AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,23

sur 164 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Les chiots » : une bande de copains turbulents et chahuteurs qui vit à Lima, au Pérou.
Un jour, le plus petit d'entre eux, Cuellar, se fait sérieusement mordre par un chien. A partir de ce moment, surnommé Petit Zizi, on devine pourquoi, Cuellar essaiera en vain de se construire dans une société plutôt virile.
Ecarté de sa passion, le football, timide avec les filles, il va de désillusions en frustrations.
Et, malgré le soutien de ses amis, qui essaient de l'aider, il ne sera jamais « un homme » comme les autres.

Un court roman original et émouvant mais écrit dans un style particulier, uniquement narratif, qui désarçonne parfois.

Commenter  J’apprécie          180
Un court récit qui est l'exemple parfait de tout ce qui sera l'écriture de @Vargas Llosa, une narration polyphonique qui peut paraître déstabilisante mais qui apporte beaucoup de dynamisme au texte.

L'auteur pour la première fois nous raconte Miraflores le quartier de Lima qu'il illustrera à merveille dans son oeuvre future, à travers l'histoire de ces chiots qui sont les gamins que nous suivons sur plusieurs décennies.

Un roman certes mineur dans la carrière de grand écrivain et pourtant on retrouve dans ce texte tout le talent de conteur de cet écrivain que je trouve génial.

Challenge Multi-défis
Challenge riquiqui
Challenge Nobel
Commenter  J’apprécie          80
Dans un des quartiers chics et catho de Lima, pour une bande de jeunes amis, Fufu, Lalo, Marlou, Ouistiti, Cuéllar surnommé 'Petit Zizi' suite à une morsure de chien, la drague remplacera bientôt le minifoot ....sauf pour 'Petit Zizi'.

Petite histoire sans doute inspirée des souvenirs de l'auteur au style déconcertant, un peu dur, haché touffu.
Commenter  J’apprécie          70
Profitant comme toujours de cette merveilleuse collection m'ayant permis de découvrir pas mal d'auteurs et dont un exemplaire coûte moins cher qu'un paquet de cigarettes (et devinez lequel des deux ne réduit pas votre espérance de vie), je me suis tourné vers le Prix Nobel de littérature 2010, Mario Vargas Llosa, dont le deuxième l'dans Llosa n'est pas inutile.
Bon en gros, Les chiots, c'est l'histoire d'une bande de gamins à peu près normaux (sauf que l'un d'entre eux se fait malheureusement sexionner un membre important, la faute d'orthographe étant volontaire) qu'on regarde évoluer jusqu'à l'âge adulte. L'histoire se lit avec plaisir, même si elle n'a rien d'exceptionnel, on a connu des meilleurs récits d'enfance.
Mais si le fond n'est que sympathique, la forme, elle, vaut le coup d'être admirée. le style qu'emploie l'auteur pour écrire son récit est tout simplement génial : il mélange les modes narratifs, les personnes, se confond avec ses personnages, s'amuse avec les dialogues, etc. Mais je pense qu'un extrait sera plus parlant :

"Et Marlou allons Teresita, il fallait être franche, jouer cartes sur table, ne voyait-elle pas comment il la regardait ? Et elle oh là là, tapant des mains, menottes, dents, sandalettes, que nous regardions, un papillon ! courions, l'attrapions et le lui ramenions. Il la regardait, c'est vrai, mais comme un ami et, aussi, que c'est mignon, lui caressant les ailes, petits doigts, ongles, voix fluette, il est mort, le pauvre, il ne lui disait jamais rien. Et eux c'est des histoires, des mensonges, il lui disait bien quelque chose, il la baratinait au moins et elle non, parole, elle creuserait un petit trou dans son jardin et elle l'enterrerait, une bouclette, le cou, minuscules oreilles, jamais, nous jurait-elle. "

Oui je sais, au début ça paraît vraiment bizarre, mais une fois habitué on se rend compte que c'est juste un super moyen de rendre le récit plus dynamique et de maximiser l'implication du lecteur.
Un court bouquin très sympa, et assez impressionnant niveau maîtrise de l'écriture. On est Prix Nobel ou on ne l'est pas.
Commenter  J’apprécie          50
Les chiots, un titre qui se rapporte aux personnage de l'histoire, des petits gars de la banlieue de Lima, la principale ville du Pérou. Nous les suivons jusqu'à l' âge adulte, notamment l'apprentissage et la construction de Cuellar, surnommé "Petit Zizi".
Un style foisonnant, emprunt d'oralité, difficile au début.
Commenter  J’apprécie          41
Un jour j'ai osé dire à Vargas Llosa que cette oeuvre de jeunesse sentait un peu trop le travail, la recherche d'effets. Il est un peu soupe au lait, il n'a pas aimé la remarque. Bref. Quand j'y repense, c'est vraiment celui de ses romans que j'ai le moins apprécié, je persiste dans mon opinion, lol.
(Bon, nous nous étions réconciliés en parlant de Victor Hugo)
Commenter  J’apprécie          20
Tiré d'un recueil de nouvelles intitulé Les Caïds et publié en 1959, cette petite nouvelle serait passée inaperçue si elle n'avait été reprise dans la collection à 2 € de Folio.

Si le thème de la bande de gamins qui font les "400 coups" et qui finissent par grandir ensemble a été maintes fois traité, ce qui frappe surtout dans cette nouvelle-ci c'est le style d'écriture choisi par Vargas Llosa. Dans la même phrase, il passe du narratif au dialogue, ce qui donne un rythme incroyable à sa prose. Jugez-en plutôt.


"Le premier à avoir une fiancée fut Lalo, alors que nous étions en seconde. Il entra un soir au Cream Rica tout jovial, eux qu'est-ce qui t'arrive et lui, radieux, faisant la roue et se pavant : j'ai levé Chabuca Molina, elle m'a dit oui On est allés fêter ça au Chasqui et, au second verre de bière, Lalo, qu'est.ce que tu lui as dit en te déclarant, Cuéllar commença à devenir un peu nerveux, lui avait-il pris la main? casse-pieds, qu'est-ce qu'elle avait fait Chabuca, Lalo, et questionneur, tu l'as embrassée, dis ?"

Le propos en lui-même n'est pas le plus important et reste assez banal, mais je me suis amusée à entrer dans cet exercice de style digne d'un Raymond Queneau.
Lien : https://meslecturesintantane..
Commenter  J’apprécie          20
Même court, ce récit n'est pas facile à lire car même pour les hispanophones son español est très 'péruanisé' et le style choisi par l'auteur requiert une certaine adaptation avant que l'on soit entrainé par l'histoire. On ne sait pas trop ce qu'il s'est passé mais on imagine facilement, l'intéressant étant comment ce garçon va vivre ce handicap en grandissant. Comme en réalité il n'y a pas vraiment de suspens, c'est bien sur le fond que l'auteur nous invite.
Commenter  J’apprécie          10
Une petite nouvelle qui se lit d'un trait, dans un style très différent de ce que je connaissais des autres romans de Vargas Llosa. On est un peu surpris au début, mais ça se lit sans difficultés et on perçoit le mal de vivre d'un des enfants, frappé d'une infirmité suite à un accident, et qui ne s'en remettra pas. C'est dur, triste et réaliste, mais ce n'est qu'une histoire comme il en existe sans doute des milliers d'autres.
Commenter  J’apprécie          10
Cette lecture m'a donné du fil à retorde, surtout à cause de la façon assez compliquée dont l'histoire est écrite : les dialogues se mélangent au récit, les répliques sont entrecoupées par des éléments sans trop de rapport. Heureusement le livre est très court.
Quant à l'histoire, on suit le parcours d'une bande d'amis de l'enfance à leur vie adulte. Plutôt banal en somme, mais j'aime bien la façon dont elle tourne autour du personnage principal, Cuellar, et le fait que celui-ci fasse figure d'intrus dans le groupe puisqu'il sera le seul à ne pas suivre le même parcours que ses amis.
Commenter  J’apprécie          02


Lecteurs (358) Voir plus



Quiz Voir plus

Les classiques de la littérature sud-américaine

Quel est l'écrivain colombien associé au "réalisme magique"

Gabriel Garcia Marquez
Luis Sepulveda
Alvaro Mutis
Santiago Gamboa

10 questions
371 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature sud-américaine , latino-américain , amérique du sudCréer un quiz sur ce livre

{* *}