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3,73

sur 222 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A Piura, au Pérou, un entrepreneur sorti de la misère à la force du poignet devient un héros national en résistant, malgré les intimidations, à la tentative de racket dont il est l'objet. Au même moment, à Lima, le riche patron d'une compagnie d'assurances invente un stratagème pour échapper aux manoeuvres de ses deux fils, trop pressés de capter l'héritage paternel. Contre toute attente, ces deux histoires sont finir par se télescoper…


Avec une dérision aussi pétillante que mordante, l'auteur, prix Nobel de littérature, s'amuse à nous livrer un divertissement brillamment troussé qui, sous ses dehors moqueurs, n'en livre pas moins le tableau sans concession d'un Pérou contemporain en pleine mutation, où la croissance économique s'assortit d'une flambée du crime et de la corruption. Pour résister à la violence et préserver leur intégrité, les personnages, attaqués sur leur flanc le plus tendre, font devoir faire preuve d'une opiniâtreté et d'une inventivité proprement héroïques, tant la norme péruvienne semble avoir intégré le mensonge et les pratiques mafieuses à tous les échelons.


Habilement construite et superbement écrite, cette farce satirique tendre et désabusée se lit d'un trait, enchantant le lecteur, curieux de découvrir où le mèneront l'enquête policière et la cruelle ironie de l'auteur : tandis que les rebondissements se multiplient, se dessinent les portraits attachants de modestes protagonistes sortis malgré eux de l'ordinaire de leur existence, juste parce qu'ils refusent de renier leurs principes les plus essentiels.

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Argent, corruption et tromperies à la louche, fidélité en amitié, honnêteté incorporées sans relâche, le tout saupoudré d'humour et d'ironie (mais moins que dans Tours et détours de la vilaine fille), d'érotisme (beaucoup moins que dans L'éloge de la marâtre) et bien sûr d'affabulations : tels sont les ingrédients principaux du nouveau roman de Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature en 2010, qui se déroule à nouveau au Pérou, entre Piura et Lima.

Un petit air de déjà-vu peut-être ? Mais cette fois-ci, le roman s'articule autour de trois personnages de pères et analyse, à travers leurs trois histoires enchevêtrées, leurs démêlés rocambolesques avec leurs fils respectifs, tout en brossant un tableau critique de la société actuelle du Pérou, confrontée à des mutations majeures sur fond de corruption et de croissance économique que les héros de ce roman symbolisent sans l'ombre d'un doute.

Felicito Yanaque, quinqua self-made man, patron d'une entreprise de transports, menacé de chantage par la mafia locale, va révéler sa fibre héroïque et, bravant incendie, intimidations et coup-bas, devenir un héros national, rien que cela.
Don Rigoberto, l'esthète cultivé, amateur d'érotisme de précédents romans de Vargas Llosa, aspire ici à une retraite orientée vers les arts, les voyages et sa chère épouse Lucrecia, après une carrière de juriste au sein de la compagnie d'assurance de son ami Ismael Carrera. Ami fidèle, mari attentionné, père à l'écoute, l'auteur lui donne indéniablement le beau rôle ; j'ai d'ailleurs toujours pensé que Don Rigoberto était une sorte d'avatar idéal de l'auteur lui-même.
Puis le fameux Ismael, patron octogénaire à la colossale fortune convoitée par ses cupides fils, décide d'épouser sa gouvernante de trente-huit ans sa cadette et de profiter enfin de la vie en disparaissant quelques temps.

Voilà pour le canevas de l'histoire.
J'ajouterais juste que c'est tour à tour violent, tendre, énigmatique, imprévisible et fort bien écrit, traduit aussi sans doute. Peut-être suis-je un peu trop fan de l'auteur, je l'admets, j'apprécie tout simplement son ton, son style et sa façon d'embarquer son lecteur dans une histoire riche en rebondissements, tout en étant un témoin de son temps, un peu à la façon d'un Gary, autre conteur hors pair à l'imaginaire débridé.
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Un roman péruvien, des drames dans deux familles, l'une vivant à Lima et l'autre dans le nord du pays, à Piura.

Le prix Nobel de littérature a concocté une oeuvre complexe, qui tient à la fois du drame de moeurs, d'intrigue criminelle et de commentaire social. Complexe oui, mais agréable à lire une écriture imagée, parfois teintée d'humour.

L'homme qui vit à Piura est notre héros, né très pauvre, dont le père a travaillé toute sa vie pour lui permettre de s'instruire. Devenu propriétaire d'une entreprise de transport, il est victime d'une tentative d'extorsion. On lui promet des malheurs s'il ne verse pas un montant chaque mois. Mais voilà, notre héros a juré à son père qu'il ne se laisserait jamais faire, il ne peut pas plier devant la menace, même si elle vise sa famille ou pire, sa maîtresse…

La famille liménienne, pour sa part, vivait une vie bien tranquille et le mari aspirait à une retraite bien méritée jusqu'à ce que son patron décide d'épouser sa gouvernante, provoquant l'ire des fils du financier, ses deux fils affectueusement surnommés les « hyènes ».

Un roman très intéressant, on y mange des spécialités péruviennes, on y découvre la société péruvienne avec les difficultés du chômage et de la corruption, avec aussi les préjugés envers les « cholos », ces personnes qui ont une apparence autochtone.

Mais la prose de Vargas Llosa ne concerne pas que le Pérou, ses thèmes sont universels, qu'il s'agisse de la famille — ces fils qui prendront la relève ou dilapideront le fruit des privations et d'un travail acharné —, qu'on réfléchisse au sens de la vie et aux croyances religieuses, qu'il soit question de l'amour avec les conquêtes d'un soir, l'épouse ou l'amante, ou même la vie sexuelle à quatre-vingts ans.

Un texte qui n'est peut-être pas le chef d'oeuvre de cet auteur, mais qui offre un très bon moment de lecture, avec en prime un peu de dépaysement et de réflexions inspirantes.
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Avec cette huitième lecture de Vargas LLosa, je me demande avec inquiétude s'il me sera donné de nouveau un jour le bonheur de retrouver la féérie de "La tante Julia", ou si ce dernier est unique dans son oeuvre (et seul à même d'ailleurs , avec "La fête au bouc", de justifier son Nobel).
"Le héros discret" s'en approche, mais de loin. On est aussi au Pérou, là aussi des lignes de narration se parallélisent puis s'entrecroisent, et quelques brins de fantaisie s'en viennent ici et là faire valdinguer l'ensemble. Mais que ce soit à Lima dans les pas de l'homme d'affaires aux prises avec ses jumeaux débiles et véreux ou à Piura dans ceux du petit patron d'une entreprise de transports parti de rien en proie à un chantage mafieux, ça ne décolle que rarement, et jamais à la hauteur des feux d'artifice jubilatoires lâchés à chaque page de "La tante Julia".
Reste quelques beaux portraits, celui d'un père miséreux, digne et besogneux qui a sacrifié sa vie pour son fils reconnaissant, et celui de l'ami sans failles qui se construit dans l'art un refuge à la barbarie et l'absurdité du monde. Deux belles images que j'emporte de cette lecture plaisante mais manquant de feu, et c'est déjà pas mal.
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Retour de lecture sur "Le héros discret" un roman de Mario Vargas Llosa publié en 2013. Cet auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 2010. Ce livre raconte deux histoires en parallèle qui se passent au Pérou, pays natal de Vargas Llosa, et qui finissent par se télescoper. La première se passe au nord, à Piura. Un entrepreneur qui a réussi seul, à force de travail, à se sortir de la misère, est confronté à un chantage et à un racket. En résistant à cela, malgré les intimidations, il devient un héros national. Au même moment, dans la deuxième histoire qui se passe plus au sud, dans la capitale Lima, le riche patron d'une compagnie d'assurances met au point un stratagème, en se remariant, pour empêcher ses deux fils qui n'attendent que sa mort, d'hériter de sa fortune. Cette histoire fait également la une des médias. L'auteur nous livre là un roman très distrayant, dans lequel il dépeint la société péruvienne avec un ton très humoristique et sarcastique. Il est très ancré dans son époque, on y découvre ainsi un Pérou en pleine mutation, après un développement économique rapide qui laisse une partie de sa population dans la misère, ce qui ne va pas sans entraîner l'émergence de la criminalité et de la mafia. L'auteur nous montre ses talents de conteur avec cette histoire très bien construite, des rebondissements intéressants, cela avec une belle écriture, agréable à lire, malgré quelques lourdeurs probablement liées à la traduction. Ce livre a une dimension morale importante, on y trouve les thématiques de l'argent, de l'honnêteté, de la filiation et de la rigueur morale. le titre fait justement référence à ces gens modestes qui restent honnêtes et fidèles à leurs valeurs malgré la corruption ambiante et les tentations. Les personnages principaux sont tous très bien définis, très attachants, avec une psychologie qui est très détaillée et relativement complexe. L'auteur nous permet de partager l'intimité de ses différents personnages, qui évoluent dans des milieux assez différents, de manière très réaliste. La manière de partager leurs pensées, leurs doutes et leurs craintes est l'une des grandes forces de Vargas Llosa qui nous permet de nous immerger de manière vraiment efficace dans cette histoire. Cela reste néanmoins quelque chose de très classique, on sent bien qu'on a affaire à un écrivain qui maîtrise parfaitement l'exercice du roman, mais on est loin d'un chef-d'oeuvre qui pourrait justifier son prix Nobel. Cela manque un peu de relief et de souffle. Pour conclure, c'est une lecture très agréable, une histoire à mi-chemin entre le polar et le roman social, qui nous fait voyager dans un Pérou où l'on a très peu l'habitude d'aller, même à travers la littérature, mais un livre qui reste d'intérêt assez limité.

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"La fonction du journaliste à notre époque , ou , du moins , dans notre société , n'était pas d'informer , mais de faire disparaître toute distinction entre le mensonge et la vérité , de remplacer la réalité par une fiction où se manifestait la masse abyssale de complexes , de frustrations , de haines et de traumatismes d'un public rongé par le ressentiment et l'envie. Une autre preuve que les petits espaces de civilisation ne prévaudraient jamais sur l'incommensurable barbarie."
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Ce n'est pas un roman mais deux et qui n'ont pas grand chose à voir l'un avec l'autre si ce n'est l'extravagance des situations et la couleur pittoresque péruvienne omniprésente. Donc on a affaire ici à une dualité d'actions et de lieux et l'on passe d'une histoire à l'autre aussi bien que, dans le cadre d'une des deux histoires, on passe d'une conversation rapportée à la conversation actuelle et vice-versa: on est également dans une multiplicité des temps… Et tout ça sans que le lecteur se perde ce qui représente—avouons-le—un tour de force de la part de cet auteur qui excelle autant dans le récit historique que dans le roman policier. Narrations télescopiques et vases communicants sont les termes qu'il utilise pour décrire son procédé narratif. J'ai eu personnellement l'impression de passer d'un univers à l'autre par des « trous de ver » …. (On n'est pas loin de la science-fiction.)
Ceci étant dit, ce roman ne m'a pas éblouie comme d'autres de Vargas Llosa. Il est dans la veine de Tours et détours et de la tante Julia et ce que je préfère c'est le filon de la fête au bouc et du Rêve du Celte. J'explique ainsi ma relative sévérité quant au nombre d'étoiles que je lui accorde tout en reconnaissant qu'il m'a apporté un bon (et assez long) moment de lecture.
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Ce dernier roman de l'auteur du Nobel de littérature et d'une oeuvre multiple se situe au Pérou, son pays natal, et en évoque la société agitée par la corruption, la cupidité et les scandales, où seuls résistent quelques âmes bien trempées ou certains esthètes à la conscience morale solide comme Don Rigoberto, un héros récurrent de Vargas Llosa.

Deux intrigues s'entrecroisent : à Piura, dans le nord du pays, l'honnête propriétaire d'une compagnie de transports, Felicito Yanaqué, d'origine indienne, un "cholo" qui s'est fait lui-même, est l'objet d'un racket de la part de mystérieux maîtres chanteurs, auteurs de lettres anonymes, signées d'une petite araignée. Mais il décide de ne pas céder, quoi qu'il puisse lui en coûter, incendie de ses bureaux, menaces, enlèvement...
À Lima, Ismael Carrera, le propriétaire octogénaire mais toujours vert d'une grande compagnie d'assurances, vient de se marier avec sa jeune gouvernante, dans le but avoué de déshériter ses fils, de véritables hyènes qui souhaitaient sa mort pour pouvoir hériter. Il a demandé à Don Rigoberto, son juriste, d'être son témoin et il l'a entraîné de ce fait dans des tracas sans fin.

Les chapitres traitant des deux intrigues sont habilement alternés, ménageant suspense et péripéties. Ces entrepreneurs sont tous deux en proie au démon de midi et Felicito entretient une maîtresse, tandis qu'Ismael épouse la sienne. Tous deux ont fort à se plaindre de leurs fils, des bons à rien fainéants, seulement intéressés par la débauche et l'argent. Tous deux sont victimes de la presse et des médias avides de scandales qui vont répercuter leurs mésaventures sur toutes les chaînes de télévision, les journaux, les réseaux sociaux. Rigoberto lui-même voit sa vie tranquille bouleversée par toutes ces menaces.
Nous assistons en quelque sorte à la lutte du bien contre le mal, les vieux entrepreneurs incarnant le premier tandis que les fils dégénérés ou illégitimes représentent le second.

Bien sûr le roman n'est pas si schématiquement construit et il ménage toutes sortes de situations à rebondissements et de dialogues merveilleusement ironiques et magistraux.
La lecture en est plaisante et captivante, les ambiences péruviennes, notamment celles de la provinciale Piura surchauffée en été et de sa vie mouvementée et colorée, de ses habitants pittoresques, mendiants, petites gens, policiers paresseux et méprisants, est évoquée avec talent.

Toutefois le livre refermé, un certain malaise persiste, car les fils (hormis l'angélique adolescent Fonfon, aux visions étranges et non élucidées) sont la lie de la terre, alors que les pères sont des modèles de vertu et de courage (nonobstant leur penchant pour la chair fraîche). Ce constat ne traduit-il pas un étrange manque de générosité, et l'échec d'une éducation donnée peut-être par des pères trop égoïstes ? Quant au regard sur les femmes, il n'échappe pas à un certain machisme, malgré toutes les qualités de Doña Lucrecia, l'épouse de Rigoberto. Même la culture ne semble accessible qu'à ceux qui peuvent se la payer, livres coûteux, chaînes HiFi, voyages de luxe à l'étranger... Il est plus question de posséder que de ressentir...

Tout cela n'enlève rien aux qualités du roman mais dessine en creux un portrait de l'auteur moins sympathique qu'on ne le souhaiterait.
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Enfin le retour de ce très cher Mario Vargas Llosa avec "Le héros discret" : pourquoi au singulier d'ailleurs? J'aimerais trop me retrouver en face de cet incroyable écrivain pour lui demander, et pas que ça. Au fil des ans son style est toujours aussi envolé, ses histoires truculentes et ses personnages attachants. Pourtant au départ, ils n'ont l'air de rien, ce sont des personnes qui tracent leur voie à partir de rien, s'adaptant aux évolutions sociales et affrontant les vicissitudes de la vie au mieux.

Ici nous faisons tout d'abord connaissance avec Felicito Yanaqué : petit bonhomme maigrichon paisible, il est le patron d'une entreprise de transport florissante, trop pour certains, si bien que son monde est fortement perturbé lorsqu'il reçoit une lettre lui quémandant de l'argent contre une protection, du racket en somme, cela fleure bon la mafia. Mais le petit homme a sa fierté, inculquée par un père austère mais aimant, par principe il ne cèdera jamais à aucun chantage, et il fait ce que nul n'aurait osé, porter plainte auprès de la police et dire non par média interposé. Ainsi deviendra-t-il dans sa petite ville un révolté contre la corruption, un héros, et sa vie privée beaucoup moins à son grand désespoir, faut avouer qu'il cachait bien son jeu : depuis des années il entretient une jeune et jolie maîtresse...

Puis en chapitres alternés nous découvrons deux habitants de Lima : Ismael Carrera, un riche octogénaire qui pour éviter que sa fortune ne soit dilapidée par ses jumeaux fainéants et noceurs, épouse sa gouvernante à l'effarement de tous ; et Rigoberto (oui!!! Trop sympa de le retrouver!), son ami de toujours, soutien incontestable des fantaisies du millionnaire.

M. Vargas Llosa nous conte non seulement l'histoire d'hommes qui se dressent pour dire non, mais aussi nous dresse un portrait du Pérou moderne, en pleine mutation. Comme à son habitude, il rajoute une pincée d'épices bien aphrodisiaques et de bonnes cuillerées d'humour acéré pour nous offrir un roman bouillonnant, jubilatoire et réaliste.
Lien : http://lapetitesteph.blogspo..
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C'est très bien écrit, l'auteur arrive à nous emmener dans les rues de Piura et dans l'ambiance de Lima, où ses personnages sont en proie avec leurs démons, leurs choix à assumer, leurs éthiques et leurs droitures qui sont mises à rude épreuve. On suit en parallèle des personnages et des histoires que rien ne semblent devoir faire se rapprocher de prime abord et au fil des chapitres, on commence à faire des supputations sur où et quand leurs destins pourraient bien se croiser.

La vengeance est au coeur de ce roman particulier, où les actions décidées par certains, notamment les parents, sont perçues et analysées par d'autres d'une certaine manière, avec les reproches et parfois la rancoeur que cela engendrent... et bien sûr, l'argent qui dénature toutes les relations, qui biaise les sentiments, qui accule certains personnages à des faits d'une déloyauté crasse...

Un roman intéressant qui nous montre la vie péruvienne d'aujourd'hui, avec ses tracas, sa culture (tant culinaire que musicale !), sa Mafia, ses hommes de main, ses règlements de compte, son histoire...
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Le héros discret. Un titre pas très accrocheur . l''histoire se passe au Pérou où deux individus ordinaires vont se retrouver confrontés à des situations bien embarrassantes ( menace de chantage , histoire d' un drôle de mariage et d'un héritage très convoité)
À partir de cette trame assez banale , Vargas Llosa nous concocte un livre très sud américain, : personnages haut en couleur, histoires quelquefois ubuesques ou loufoques, retournements de situations, le tout súr un fond de critique sociale de la société péruvienne.Il a le don de nous raconter une vraie histoire de courage , de héros ordinaires, sans jamais se prendre au sérieux.
Un vrai plaisir de lecture subtilement mené
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