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Bob Morane tome 57 sur 210
EAN : 9782265041639
Fleuve Editions (08/01/1993)
3.17/5   23 notes
Résumé :
...Soudain, deux lucioles rouges s'allumèrent sous le rebord du chapeau. Martine Helms poussa Morane de côté. Surpris, il roula sur le trottoir, avec la jeune fille par-dessus lui. Il eut la sensation d'une chaleur intense et vit les pierres de la muraille fondre comme du sucre dans l'eau bouillante, à l'endroit précis où les rayons rouges les avaient frappées. Dans le mur, il y eut un trou béant, assez large pour livrer passage à un homme.
Morane reporta ses... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Du bout des doigts, il caressa le générateur de rayons.
- Dôle de truc, fit-il. On se croirait en plein roman de science-fiction...
- le Laser n'est pas de la science-fiction, dit Gustave Hems avec force, mais une réalité. La preuve, commandant Morane, c'est que vous-même en aviez entendu parler...
Bill Ballantine éclata de rire et lança :
- Qui vous dit, professeur, que le commandant ne lit pas des romans de science-fiction. Je vais vous faire une confidence : il en dévore des bibliothèques entières à belles dents..."

Un château mystérieux auvergnat, Mauvents et son Cloître des Templiers en ruine est la demeure de ce professeur, qui travaille sur des rayons lasers capables de réduire en cendres bon nombre d'êtres et de choses... Il a été contraint de travailler pour Ming, qui le menace de faire disparaître sa petite-fille, Martine.

Rues de Londres noyées de fog, château médiéval truffé de souterrains, redoutables Dacoïts, demoiselle en détresse : tout y est. J'ai retrouvé avec plaisir cet univers balisé, que certains trouveraient bourré de clichés.

La suite au volume 58 !
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Les « Bob Morane » mettant en scène l'Ombre Jaune sont souvent à la fois les plus divertissants et les plus frustrants. Divertissants car ces aventures sont celles qui se rapprochent le plus du « pulp » à la DOC SAVAGE, FANTOMAS ou FU MANCHU dont ils reprennent avec bonheur tous les clichés, certes surannés mais toujours plaisants. de la littérature de consommation courante à base de méchant mégalomane, de jeune fille en détresse et d'inventions délirantes. Cependant, les « Ombre Jaune » s'avèrent également frustrants car les contraintes inhérentes à la série (le nombre de pages restreints, le souci de rester dans une optique très familiale au niveau de la violence) obligent Vernes à limiter le développement de l'intrigue, laquelle devient, dès lors, très schématique. Ne pouvant se permettre de trainer en route, l'auteur amorce son récit par une situation mystérieuse auquel seront confrontés nos amis Morane et Ballantine. Très vite les deux amis soupçonnent l'Ombre Jaune et, oh surprise, celui-ci s'avère effectivement coupable. Après quelques péripéties, l'une ou l'autre bagarre et course-poursuite, Morane triomphe du cruel Oriental, généralement en recevant l'aide bienvenue de Tania Orloff, la nièce de Mr Ming partagée entre sa loyauté envers tonton et son amour platonique pour Bob.
Dans le cas des YEUX DE L'OMBRE JAUNE, une demoiselle en détresse, Martine, est traquée, dans un Londres forcément brumeux, par un étrange humanoïde dont les yeux lancent des rayons mortels. Secourue par Morane, la jeune fille révèle que son père, un spécialiste du laser, a disparu. L'Aventurier, accompagné de Ballantine, se retrouve ensuite dans un château médiéval auvergnat et découvre rapidement l'implication de Monsieur Ming, alias l'Ombre Jaune, dans un sinistre plan visant à créer une arme mortelle. Heureusement, Tania Orloff, que Bob persiste à considérer comme une « petite fille » viendra à la rescousse pour déjouer les projets de domination planétaire de son oncle.
L'intrigue, très classique et linéaire, n'est pas inintéressante mais Vernes doit avancer à la vitesse d'un supersonique pour la caser dans le nombre de pages impartis (moins de 150). Pas de place au doute (seul l'Ombre Jaune peut avoir élaboré un tel plan de conquête !), peu de développement des personnages (exceptés quelques phrases échangées, en fin de volume, entre Bob et Tania) et peu de surprise quoique le roman ne soit jamais ennuyeux. A la fois qualité et défaut, le rythme soutenu assure un divertissement bien ficelé et divertissant, une lecture idéale pour les jeunes adolescents (et ceux qui le sont resté).
Pour l'anecdote, le roman fut adapté en bande dessinée dans une version remaniée sous le titre LES YEUX DU BROUILLARD (Miss Ylang Ylang y remplaçant Mr Ming) et cette bande dessinée fut elle-même convertie en roman (également sous le titre LES YEUX DU BROUILLARD), aboutissant à une sorte de remake du titre qui nous occupe.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Un texte riche en vocabulaire, une intrigue bien ficelée, et tous les codes de la SF de l'époque. Un bon roman du genre, dommage que je n'ai pas pu débuter l'aventure au tome 1 pour suivre dans le temps les aventures de l'Ombre Jaune !
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Bob Morane repart en chasse contre l'insaisissable Ombre Jaune. Cette fois, Bob Morane et l'ami Bill Ballantine passent de Londres à la campagne française, dans un château bâti sur une ancienne commanderie de Templiers. Propice aux mystères, le cadre aurait quand même quelque chose de bucolique s'il n'était pas aux mains de l'Ombre Jaune et des nouveaux assassins de son invention, les "hommes aux yeux qui tuent", exploitant cette fois les lasers, sans oublier de rappeler les avancées de l'Ombre Jaune en matière de cybernétique. Rien de révolutionnaire dans l'histoire, mais une bonne continuation des affrontements entre "l'aventurier" et son plus fidèle ennemi.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'était un prodigieux morceau d'architecture, comme seul le Moyen Age sut en produire. Un grand quadrilatère de murailles cyclopéennes, aux sommets ornés par la dentelle rébarbative des créneaux et des machicoulis, et flanquées aux angles de tours épaisses, crevées de meurtrières et aux toits pointus. Au centre, on distinguait, dominant le tout, la masse du donjon. C'était à la fois merveilleux, impressionnant et tragique. On aurait pu se croire transporté en plein conte de fées... devant le repaire de l'ogre.
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