Une fois installée (donc vers le milieu), on se prend au jeu et la lecture se fait toute seule.
L'histoire dévie assez vite, on change de personnage principal et ça déstabilise. On ignore où tout ça va nous mener, du coup. Chose que j'adore en littérature, qui permet de casser les schémas d'histoires préfaites.
Cependant, le début est très (trop) longuet. On passe de descriptions en descriptions qui ne m'ont, pour le coup, pas vraiment transportés. On croit à chaque chapitre que l'histoire va enfin se lancer au suivant… et puis non ! On repart pour 4 pages de descriptions des lieux. Sur une histoire aussi courte, c'est vraiment trop.
Les personnages, quant à eux, ont des réactions plutôt clichés et aberrantes la plupart du temps.
Quant à la fin, elle ruine tout à mes yeux. L'explication aux mystères du château est aussi prévisible que non palpitante. A l'époque, ça a pu faire son effet, mais en 2017, les supercheries des personnages concernés relèvent de l'évidence depuis le début.
Au final, je ne retiens pas grand-chose de ce texte malheureusement.
J'aurais pourtant envie d'aimer ce livre. Un Jules Verne reste un Jules Verne. L'auteur était assez doué et visionnaire comme on le sait.
Mais le château des Carpathes n'est pas un de ses oeuvres des plus connues, ni des plus vantées. Et à juste titre, je pense. Il a pu créer de pures merveilles, et le château des Carpathes a dû faire son effet à son époque, mais c'est de nos jours une lecture peu marquante. Il vaut mieux s'essayer aux autres nombreux récits du grand Verne qui, eux, sont sans doute on ne peut plus réussis.
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