous avez vécu un passé douloureux et Abi à peur que les actes du passé se transfèrent sur vous. Il ne faut pas la blâmer, cela arrive tellement de fois, alors pourquoi pas avec vous ?
A travers cette lecture, j'avoue avoir été merveilleusement happée par votre histoire, touchée par la violence et les dommages que vous avez pu subir, surprise par la finesse de la plume de Marie qui vous rend hommage en utilisant sa '' voix'' pour vous donner la vôtre qui reste malheureusement trop silencieuse. Elle le fait avec brio, de manière touchante, émouvante et avec des rebondissements auxquels ont ne s'attend pas.
A travers son style, elle rend le tout addictif, surprenant, captivant et ceci pour mon plus grand bonheur.
Cela a été pour moi, une histoire marquante qui restera gavée en moi pendant un long moment.
Je vous souhaite un avenir radieux,

Stéphanie,
Une lectrice qui a adorée être surprise et touchée par votre vécu.
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🔥 J'ai écouté son dernier roman « la dernière allumette » et ai été embarquée dans cette histoire.

🔥 Abigaëlle, recluse dans un couvent, a fait voeu de silence. Ses souvenirs s'effacent suite à un événement traumatisant dont elle ne se rappelle plus. Les seules visites qu'elle reçoit sont celles de son frère, un artiste aussi accompli que sombre. Lorsqu'il lui annonce avoir rencontré Zoé, une jeune femme lumineuse, Abigaëlle ne peut s'empêcher de craindre le pire pour celle qui est entrée dans sa vie.

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🔥 Ce roman est très addictif. Marie Vareille arrive à nous embobiner et nous emmener sur de fausses pistes. Les sujets abordés sont profonds comme les violences faites aux femmes et le sort des enfants nés dans ces foyers.

🔥 La version audio est superbe et l'histoire bien interprétée si bien que je me suis sentie immergée dans ce récit.

🔥 Encore un magnifique roman même si je garde une préférence pour « Ainsi gèlent les bulles et savons » qui m'avait bouleversée.

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J'ai découvert ce roman sans avoir lu la quatrième de couverture, je voulais vraiment entrer dans l'histoire sans rien savoir et je vous conseil de faire pareil. Dès les premiers pages j'ai était happée par la plume de Marie Vareille, fluide et addictive. C'est une histoire terrible, l'auteure aborde des sujets très durs, ses mots sont justes et percutants. Malgré le thème, ce roman c'est aussi une belle histoire, ça parle de violences mais également d'amour et de fraternité. Une lecture qui marque et qui ne laisse pas indemne. Un vrai coup de coeur.
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Lire Marie Vareille, c'est commencer sa lecture à l'aveugle. Je ne voulais pas lire le résumé, préférant me laisser porter par cette auteure qui à chaque fois réussit à me ravir.

Dès le début, j'ai été très intriguée par cette histoire. Par cette petite fille, d'abord, Abigaëlle, qui nous présente sa famille et surtout son grand frère, Gabriel. « Gabriel n'est pas celui que vous croyez » nous prévient-elle dès la première ligne. Et pour cause, le jeu des apparences dans cette famille et dans ce roman est omniprésent. Dès le début, on pressent ce qui va se passer, on devine, on croit savoir. Et pourtant non.

Car ce livre, c'est une métaphore de la vie. Les apparences d'un côté et la réalité de l'autre. Il y a ce qu'on montre aux autres et ce qui se passe vraiment. La vie en somme, dans tout ce qu'elle a de plus brutal. Mais même au fond des ténèbres, une petite flamme de lumière peut jaillir. Il suffit parfois d'une toute petite allumette… La construction dynamique du récit qui entremêle passé et présent, à coup de flash-back succincts et successifs et de confession des narrateurs, reflète parfaitement le clair-obscur de ce roman.

Je conseille ?

Whaou !! Gros gros coup de coeur !!! C'est très difficile de vous parler de ce roman sans dévoiler l'intrigue. Et surtout ce serait gâcher toutes les émotions que ce récit procure. Alors je ne vous dirai qu'une chose : lisez-le. Il fait partie de ces récits que vous n'aurez pas envie de lâcher, qui suspendra le temps durant votre lecture. Il vous tiendra en haleine, vous fera frémir, vous bouleversera. Et surtout, il vous marquera car je peux vous assurer que vous le garderez longtemps en tête.
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