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sur 3397 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Encore une belle lecture. J'aime beaucoup la plume de Fred Vergas et je n'ai pas été déçue avec ce livre.
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Cette fois c'est un meurtre particulièrement horrible qui échoit à la brigade du commissaire Adamsberg : un homme âgé a été assassiné et coupé en une multitude de morceaux dans sa villa de Garches. le jardinier, déjà condamné plusieurs fois, est rapidement soupçonné du meurtre, trop rapidement au goût d'Adamsberg qui va faire appel à sa légendaire perspicacité pour découvrir la vérité. Mais la vérité n'est jamais évidente chez Vargas, et ici des pieds coupés et déposés devant un cimetière de Londres, puis un oncle serbe croyant aux vampires vont embrouiller le tout pour faire un polar hors du commun, comme d'habitude chez Vargas !


Je ne suis absolument pas objective puisque je suis une inconditionnelle de Vargas et surtout du commissaire Adamsberg, donc dès les premières lignes je soupire d'aise à l'idée de retrouver la fantaisie, la poésie et l'originalité de Vargas. Chez qui d'autre peut-on lire un polar sans retrouver les ficelles habituelles ? Où les personnages sont-ils à ce point dans la réalité crue et dans une bulle comme ce "pelleteur de nuages" d'Adamsberg ? Et où peut-on voir évoquer à la fois des réalités sociales actuelles et des peurs ancestrales qui donnent naissance à des boucs émissaires sans âge ?


Amateur de polars réalistes, passez votre chemin. Mais amoureux de belle langue et de fantaisie, précipitez-vous sur ce Vargas qui est l'un de ses meilleurs !
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En voyage à Londres pour un colloque réunissant des policiers, le commissaire Jean-Baptiste Adamsberg, ses adjoints Danglard et Estalère et un homologue anglais découvrent, plantées en direction du cimetière de Highgate, des chaussures... avec des pieds coupés dedans.

De retour à Paris, un meurtre terrible les attend : celui d'un riche homme seul, dépecé en des tas de morceaux, chair sang et os répartis partout dans la pièce. Suspects : le fils renié dès sa naissance, le jardinier à qui la victime a tout légué, la famille d'un peintre qui chercherait à se venger du responsable de la mort de leur fils...

Cet horrible crime aurait-il un lien avec l'affaire des chaussures de Highgate ? Et quelle est cette étrange inscription en lettres cyrilliques que la victime destinait à une femme allemande ?

Plus l'enquête avance, et plus quelqu'un semble déterminé à faire plonger Adamsberg en le confrontant à ses pires démons.

Honnêtement, j'ai moins aimé; enfin , plus justement j'ai mis plus de temps pour "entrer" dans l'histoire, mais finalement, c'était bien.
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De plus en plus déjantés, les personnages qui peuplent l'univers de vargas. la découverte devant un cimetière de Londres d'une collection de chaussures, avec les pieds de leurs propriétaires à l'intérieur, déclenche une enquête alors qu'Adamsberg et Danglard rentrent à Paris.
La découverte dans un pavillon de banlieue d'une bouillie de cadavre va lancer le béarnais et son acolyte dans une chasse à l'homme ? au vampire ? à travers l'Europe jusqu'en Serbie, où le commissaire risquera sa vie...
Une merveille
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N°327– Mars 2009
UN LIEU INCERTAINFred VARGAS – Edition Viniane Hamy.

Quand un critique s'intéresse à un livre, récent ou non, sa tâche n'est pas simple, entre raconter l'intrigue sans la dévoiler et faire des commentaires, pertinents de préférence! Avec Fred Vargas, c'est toujours plus compliqué, puisque sa démarche d'écriture s'inscrit dans des contextes multiples, déroutants parfois.

Les personnages d'abord. Adamsberg, commissaire un peu ombrageux qui dirige ses enquêtes à sa manière. le lecteur a l'impression, qu'elles lui échappent parfois, qu'il s'égare, qu'il est un peu perdu dans ses quêtes personnelles et professionnelles, avec son passé qui le rejoint,... mais tout s'arrange à la fin. le commandant Danglard, alcoolique et érudit [parfois un peu trop pour être vraisemblable], lui aussi hésite, mais heureusement, il est là. Il aggrave même un peu son cas en tombant quasi-amoureux d'une Anglaise... le lieutenant Violette Retancourt, femme de poids et surtout incontournable. D'autres personnages gravitent autour d'eux dans cette enquête, et on remonte loin dans leur histoire personnelle...leurs intrigues et leurs errances sont attachantes.


L'histoire ensuite, ou les histoires qui déroulent leurs moments indépendamment les unes des autres, au moins au début, ce qui est un peu déroutant pour le lecteur, désorienté par les rebondissements inattendus. Ici, ce sont des chaussures (françaises) découvertes outre-manche, alignées devant un cimetière anglais, comme un rituel, mais « avec des pieds dedans », c'est à dire qu'on n'avait pas pris soin de déchausser les victimes avant de les exécuter, d'autre part, et sans que cela soit lié avec l'affaire précédente qui doit, bien entendu, rester du domaine des policiers anglais, un sombre épisode de Garches, en France, où on découvre le corps d'un homme assassiné et consciencieusement déchiqueté, comme si on avait voulu le faire disparaître complètement... pas tout à fait cependant, peut-être pour marquer une piste... ou égarer les enquêteurs! On parle de Serbie, d'Autriche, d'Avignon, de messages d'amour rédigés dans une langue que, bien entendu, Danglard est le seul à pouvoir traduire, de naissance difficile d'une petite chatte et d'Espagnol ayant perdu un bras pendant la guerre civile, de médecin «  aux doigts d'or » un peu énigmatique, de vampires, de caveau et de mort annoncée, d'enquête sabotée, de pressions hiérarchiques pour cacher une vérité inavouable, d'un arbre généalogique qui n'en finit pas de dérouler ses branches et ses racines à travers le temps... le lien entre tous ces événements ne tombe pas sous le sens. Et pourtant!

Il y a le style,ici, peut-être plus qu'ailleurs, assez indéfinissable, qui entretient le suspense jusqu'à la fin, pas vraiment policier, et c'est heureux, le sens de la formule, les mots qui ont leur importance avec la charge d'humour, d'émotion, de poésie parfois qu'ils portent en eux et qui n'est pas négligeable. Ils enrichissent le texte, l'éclairent, et les références nombreuses aux autres romans de l'auteure confèrent une unité à l'oeuvre.

On ne raconte pas un roman de Fred Vargas, on le goûte, on se laisse porté par lui, même si, je dois le confesser, les premiers ne m'ont pas vraiment enthousiasmé.
Toutes ces aventures entraînent le lecteur dans une sorte de labyrinthe où il s'égare volontiers, avec gourmandise même. C'est qu'il en est le témoin privilégié , qu'il doit être à la hauteur de ce qu'il lit, que cela a été écrit pour lui, et exclusivement pour lui. Alors, cela mérite bien plus qu'une lecture du bout des yeux et son attention sera récompensée, mais au dénouement seulement, pas avant!
Il doit garder à l'esprit qu'il est le témoin privilégié de ces événements dont les arcanes se déroulent sous ses yeux, qu'il tient le livre entre ses mains, juge l'écriture autant que le suspense qu'elle tricote et peut, à tout moment refermer l'ouvrage comme on prononce un verdict. Tout cela est intime, silencieux et personnel, sans logique ni objectivité... mais la sentence est sans appel, souvent définitive et on se dit que tout cela n'est pas pour nous, qu'on n'y comprend rien, que c'est trop compliqué, trop confus, bref qu'on n'aime pas. Ce faisant on peut, malheureusement, passer à côté de quelque chose, se priver d'un bon moment de lecture, se frustrer soi-même de ce dépaysement qui est si nécessaire à notre quotidien, de ce voyage dans une autre dimension qu'on adore cependant et dont on redemande parce que les rebondissements de l'intrigue ne font qu'ajouter à l'intérêt qui va croissant et nous fait trépigner fébrilement jusqu'à l'épilogue...

Pour moi, un roman de Fred Vargas est toujours un événement.

Hervé GAUTIER – Mars 2009.http://hervegautier.e-monsite.com 

Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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L'histoire de la rencontre de la Boule le chat et du chien Cupidon. Ou de la naissance de Charme d'une petite chatte. Non bon à part ça, on retrouve Adamsberg (le pelleteur de nuages) qui après la découverte de 17 pieds à Londres et d'un massacre à Garches, se retrouve embarqué dans une affaire de vampires. Comme tout bon Fred Vargas ça se dévore, alors que le nuageux mène l'enquête, lui et son équipe. Autant dire que j'adore Adamsberg (même si ma préférence revient aux évangélistes qu'on voit de toute façon assez peu dans les Fred Vargas), et que j'ai adoré ce livre comme à peu près tous ceux que j'ai lu d'elle (c'est à dire quasiment tous).
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A la suite de ma lecture du livre de Fred Vargas, Sous les vents de Neptune…. comment vous dire ? J'avais encore trop envie de suivre mon chéri de commissaire Adamsberg…
Que voulez vous, quand on fait connaissance de ce pelleteur de nuages… on a du mal à le laisser filer… heureusement pour moi, j'avais encore sous le coude, Un lieu incertain que je n'avais pas lu… et qui se passe bien après l'aventure au Canada…. donc je viens de dévorer cette nouvelle aventure d'Adamsberg et de toute sa brigade, et bien sûr de son « acolyte » Danglard.
J'aime Fred Vargas, car avec des faits reconnus, elle emmène et nous avec, son commissaire dans de folles et bizarres aventures… moi j'avoue que j'accroche à fond…
Là on part un peu à Londres dans le vieux cimetière d'Highgate, réputé pour y avoir « accueilli » un vampire et tout plein d'autres histoires bizarres… si je retourne à Londres, je vais le visiter lol mais surtout on suit Adamsberg en Serbie dans le village de Kiseljevo, réputé lui aussi d'être le village d'un vampire, Peter Plogojowitz.
Donc, vous l'aurez compris, dans cette enquête policière dont les crimes sont particulièrement horribles (empêcher des vampirii de revenir, faut y mettre du coeur à l'ouvrage !) nous emmène à la poursuite d'un chasseur de vampires….
Excellent… j'ai beaucoup aimé !!!
Je vous le conseille bien évidemment…
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Le commissaire Adamsberg, de passage à Londres, tombe sur une histoire pas très nette de pieds coupés dans un cimetière. de retour en France, c'est un meurtre atroce qui l'attend : un vieil homme a été déchiqueté chez lui, écrabouillé, transformé en confetti... Pourquoi un tel acharnement? Et quel est le lien qui semble se tisser avec l'affaire des pieds de Highgate?

Autant le dire tout de suite, malgré les quelques critiques circonspectes voire déçues que j'avais lues avant, j'ai adoré cet dernier opus de Fred Vargas, dans la lignée des précédents! Adamsberg fidèle à lui-même, la galerie d'improbables personnages toujours aussi réussie, j'ai dévoré presque d'une traite ce roman noir sans même tiquer sur les quelques situations invraisemblables rencontrées... Non, je ne me lasse pas, décidément
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Ce qui fait l'originalité et l'unicité de Fred Vargas, c'est sa causticité. C'est la qualité majeure de cette romancière, c'est la raison première pour laquelle je la lis. Je m'étonne toujours d'être surprise par cet humour confinant à l'absurde. En effet, au moment où je ne m'y attends pas, une réplique astucieuse et caustique apparaît. D'autre part, j'ai été ravie de retrouver les membres du commissariat qui, chacun, ont des manies, des étrangetés. de tels personnages, de telles curiosités, de telles mises en scène ne tiendraient pas sous la plume d'un autre. Seule Fred Vargas sait agencer le tout afin de faire mouche à chaque coup. Même les «obsessions» sur lesquelles certains reviennent (en l'occurrence le mangeur d'armoires) ne paraissent pas du tout lourdes. Rien n'est surfait, alors qu'il serait très facile de tomber là-dedans. Tout vient à point nommé. Telle une prestidigitatrice, l'auteur sort une carte inattendue, bien que connue, de sa manche, et suscite toujours mon approbation.
Si l'énigme m'intéresse (je ne lirais pas Vargas, sinon), je suis surtout friande des anecdotes concernant les personnages principaux.
[...]
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Excellent épisode du Comissaire Adamsberg. encore une fois son passé sera un élément important de l'enquête. Mêlant le surnaturel au crime monstrueux, le début de l'intrigue ne permet pas de présager son dénouement. c'est intense, sans temps mort. L'écriture est presque poétique. Dés que je l'ai commencé je ne lâche pas et toujours un peu déçue que cela se termine aussi vite.
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