Le dessin est vif, dynamique, les fonds marins superbement représentés, les couleurs vives et riches, les personnages secondaires approfondis, pour moi c'est une bonne reprise de nos héros. L'intrigue est pas mal non plus, avec retour vers la recherche sous-marine, en référence au « Secret de la murène », un de mes préférés. L'histoire est respectueuse de la série classique, il y a des moments drôles, d'autres haletants, ça bouge, ça vit, c'est efficace, avec des idées originales. Une belle réussite...
PS. La reprise de la série par ce duo est loin d'être une mauvaise idée !
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Je n'ai jamais été attiré par Spirou durant mon enfance. Bien sûr, on ne pouvait pas échapper au Journal de Spirou qui a permis à de nombreuses séries de se faire connaître et d'obtenir parfois le succès. La bande dessinée doit certainement beaucoup au dynamisme de ce journal et de son représentant : Spirou ce héros au costume si groom !
Partant de ce constat, alors que je n'ai jamais lu Spirou et Fantasio et encore moins le Petit Spirou, je voulais néanmoins découvrir ses aventures mais vu par un auteur différent pour chaque tome. Je dois bien avouer que je suis agréablement surpris. J'avais peur de faire connaissance avec un héros démodé et non convaincant.
Je donne une mention spéciale au 4ème volet "Spirou : le journal d'un ingénu". Plutôt que de lancer ses héros dans une énième aventure, on s'attache à la genèse des personnages afin de comprendre leurs motivations, ceci dans le contexte de la veille de la seconde guerre mondiale. C'est réellement ingénieux tout comme finalement ce procédé de série parallèle à la dimension expérimentale.
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Une aventure revisitée sur une civilisation antique de notre duo mythique. le scénario est prévisible mais reste agréable à lire. Les couleurs dynamiques m'ont fait rapidement accepter que ce duo ne soit pas celui d'origine, et oui ces couleurs donnent envie !
Challenge BD 2020.
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Dans LES GEANTS PETRIFIES, Velhmann et Yoann choississent la carte du post-modernisme. La recette est connue. Dépouiller une série de tout son décorum pour en dégager la substantifique moelle, se débarasser de l'accessoire pour ne garder que l'essentiel. Ici, les auteurs ne gardent que la base, le trio d'aventuriers, Spirou, Fantasio et Spip, Champignac et Zorglub ne faisant que de courtes apparitions. Encore poussent-ils jusqu'à séparer l'incontournable duo Spirou et Fantasio, de façon assez peu crédible certes, mais qui a au moins le mérite d'être iconoclaste. En effet, ils cachent à peine que Fantasio réfléchit plus avec son entrejambe qu'avec sa tête. Les personnages féminins ont donc beaucoup plus d'impact qu'à l'habitude. Tian, Ahora ou bien l'aguichante assistante de Calloway sont des figures féminines bien plus modernes, qui nous changent agréablement de l'éternelle Seccotine. Les dialogues de Velhmann sont savoureux et très souvent drôles. le graphisme de Yoann, quant à lui, est charbonneux et anguleux. On y reconnait encore le style de NINNIE REZERGOUDE, du temps où la série était prépublié dans la défunte revue Gotham. (...)
L'avantage de ses albums hors-série, c'est qu'ils ont également permis à Dupuis de faire faire leur galop d'essai à ces bédéastes et de choisir sur pièce qui pourra succéder au duo contesté Morvan et Munuera sur la série classique. C'est ainsi que Velhman et Yoann ont pu reprendre avec bonheur les aventures de Spirou et Fantasio au tome 51. Yoann s'est un peu plus conforté au "style Franquin", mais il faut avouer qu'il forme avec son scénariste une paire redoutablement efficace et qu'ils assurent actuellement de beaux jours au groom reporter.
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