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4,07

sur 1761 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Relique de ma PAL, j'ai enfin sorti ce livre après maintes hésitations. Sans le vouloir, ce roman classique traite de l'actualité, avec des rôles inversés. C'est une Russie envahie par l'ennemi Tartare dont il est question. Une seule solution pour que l'issue de cette guerre ne soit fatale et éviter une défaite de cet empire russe, envoyer un courrier pour avertir de la traîtrise d'un moscovite. C'est ainsi, que Michel Strogoff, sibérien vaillant au coeur pur, devra parcourir de l'ouest à l'est les landes hostiles de cette vaste contrée. Nombre d'obstacles vont se dresser face à lui. Nombre de personnalités croiseront sont chemin et qui seront meilleurs alliés et parfois pires ennemis.

Michel Strogoff, est un héros cliché et charismatique. Aucun défaut, que des qualités meilleures que chez n'importe qui d'autre. On ne peut lui en vouloir de par son parcours, on s'y attache malgré ses traits tirés en positifs. On souhaite sa victoire et cela ne peut en être autrement. Aucun suspens de ce côté. Mais quelle aventure ! Que de surprises sur les événements. Sauf, il ne l'est jamais pour longtemps. C'est une guerre cruelle que j'ai vécue avec lui, aucun personnage n'est ménagé. J'ai pris un réel plaisir à lire toutes les péripéties et tous les obstacles qui se sont érigés face à ce grand personnage. 
Absence de défaut pour le héros, mais pas pour ce classique. Un brin trop de descriptions et de termes militaires et russe qui auront été des obstacles pour moi. Plusieurs semaines de lectures m'auront été nécessaires pour y aller à bout. Une carte mise à jour régulièrement du parcours réalisé par Michel Strogoff m'aurait peut-être aidée à avancer plus rapidement. Je ne perds pas de tête la date à laquelle a été écrit ce livre, mais j'ai regretté le fait que les femmes sont considérées comme des individus fragiles et ayant ce besoin de la protection des hommes.
Ce classique est un super roman d'aventures réaliste, riche et complexe. 
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Michel Strogoff, courrier du Tsar, est appelé pour une mission des plus dangereuses...A l'heure où la Russie est menacée en Sibérie par l'invasion des Tartares, avec à leur tête Feofar Khan, aidé du traître Ivan Ogareff, le Tsar doit faire parvenir un message à son frère, isolé à Irkoutsk, après le sabotage du fil télégraphique. C'est à Michel Strogoff qu'il convient donc de se rendre à Irkoutsk pour accomplir sa mission, et pour cela traverser la Russie de part en part. Au cours de ce périple long et dangereux, il ne pourra compter que sur lui-même, voyageant sous un faux nom, incognito. Mais ce voyage lui réserve quelques surprises et des rencontres, notamment avec Nadia, une jeune fille qui doit retrouver son père et deux journalistes, un anglais et un français, qui suivent les évènements pour leur journaux respectifs.

Roman d'aventures, historique et d'initiation, Michel Strogoff est un récit qui nous emmène de Moscou à la Sibérie orientale et l'on suit ce courrier, un homme de confiance, courageux qui, en dépit des évènements et des coups bas, réussit toujours à triompher des difficultés. Michel Strogoff est l'archétype de l'homme loyal, fidèle, stratège, empathique, idéaliste, qui trouve des solutions même dans les situations les plus difficiles. Un roman qui, à la fin du XIXème siècle, a dû fasciner à juste titre, ses lecteurs, avec son propos historique et surtout un voyage dans des terres inconnues, entre steppes, marais, fleuves indomptés et montagnes infranchissables, où le héros affronte des hordes de Tartares, assiste à des danses envoutantes, et voyage en train, en télègues, tarantass ou en radeau.
A la fois didactique et exotique, Michel Strogoff est un roman qui a assez bien vieilli, malgré quelques longueurs, et qui peut encore séduire le lecteur en soif d'aventures.
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Je ne sais pas s'il s'agit d'un roman jeunesse ou non, en tout cas c'est un voyage dans le temps et dans l'espace. Dans l'espace, puisqu'il faut un peu plus de 80 jours à Michel Strogoff pour terminer sa traversée de toute la Russie, que J. Verne nous décrit avec toute la diversité de ses paysages et de ses climats, des moustiques aux fleuves gelés, en passant par la variété des peuples dans leurs langues, leurs coutumes, leurs vêtements. C'est un voyage dans le temps, puisqu'on quitte la Russie moderne, avec ses rues goudronnées, son télégraphe, son chemin de fer, et même son Empereur présenté comme "libéral", ou en tout cas faisant des réformes sociales et politiques - même si Michel Strogoff ne rencontre pas de serfs, pour plonger dans le passé. Ainsi, les moyens de transport sont de moins en moins modernes, et de moins en moins technologiques - pour finir en dernier par un morceau d'iceberg dérivant. C'est de l'orientalisme encore plus "oriental" pourrait-on dire, dans une fin de XIXème siècle où l'Inde est colonisée, où la Chine est dominée, et où finalement la Russie apparaît comme une des dernières terra incognita pour les lecteurs occidentaux
Du côté des personnages, ils sont sans nuance, très manichéens, le héros est forcément très héroïque, le méchant est très méchant, les deux journalistes apportent une note comique. Dommage que Nadia ne soit pas plus mise en valeur, elle fait tout ce que fait Michel Strogoff, sans même être poussée par le devoir.
Une lecture qui passe comme un tourbillon, en oubliant et en mélangeant toutes les étapes et les différentes villes, un road-movie avant l'heure, mais où les personnages sont trop simples psychologiquement.
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Oui , oui comme beaucoup j ai lu Jules Verne dans ma prime jeunesse en bibliothèque Verte . Au temps des montres a remontoir , de la télé noir et blanc ,de la R.T.F ,et d une seule chaîne qui diffusait Zorro le jeudi après midi ( si si depuis 1958 il nous le fourgue et nous aimons toujours ça ) Mais ce n est pas de cela dont il s agit , je ne vais pas radoter ce que plus de 90 autres ont raconté avec plus de talent que moi Non ce livre a ramené à la surface 2 souvenirs le 1° un chanteur français de couleur ( malgré son pseudo ) John William qui d une voix de bronze avait repris un chant russe " Plaine ma plaine " . Vous voyez le rapport les steppes toussah toussah . le 2° est le film éponyme , celui de 1956 (que j ai vu quelques années après ) avec dans le rôle titre Curd Jürgens et dans celui de Nadia la charmante Geneviève Page Voili voilou pour terminer sur une note plus actuelle et plus gaie ( ce sera a vérifier ) Lundi Libérés Délivrés vous (je dis vous car moi en tant que vieillard inutile moins ) allez retrouver les joies de la vie d avant , ( pit-être en pire ) , mais Libérés Délivrés comme me le chantait mes petites filles , Oui je sais au bout d un moment ça crispe ! .Mais plaisanterie mise à part Je voudrais souhaiter sincèrement à ceux qui ont eu la gentillesse de lire ma modeste critique ( aux autres aussi d ailleurs ) Bon courage et Amitiés
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Une aventure passionnante où Jules Verne joue un peu trop au professeur d'histoire-géographie.
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Chers livres de notre enfance, avons-nous raison de vous tirer de votre berceau de brume ? Aurions-nous dû vous laisser sur l'autre rive ?

C'est la question que je me suis posée en achevant la lecture de Michel Strogoff. de quoi se composaient exactement mes souvenirs ? Etaient-ils le vestige de ma lecture d'une version abrégée ou l'impression restée dans ma rétine d'un héros à qui on brûle les yeux avec une épée chauffée au rouge ?Sans doute les deux. Et des coupoles dorées et un pays dont on parcourt l'immensité. Je ne me souvenais plus du lac Baïkal, ni d'Ogareff, ni des deux journalistes, ni même de Nadia (magnifiquement incarnée par l'italienne Lorenza Guerrieri dans un téléfilm des années 70 dont j'ai regardé par curiosité depuis quelques extraits, mais je m'égare...).
La lecture de Michel Strogoff m'a laissé un sentiment mitigé. Je trouve que l'entame du livre, un court dialogue qui noue savamment l'intrigue en quelques mots, est une réussite. Mais il manque de ces grandes scènes qu'on trouve dans d'autres livres de Jules Verne comme "Vingt Mille Lieues sous les Mers". Car j'attends comme dans un opéra un air héroïque, un morceau de bravoure. Je croyais le trouver aux trois-quarts du livre dans la scène ô combien célèbre citée précédemment mais je trouve que Jules Verne y montre peut-être les limites de ses moyens littéraires.
Les personnages manquent un peu de personnalité : Strogoff est monolithique, Nadia trop sage, Ogareff pas assez félon.
Je me suis mis dans la peau d'un lecteur de la fin du 19ème siècle en lisant le roman dans une magnifique édition Hetzel d'époque ornée de gravures en noir et blanc dans le texte, et de gravures en couleur hors texte. Ces gravures contribuent à dramatiser l'action et permettent de mesurer l'écart entre la fiction et la réalité dans les paysages décrits par Jules Verne. On voit ainsi la ville bien réelle d'Irkoutsk dominée par une citadelle bâtie sur une montagne aux flancs vertigineux qui n'existe pas car la ville est presque aussi plate qu'Amsterdam !
C'est peut-être la raison pour laquelle la féérie n'opère plus sur moi. J'ai parcouru comme Michel Strogoff la Russie depuis. Et je sais maintenant qu'elle n'est pas ainsi.

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Mon premier jules verne et en version intégrale pour ne rien perdre de l'histoire. Dans l'ensemble, j'ai aimé, c'est rythmé et palpitant, mais je regrette les trop nombreuses descriptions des costumes et des paysages, et l'accumulation de noms de villes et villages russes qui se ressemblent et dans lequel je me suis parfois perdue
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Les provinces sibériennes de la Russie sont envahies par des hordes tartares dont Ivan Ogareff est l'âme. Ce traître, poussé par une ambition insensée autant que par la haine, projette de conquérir l'empire moscovite !

Le frère du tsar est en péril à Irkoutsk, à plusieurs milliers de kilomètres de Moscou et les communications sont coupées. Comment le prévenir ?

Pour passer, en dépit des difficultés sans nombre et presque insurmontables, il faudrait un courrier d'une intelligence et d'un courage quasi surhumains. le capitaine Michel Strogoff est choisi et part, porteur d'une lettre du tsar, en même temps qu'une jeune Livonienne, la belle Nadia, et que deux journalistes, l'Anglais Harry Blount et le Français Alcide Jolivet.

A eux quatre, ils vont parcourir la steppe et tenter d'empêcher Irkoutsk de tomber aux mains du traitre et des troupes tartares…

Comme vous le savez peut-être, j'ai une fascination certaine pour la Russie et comme j'avais beaucoup aimé le tour du monde en 80 jours, je me réjouissais de lire Michel Strogoff qui promettait d'être une belle épopée au coeur de l'empire russe.

Si j'ai pris plaisir à suivre Michel et Nadia dans leur traversée de la Sibérie et de l'Oural, j'ai butté sur un certain nombre d'écueils : les personnages sont typiques des héros du 19è siècle, très stéréotypés !

Michel Strogoff est le héros loyal à son tsar, sans peur et sans reproche, Nadia est une jeune fille exemplaire au coeur pur, les moujiks sont accueillants et gentils, tandis que les tartares sont d'affreux tueurs sanglants…

Les seuls qui échappent un peu aux stéréotypes et que j'ai trouvé diablement sympathiques sont les deux journalistes Blount et Jolivet aux allures de Dupont et Dupond : leurs saillies sont drôles et il leur arrive toujours de drôles d'aventures.

Malgré tout Jules Verne est un formidable conteur et il nous propose une aventure menée tambour battant, pleine de rebondissements, même si je regrette des longueurs, dans un décor qui a très peu été exploité : la Russie tsariste en pleine invasion tartare.

Je ressors toutefois un peu déçue de ce roman qui se résume à une course contre la montre afin que le héros, aidé de la belle Nadia, sauve le grand duc d'une mort certaine. J'attendais plus d'émotions et plus de surprises car ici on ne doute pas une seconde d'une fin heureuse pour le tsar et pour nos héros : l'histoire se révèle pour moi trop convenue !

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Je partais pour cette lecture avec des pieds de pomb,encore un classique j'avais peur .... Un roman bien agréable à lire, une histoire un rien tiré par les cheveux hein mais cela reste un roman d'aventure.
N'hésitez pas avec Jules Verne, je pars motivée pour en lire d'autres :)
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Lorsque j'étais petite, pour mon anniversaire, mes parents m'ont offert une cassette audio de ce récit. J'ai passé des heures à écouter et réécouter cette histoire, à rembobiner la cassette mille fois et à monopoliser la radio de l'étage en imaginant toutes les péripéties de Michel Strogoff.
Presque vingt ans après, je lis enfin ce roman de Jules Verne qui m'avait tant fasciné enfant mais mon avis est mitigé.
Malgré l'intrigue cousue de fil blanc, j'ai aimé suivre les aventures de ce courrier du tsar. le trajet Moscou-Irkoutsk, d'environ 6 000 km, avec des moyens archaïques, en pleine invasion tartare, est un sacré périple semé d'embûches : voyage en télègue, traversée de fleuves avec un fragile radeau, orage violent en pleine montagne, attaque d'ours, traversée des marécages pestilentielles en cheval etc. J'ai retrouvé plusieurs émotions de mon enfance et j'ai imaginé une fois de plus cette steppe sans fin avec tous ses ennemis aux trousses de Michel Strogoff.
La scène qui m'a marqué enfant, à savoir l'aveuglement de Michel Strogoff, m'a fait une fois de plus frissonner d'horreur.
Mais, c'est une histoire bien naïve avec quelques invraisemblances et beaucoup de manichéisme. Michel Strogoff dispose de toutes les qualités et rencontre sur sa route une jeune demoiselle des plus courageuses et des plus vertueuses. On devine qu'une idylle va se nouer mais rien n'est au-dessus des ordres de l'empereur. En contrepartie, Ivan Ogareff est le symbole même du mal avec toute sa fourberie et sa cruauté.
Le style d'écriture est lourd, avec des descriptions très techniques et précises. On croirait lire un manuel de géographie lorsqu'il commence à décrire les villes et les paysages russes. Pour bien suivre ce voyage, je me suis procurée une carte de la Russie sur Internet que je consultais régulièrement.
Mine de rien, cette histoire m'a donné envie de voyager en Russie pour découvrir ses magnifiques paysages. Pourquoi pas, un jour, pour le plaisir de l'aventure, prendre le Transsibérien ?
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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