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Citations sur L'armée furieuse (147)

Congédié, le groupe se dispersa en silence, stupéfait ou réprobateur. Danglard, tremblant de colère, s'était éloigné à grands pas, aussi vite que le lui permettait sa démarche bien particulière, basée sur deux grandes jambes qui semblaient aussi peu fiables que deux cierges partiellement fondus
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Le petit doigt est un peu la dent de sagesse du pied, si tu veux. Ou la dent de sagesse est le petit doigt de la bouche. Oui mais dit comme cela, on comprend moins bien.
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- C'est l'évolution. L'homme marche moins, le dernier doigt s'atrophie, il est en voie de disparition. Un jour, dans quelques centaines de milliers d'années, il n'en restera qu'un fragment d'ongle attaché au côté de notre pied. Comme chez le cheval. Les chaussures n'arrangent rien, bien sûr.
- C'est la même chose que nos dents de sagesse. Elles n'ont plus de place pour pousser.
- C'est cela. Le petit doigt est un peu la dent de sagesse du pied, si tu veux.
- Ou la dent de sagesse est le petit doigt de la bouche.
- Oui, mais dit comme cela, on comprend moins bien.
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Adamsberg apercevait une énorme mûre au-dessus de la tête de la grande femme mais il n'osait pas la déranger pour cela. Etrange, pensa-t-il, comme l'esprit de cueillette revient instinctivement chez l'homme après seulement vingt pas en forêt. Cela aurait plu à son ami préhistorien, Mathias. Car si on y pense, c'est cueillir qui est ensorcelant. Car la mûre, en soi, n'est pas un fruit passionnant.
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Parmi mes hommes, capitaine, il y a un hypersomniaque qui s'écroule sans crier gare, un zoologue spécialiste des poissons, de rivière surtout, un boulimique qui disparaît pour faire des provisions, un vieux héron versé dans les contes et légendes, un monstre de savoir collé au vin blanc, et le tout à l'avenant.
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Ce qui n'est pas terminé revient vous agacer toujours.
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Mais Hellebaud s'était couché dans une de ses chaussures, comme d'autres congénères s'installeraient sur le haut d'une cheminée, et l'attendait patiemment.
-Hellebaud, dit Adamsberg en soulevant la chaussure et le pigeon, et en posant le tout sur le rebord de la fenêtre, il faut qu'on parle sérieusement. Tu es en train de sortir de l'état de nature, tu es en train de dégringoler sur la pente de la civilisation. Tes pattes sont guéries, tu peux voler. Regarde dehors. Du soleil, des arbres, des femelles, des asticots et des insectes à foison.
Hellebaud émit un roucoulement qui parut de bon augure et Adamsberg le cala plus fermement sur l'appui de la fenêtre.
-Décolle quand tu veux, lui dit-il. Ne laisse pas de mot, je comprendrai.
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Adamsberg tira une chaise et s'assit en allongeant les jambes, fermant le petit cercle des trois hommes devant la cheminée.
- Il n'empêche, commença-t-il - et sa phrase s'arrêta là, comme souvent, faute d'une pensée assez précise pour pouvoir la poursuivre.
Danglard n'avait jamais pu s'accoutumer aux brumes indécises de l'esprit du commissaire, à son absence de suivi et de raison d'ensemble.
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"- Vous ne vouliez pas entrer là-dedans ? dit Adamsberg en désignant le vieux bâtiment de la Brigade criminelle. Pour parler à un policier ou quelque chose ? Parce que dans cette rue, à part eux, il n’y a pas grand-chose d’autre à faire.
– Mais si les policiers ne vous écoutent pas, ça ne sert à rien d’y aller, dit-elle en reculant de quelques pas. Ils ne vous croient pas, vous savez, les policiers.
– Car c’est bien là que vous alliez ? A la Brigade ?
La femme abaissa ses sourcils presque transparents.
– C’est la première fois que vous venez à Paris ?
– Mon Dieu oui. Il faut que je rentre ce soir, ils ne doivent pas s’apercevoir.
– Vous êtes venue voir un policier ?
– Oui. Enfin peut-être.
– Je suis policier. Je travaille là-dedans.
La femme jeta un regard à la tenue négligée d’Adamsberg et parut déçue ou sceptique.
– Vous devez bien les connaître alors ?
– Oui.
– Tous ?
– Oui.
La femme ouvrit son gros sac brun, râpé sur les flancs, et en sortit un papier qu’elle déplia avec soins.
– Monsieur le commissaire Adamsberg, lut-elle avec application. Vous le connaissez ?
– Oui. Vous venez de loin pour le voir ?
– D’Ordebec, dit-elle…"
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- Tout le monde sait que tu ne peux pas rédiger trois lignes, dit Emeri en ricanant.
- Ne t'en fais pas pour ça.
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