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4,07

sur 1747 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je n'ai pas réussi à apprécier ce roman. Il nous transmet sans doute des informations très intéressantes sur la Russie et peut-être même étaient-elles encore pertinentes au 19e siècle, mais si on se penche sur Michel Strogoff uniquement pour le côté didactique, autant lire des récits documentaires.


Pour le reste, rappelons-nous que la télévision n'existait pas encore à l'époque de Jules Verne et que celui-ci a essayé de rendre des tableaux vivants des lieux traversés. Les descriptions sont donc longues et ennuyeuses pour ceux qui ne les aiment pas, et desservent de toute façon les personnages qui font pâle figure à côté.


Je suis tout à fait consciente que ce roman pourra plaire à ceux que le style de Jules Verne ne rebute pas. Ça n'a pas été mon cas.
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Ca y est, il fait froid le matin, le petit rhume qui va avec, l'été est fini, c'est le bon moment pour sortir un roman qui va avec.
Jules Verne a un style d'écriture que je n'affectionne pas particulièrement, il est trop long en description et ne laisse pas la place à l'imagination du lecteur. Bien que ce soit un récit fictif, les lieux, les évènements auraient très bien pu se dérouler comme écrit dans le livre, et pour ça il est fort.

J'avais déjà eu beaucoup de mal à terminer Vingt mille lieues sous les mers, et ce fût aussi le cas ici. En général si je ne visualise pas, je ne m'en souviens pas bien, les pages de descriptions pour au final savoir qu'il y a des villages autour… comment vous dire que j'ai oublié le début de la phrase avant de l'avoir terminée sans passer pour un vieux grincheux ?
L'édition que je possède à deux cartes, ce qui aide quand on met deux semaines à lire une partie, il y a aussi quelques éparses illustrations, mais bien bien réalisées.

Au final, je ne suis pas convaincu par ma lecture, je n'étais pas dedans, ce n'est pas un style que j'apprécie et je dois travailler ma mémoire.
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Michel Strogoff avait émerveillé mon enfance à travers la série télévisée, diffusée lorsque j'avais 6 ans. Et à vrai dire, c'est à peu près l'âge qu'il faut avoir (ou l'esprit qu'il faut avoir conservé) pour apprécier cette lecture. Je l'ai stoppé au 2/3 du roman, au chapitre 5 de la deuxième partie : le moment où Michel Strogoff se fait torturer. Plutôt que de livrer uniquement mon avis subjectif, je vais principalement et objectivement démontrer les principaux points faibles de ce roman. Certains ont déjà parlé des nombreuses descriptions, mais la plupart n'ont pas expliqué en quoi ces descriptions sont pénibles. Ces descriptions, qui, la plupart du temps, ne sont que des énumérations de lieux, de peuplades, d'objets, constituent la moitié du roman. Elles sont faites dans un vocabulaire restreint et répétitif. Elles sont remplies d'inexactitudes et pour n'en relever ne serait-ce qu'une, je mentionnerais que, contrairement aux moustiques et aux taons, les cousins ne piquent pas. Les descriptifs de Jules Verne n'ont rien en commun avec ceux d'honoré De Balzac ou de Victor Hugo dont les paragraphes, parfois rébarbatifs, ont un aspect mélodieux, poétiques ou bucoliques, tandis que les siens s'apparentent à des extraits de documentaires. Pour couronner le tout, les trois quarts n'apportent strictement rien à l'histoire du roman.
La forme de ce roman pourrait être de peu d'importance si le fond n'était pas parsemé de nombreux écueils. Certains ont déjà parlé de l'invincibilité de Michel Strogoff, mais n'ont pas expliqué l'invraisemblance des situations ni la naïveté du récit. L'invraisemblance est telle qu'elle en est comique. Ainsi, le père de Michel Strogoff, chasseur expérimenté, avait tué, non pas avec une arme à feu, mais avec une fourche et un couteau, 39 ours sans subir la moindre égratignure. Michel, quant à lui, avait tué son premier ours dès l'âge de 14 ans. Plus tard, lors de son épopée à travers la Sibérie, une avalanche déclenchée par la violence d'un orage charrie de lourdes roches. L'une d'elles menaçant d'écraser la calèche dans laquelle se trouve Nadia, Michel détourne sa trajectoire « d'un coup de son puissant poitrail ». La roche lui a coupé le souffle mais c'est tout : aucune blessure, aucune plaie, aucune fracture des côtes. Juste le souffle coupé pendant quelques instants. (Morte de rire). D'ailleurs, quelques heures plus tard, Michel éventre un ours d'un seul coup de couteau ! Nadia avait bien tiré deux balles sur l'animal qui l'attaquait, mais bien sûr, en le touchant à peine. Heureusement que Michel était là. (Plus fort que Zorro et Rahan réunis).
Petit aperçu de l'énormité des situations avec l'extrait suivant :

Le troisième point négatif de ce roman, mais pas le moindre, c'est la stupidité des dialogues :  
Ainsi tu passeras quand même ?
Je passerai, ou l'on me tuera.
J'ai besoin que tu vives !
Je vivrais et je passerai, répondit Michel Strogoff.
Pour conclure, si vous avez gardé la fraicheur et la naïveté de vos 8 ans, ce roman, aux nombreux personnages manichéens et stéréotypés pourra vous plaire, sinon tournez vous plutôt vers les romans d'Hector Malot tel que Sans famille, qui malgré son côté « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » et sa fin heureuse, fait preuve de bien plus de vraisemblance.
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Michel Strogoff est un roman d'aventure populaire, truffé de rebondissements et d'exotisme "à la Russe" mais dont les personnages manquent pour moi de nuances.
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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