Un lieu incertain

Bof, bof, bof ...

Un peu déçu par ce Vargas qui a pourtant fait un gros carton en librairie ... Ca commence plutôt bien, avec la découverte dans un cimetière anglais de 17 pieds coupés ... et le mystère s'épaissit lorsqu'un cadavre hideusement réduit en bouillie est retrouvé dans un pavillon de banlieue parisienne ...
Le commissaire Adamsberg reste fidèle à lui-même, avec ses intuitions et ses problèmes personnels qui le rattrapent ... sa brigade d'assistants décalés ... sa manière inimitable de se mettre en mauvaise posture ...
Le problème, c'est la suite ... beaucoup trop de coïncidences qui font que les morceaux du puzzle sont recollés aux forceps par l'auteur et des rebondissements abracabrants auxquels il faut beaucoup de bonne volonté pour croire.
Le final glisse vers une sorte de pseudo-fantastique à la sauce Dracula qui n'est pas des plus heureuses ...
Il y a d'autres Vargas à lire d'urgence avant celui-là (L'homme à l'envers, Sous les vents de Neptune, Pars-vite et reviens tard). En espérant que le prochain sera meilleur !

Irrationnel.
Ce livre part d'un meurtre à Paris puis on se retrouve en Serbie à traquer des vampires pour finir en Angleterre avec 18 pieds coupées dans leurs chaussures avec ces mêmes vampires.
un roman policier manque de réalité et de cohérence.
Fred Vargas a fait mieux

Le commissaire Adamsberg et Danglard, son complice de toujours sont invités à participer à une conférence à Londres. A cette occasion, ils vont se retrouver face à une drôle de scène près d'un cimetière de la ville, des chaussures ont été déposées devant l'entrée, avec les pieds a l'intérieur..
De retour à Paris, ils vont devoir enquêter sur une sordide affaire de meurtre, un homme a été tué et son corps broyé et éparpillé. Adamsberg va alors se retrouver impliqué dans une affaire internationale qui va aussi bouleverser sa vie privée...
C'est toujours un plaisir de retrouver Adamsberg, son caractère lunaire et de retrouver aussi le style impeccable de Fred Vargas, ces petites phrases qui font mouche et qui montrent a quel point elle éprouve de la tendresse pour ses personnages, avec leurs qualités et leurs défauts.. Malgré quelques longueurs dans ce roman, l'histoire reste cohérente et tout trouve sa place à la fin. Pas mon préféré de Vargas mais à lire pour son univers et pour voyager un petit moment avec Adamsberg.

Une enquête qui commence outre Manche avec 17 pieds coupés mais chaussés, retrouvés à l'entrée du cimetière de Hightgate à Londres et se poursuit en France, à Garches, avec l'assassinat d'un journaliste dont le corps a littéralement été pulvérisé dans sa maison. du surnaturel avec des vampires, un voyage dans un village serbe et un ostéopathe de l'âme. le rythme s'accélère vers la fin et les invraisemblances aussi, mais on se laisse prendre au jeu avec plaisir.

Polar évidemment qui met en scène Adamsberg, flic pas en odeur de sainteté et son collègue Danglard. L'histoire démarre sur les chapeaux de roues à Londres avec une découverte quelque peu macabre devant un cimetière et se poursuivra jusqu'en Serbie. Il s'agit d'un polar donc je vais éviter d'en dire davantage.

J'ai déjà pratiqué Vargas à plus d'une reprise, son style est toujours aussi agréable mais là je dois avouer avoir eu un peu de mal à rentrer dans l'intrigue. Il me laisse donc un souvenir un peu mitigé et ne restera pas pour ma part un grand Vargas.

Dans un lieu incertain,le commissaire ADAMSBERG personnage récurrent des romans de Fred Vargas est malmené. Des vampires serbes et leur tueurs, son fils naturel qui se fait passer pour l'assassin pour attirer son attention. Une haute magistrate qui tue et manipule l'enquête, pour cacher son mariage avec l'assassin. Un flic qui fausse les pistes pour sortir sa fille de prison, l'ancien inspecteur qui est l'oncle du fils du commissaire et qui le sauve etc... font une intrigue à tiroirs, riche en rebondissements, qui est captivante de la première à la dernière page, avec le sommet du suspense lorsque ADAMSBERG frôle la mort. le commissaire et son équipe, sont de la trempe des grands flics de la littérature policière, et donnent envie de les retrouver dans d'autres aventures

Grand fan de Fred Vargas, et après avoir lu "Dans les bois éternels" et "Sous les vents de Neptune", que j'avais tout les deux adoré, je me suis lancé dans un autre de ses pavés/polars/rompols.

"Un lieu incertain" commence bien (enfin en tant que lecteur parce que pour les personnages, ce n'est pas très agréable) : on est à Londres, atmosphère étrange, c'est le soir, devant le portail du cimetière de Highgate une trentaine de pieds sont alignés, semblant vouloir entrer dans les lieux. Je m'attendait ensuite à une enquête d'Adamsberg à Londres, dans cette atmosphère particulière et vaporeuse, mais non. En réalité, la suite de l'histoire m'a déçu et "Un lieu incertain" dans son ensemble est une déception.

Déjà l'intrigue : une histoire sordide de vampires à travers les siècles, c'est n'importe quoi, des tombes maudites des cadavres qui ne se décomposent pas. Ça fait un peu vieux film d'Haloween censé terrifier les petits enfants, mais pour un Vargas, on aurait pu s'attendre à plus original. Certaines scènes sont même kitchs, avec notamment un meurtrier ou présumé comme habillé avec un sweet-shirt squelette et gouttes de sang...
Et puis les meurtres sont d'un sordide inutile, ces corps massacrés, avec des entrailles répandues aux quatre coins de la maison, juste pour le plaisir du gore, je ne vois pas l'intérêt...
Et enfin, j'ai trouvé que l'ambiance propre aux enquêtes de Vargas, cette ambiance dans laquelle on plonge et qui fait que ses livres sont si plaisants à lire n'est pas présente dans "Un lieu incertain". Adamsberg est à Londres, puis à Paris, puis en Pologne, et l'atmosphère des "rompols" n'arrive à prendre dans aucun de ces lieux...

Par ailleurs j'ai été exaspéré par cet enchainement interminable d'actions. A chaque fois qu'il se passe quelque chose : une course-poursuite, un meurtre, Adamsberg qui frôle la mort ; à peine les personnages se posent et tente d'avancer l'enquête il faut qu'au bout de trois pages il leur arrive autre chose, encore une action, une tentative d'assassinat contre le personnage principal, ça n'arrête jamais. Et au bout de 300 pages comme ça, ça a finit par m'exaspérer. C'est d'ailleurs ce qui, je pense, contribue à empêcher l'ambiance de devenir agréable : les protagonistes ne sont jamais en sécurité, on sait qu'à peine un péripétie passée, une autre va arriver, c'est insupportable.

Bref, ce n'est pas non plus totalement raté car ça reste du Vargas, c'est bien ficelé et certaines idées sont bien trouvées, mais dans l'ensemble, c'est bien en dessous de son niveau habituel...

Le glauque et le morbide l'emportent sur la qualité de l'histoire, qui, étonnamment, me paraît bien moins structurée que les autres romans de Fred Vargas.

Un Vargas très moyen qui est truffé d'invraisemblances. Un coup de mou, Fred ?