Je regarde les autres continuer à vivre, le soleil se lever, les jours défiler, les gens s’énerver sur des broutilles, et je me demande si j’ai encore une place dans un monde où tu n’es plus.
Tu peux en faire ton excuses ou tu peux en faire ton histoire
Est-ce que quand l'univers est englouti sous les eaux et que toute trace de vie a disparu de la surface de la terre, connaître le pourquoi du comment t'apporte quoi que ce soit ?
Je ne crois pas.
Le problème, quand ta vie s'effondre, c'est que personne ne l'avertit. Ce serait cool d'avoir une voix off, une lettre, un message WhatsApp, même un télégramme enpoyé par pigeon poyageur : « ALERTE ROUGE, jusqu'ici ta vie était normale, mais mets ta ceinture, parce qu'elle va basculer dans la merde la plus totale. »
Tu peux en faire ton excuse ou tu peux en faire ton histoire
Il faut s'engueuler de temps en temps avec les gens qu'on aime, ça permet de leur rappeler qu'ils sont importants quand on se réconcilie avec eux.
Je contemple le plafond et la réalité me revient avec brutalité. Je la repousse. La cardiologue va rappeler, c'était une erreur, ils ont confondu. Je ne suis pas atteinte du syndrome de Marfan.
[...] la seule chose qu'on peut faire avec ses rêves perdus, c'est les offrir à ceux qu'on aime, à d'autres qui auront le droit de les vivre, qui comprendront leur importance et leur signification.
Le problème, quand ta vie s’effondre, c’est que personne ne t’avertit. Ce serait cool d’avoir une voix off, une lettre, un message WhatsApp, même un télégramme envoyé par un pigeon voyageur : « ALERTE ROUGE, jusqu’ici ta vie était normale, mais mets ta ceinture parce qu’elle va basculer dans la merde la plus totale.
C'est étrange comme deux personnes qui aiment passionnément la même chose peuvent la considérer de manière totalement différente. (p.143)