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EAN : 9782501121828
224 pages
Marabout (24/05/2017)
4.34/5   40 notes
Résumé :
Et si nous vivions sans exploiter les animaux ?

Viande, fromage, laine, cuir, corrida, zoo... Être végane, c'est vivre en essayant de ne pas exploiter les animaux. Au-delà d une simple alimentation, le véganisme est un mode de vie, un engagement philosophique et un mouvement politique qui nous invite à changer notre regard sur le monde et sur notre quotidien. C'est aussi une alternative de société, qui vise tout autant à respecter la vie animale qu'à... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai vraiment beaucoup aimé cette lecture ! Tout d'abord parce qu'elle m'a appris énormément de choses que ce soit sur le plan historique ou davantage éthique que sur un plan beaucoup plus pratique. C'est un travail vraiment fouillé qui nous est offert où sont reprises pas mal de listes pratiques pour nous aider à nous familiariser avec les produits véganes qui existent sur le marché. Ophélie nous cite les marques et les labels disponibles sur le marché dans diverses catégories de produits, nous explique quels sont les principaux aliments qui nous permettent d'avoir une alimentation végétale équilibrée et à quels besoins ils répondent, etc. Il y a également un grand nombre de références en fin d'ouvrage, que ce soit des livres, des documentaires ou des articles disponibles sur internet qui viennent compléter ses propos. de quoi ouvrir encore davantage nos horizons sur toutes ces questions. Tout cela invite véritablement à la réflexion.

Je ne vous l'ai pas encore dit mais Ophélie Véron est chercheuse et travaille notamment sur les mouvements sociaux. Cette casquette se ressent énormément dans son écriture : elle utilise des mots précis dans les explications qu'elle donne, elle propose beaucoup de références, elle argumente énormément ses propos. Cela donne un caractère sérieux à cette lecture qu'on ne trouve pas toujours dans les essais proposés par des éditions « grand public » et cela m'a beaucoup plu ! Pour autant, l'écriture d'Ophélie n'est absolument pas pédante ou compliquée : la lecture est fluide et parsemée d'expressions humoristiques que l'on retrouverait dans n'importe quelle discussion entre amis. En fait, ce livre vous donne l'impression de discuter avec une pote hyper cultivée et passionnante et c'est ce qui permet de ne pas s'ennuyer pendant la lecture. Parce que si tout y est intéressant, par moment, ça pourrait se révéler un peu ennuyeux, notamment les parties plus pratico-pratiques [comme celles sur l'alimentation ou sur les marques véganes] qui sont des informations qu'on ira facilement consulter quand on en a besoin mais qui sont moins agréables à lire de manière continue.

Toujours au niveau de l'écriture, cet ouvrage a la particularité d'avoir été écrit de manière inclusive [c'est-à-dire, en combinant toujours les formes masculines et féminines des mots], ce qui est rare et pour le moins interpellant au départ. C'est un concept qui me plait beaucoup au niveau du message et de l'idée qu'il renvoie mais je trouve qu'il complique quand même un peu la lecture. Rien d'insurmontable, je vous rassure, je pense que c'est surtout dû à un manque d'habitude ! Par contre, je ne sais pas si c'est parce que ma lecture de ce livre a été particulièrement attentive mais j'ai repéré encore pas mal de fautes [essentiellement des fautes de frappe ou des mots qu'on a oublié de supprimer], ce qui a un peu heurté ma sensibilité de romaniste rigide de l'orthographe [z'allez me dire, ya pas non plus de quoi en faire un fromage, des fautes j'en fais aussi…].

Personnellement, cet essai est venu remettre en cause certains des principes que j'avais faits miens au cours des derniers mois. Il m'a notamment ouvert les yeux sur l'incohérence d'arrêter de manger de la chair animale pour diminuer la souffrance des animaux tout en continuant à consommer des produits laitiers ou des oeufs parce que ces industries sont extrêmement liées. Prenons l'exemple du lait : pour qu'une vache en produise, elle doit enfanter un veau. Veau qu'on lui arrachera après quelques jours, que l'on nourrira à partir de lait industriel composé de farines animales et que l'on mènera ensuite à l'abattoir [quelle vie de rêve !]. Pendant qu'elle est considérée comme productrice, la vache laitière est surexploitée [en gros, on la dope pour qu'elle produise beaucoup plus de lait que ce qu'elle n'en produirait naturellement] et une fois qu'on l'a bien vidée, on la mène également à l'abattoir. On produit beaucoup de souffrance pour mettre un peu de lait dans nos céréales du petit-déjeuner ou pour agrémenter nos pâtes d'un peu de fromage… Jusque-là je n'avais pas pleinement pris conscience [ou n'avait pas voulu prendre conscience] de ce fonctionnement. Maintenant que je sais ça, j'ai l'impression que mon engagement végétarien est vain [même si, et l'autrice insiste énormément là-dessus dans son livre, un petit pas en faveur du bien-être animal, c'est toujours mieux que rien du tout] et que je dois aller beaucoup plus loin si je veux rester cohérente avec mes principes. Je pense que ma transition va être longue mais inéluctable et, ce que j'aime dans cet ouvrage, c'est qu'Ophélie est pleine de bienveillance et d'empathie envers les non-véganes qui souhaitent changer leur mode de vie et ne cesse d'encourager, plutôt que de critiquer, les initiatives même les plus timides. Je pense également que, dans un premier temps, ma transition se fera de manière personnelle et se limitera à ma consommation « à la maison » ou au restaurant. Ma famille tente encore de prendre ses marques par rapport à mon végétarisme, je ne voudrais pas lui imposer trop de tracas [qui sait, j'arriverai peut-être à les convaincre par l'exemple, avec les années].

Ce qui me manque aujourd'hui, c'est de savoir, pratiquement, comment mettre tout cela en oeuvre. Planète végane donne les pistes théoriques pour vivre son véganisme mais ne contient pas de recettes en tant que telles. C'est maintenant cela qu'il faut que je recherche [en commençant par les blogs sympas qui en proposent] tout en prenant le temps de tâtonner pour voir comment je pourrais végétaliser durablement mon alimentation.

Vous l'aurez compris, je vous conseille vivement la lecture de cet ouvrage si les questions d'alimentation durable vous intéressent. Il ne s'agit en aucun cas d'un livre rébarbatif et frustrant qui vous imposera une manière de vivre en critiquant la vôtre mais d'une proposition bienveillante pour améliorer la vie de l'ensemble des êtres qui peuplent notre planète.
Lien : https://www.maghily.be/2017/..
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Planète Végane est le livre que j'attendais sur le véganisme. Il est clairement le plus complet de ceux que j'ai lu jusqu'à présent et aborde le sujet dans son ensemble et pas seulement par rapport à l'alimentation.

J'ai particulièrement apprécié les premiers chapitres qui reprennent l'histoire du véganisme qui permettent de se rendre compte que non, le véganisme n'est pas une récente lubie des bobos des grandes villes mais que depuis l'Antiquité il y a eu des personnes pour questionner notre rapport à l'animal et notamment le fait de manger des animaux.

Les parties sur l'alimentation sont aussi très détaillées, notamment au travers des différents aliments permettant d'avoir les nutriments essentiels quand on devient végane. Les gens ont souvent tendance à penser que l'alimentation végane est une alimentation restrictive alors que ce n'est pas du tout le cas. Les végéta*iens mangent souvent bien plus varié que les omnivores et pensent leur repas différemment.

Les parties sur les vêtements, les cosmétiques et les loisirs sont également très complètes avec notamment des listes de marques cruelty free, une description des différents labels...

Planète Végane m'a fait réfléchir sur plusieurs thématiques, le miel et l'équitation en particulier. J'étais, bien sûr, bien consciente de l'exploitation animale qu'il y a derrière mais je n'étais pas du tout au courant de certains éléments expliqués dans le livre.

Et je suis contente d'avoir enfin trouvé de vraies explications sur la dissonance cognitive appliquée au véganisme. On entend parler de ce concept de psychologie sociale un peu partout mais il n'est souvent pas bien compris par les personnes qui l'utilisent. Ici Ophélie Véron y consacre plusieurs pages ainsi qu'aux biais cognitifs en jeu dans la consommation de produits animaux.

On sent toutes les recherches et l'implication de l'autrice sur ce sujet, notamment au travers des très nombreuses références qui parcourent le livre (il y a près d'une cinquantaine de pages d'annexes !). Même si je suis déjà convaincue par le sujet, cela peut aider les plus sceptiques à réaliser qu'il y a des études scientifiques, des arguments, des chiffres officiels derrière ce qui est avancé.

En résumé, si vous vous intéressez à la cause animale et au véganisme, Planète Végane est vraiment le livre à lire sur le sujet si vous cherchez quelque chose de complet et de documenté.
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Les végans sont-ils des êtres à part ? Devenir végane, c'est compliqué ? Où acheter ses cosmétiques et produits ménagers ? Et pourquoi être végan d'ailleurs ? Toutes les réponses à ces questions dans le livre d'Ophélie Véron « Planète végane », LE manuel de la vie végane.

Végane ou pas, « Planète végane » est un ôde à la tolérance, non seulement envers les animaux, mais également envers autrui. Il regorge de conseils pratiques pour toutes celles et ceux qui décident de franchir le cap d'un mode vie alternatif, même à petite échelle. Vous pourrez utiliser le livre comme un manuel végan, que vous soyez débutant ou confirmé, à l'aide des nombreux tableaux nutritionnels, des listes de marques ou de magasins végans présents tout au long du livre. Un lexique vous aidera également à y voir plus clair dans ce monde peut-être inconnu. Une découverte !

LES VÉGANS, UNE POPULATION À PART ?

Lorsque j'ai aperçu, au détour d'une allée de la librairie Filigranes le livre « Planète végane », je vous avoue que j'étais assez dubitative.

De mon point vue, les véganes constituaient une tranche à part de la population mangeant des « raw cakes » (entendez des gâteaux crus, avec même pas du vrai beurre dedans), un brin compliqués au moment du choix d'un resto entre amis. Comme vous pouvez le remarquer, je fréquentais énormément de végans dans mon quotidien.

OPHÉLIE VÉRON, UNE AUTEURE PLUS QUE CRÉDIBLE

Sur la quatrième de couverture, j'apprends que l'auteure, Ophélié Véron, fondatrice du blog Antigone XXI, est parvenue à rassembler autour d'elle une communauté de plusieurs milliers de personnes. Il doit bien y avoir une raison. J'apprends également qu'elle est chercheuse postdoctorale et que ses travaux portent notamment sur le véganisme. Cette phrase suffit à me convaincre d'emporter le livre : si je dois en apprendre un peu plus sur le monde végan, autant le faire grâce à une personne à laquelle je reconnais une certaine légitimité. Me voilà donc, un soir de semaine, affublée de mon sac en cuir et mon panier de courses même pas bio ; « Planète Végane » à la main.

DEVENUE VÉGANE PAR SOUCI D'ÉTHIQUE ANIMALE, MAIS PAS QUE…

Ophélié Véron nous explique la raison de son choix, reprend les origines du véganisme et établit des liens avec l'éthique animale. Elle nous explique en détails les efforts qu'elle a dû faire avant que l'ensemble de son entourage comprenne et accepte son mode de vie. Elle n'oublie évidemment pas de reprendre les bienfaits de ce mode de vie sur la planète et la santé. Bonus pour la pyramide alimentaire végétalienne qui m'a été d'une grande aide !

DES CONSEILS PRATIQUES DANS TOUS LES DOMAINES

Grâce à son histoire avec le véganisme, elle nous délivre des tas de conseils pratiques, comme par exemple de quoi disposer dans son garde-manger végane et où se fournir. Elle nous emmène également au-delà de l'alimentation, dans l'habillement, l'hygiène ou les cosmétiques, ou même les loisirs véganes. Elle détaille sa propre organisation de vie végane avec sa famille, ses collègues, ou au resto.

UN APPEL À LA TOLÉRANCE ENVERS LES ANIMAUX, ET ENVERS AUTRUI

Même si Ophélie Véron n'est pas parvenue à me faire devenir végane, elle m'a au moins ouvert les yeux sur la nécessité de faire preuve de plus de tolérance. J'étais en effet loin d'imaginer l'organisation que ce changement nécessitait et l'ensemble des conséquences positives qu'il impliquait !

J'ai particulièrement apprécié le ton factuel du livre et la documentation citée. Autres gros points positifs : toutes les astuces pratiques dont regorge le livre, en particulier les liste de marques et de lieux végans. Je me suis même prise au jeu de remarquer que j'avais déjà quelques réflexes végans (mes baskets Veja et mon masque à l'argile Cattier pour ne citer qu'eux !) et j'ai décidé d'en appliquer d'autres.

Végane débutant ou confirmé, ou même pas végane du tout, vous en apprendrez forcément plus sur ce mode de vie .
Lien : http://cetaitpourlire.be/ind..
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Planète végane est un livre décrit par l'éditeur comme la bible du véganisme en France, écrit par la chercheuse Ophélie Veron (personnellement, je n'aime pas décrire avec une référence religieuse mais c'est la choix d'éditeur). Elle parle sur comment devenir végane, aux origines du véganisme, les contre-arguments pour les points évoqués souvent par les gens contre l'idée du véganisme, etc. Elle a également donné les conseils sur comment rester et pratiquer le véganisme quotidiennement.

Mon édition est divisée en quinze chapitres, et elle a d'abord commencer à parler les raisons pour laquelle on peut devenir végane. Comme tous les mouvements, il y a les gens avec différents types et je trouve l'auteur modérée et elle veut s'assurer qu'elle ne choque pas ses lectuers.ices. le livre aussi contient les statistiques et le chiffres, qui peuvent être intéressant pour certain types de lecteurs (comme moi) et également les arguments morales et philosophiques, mêmes en évoquant les sujets comme la religion. Ca peuvent être lu par tous parce qu'elle ne jamais critiquent les choix personnels de gens, soit manger la viande où porter des chaussures en cuir mais juste aide à sensibiliser les gens au idée et également montrer comment penser, manger et agir autrement.

Cela dit, pour moi le commencement a été faible, où elle a essayé de donner les explications comment chaque religion soutien le véganisme et les droits d'animaux – et comme les apologistes religieux qui sélectionnent des passages des textes pour justifier l'alignement de la religion sur le mode de vie moderne, l'auteur a fait de même en sélectionnant des passages de textes religieux - alors qu'il est bien connu que les textes religieux donnent souvent des conseils sur la manière de traiter le bétail, sur le type de viande à consommer, etc. Je ne vais pas allé en profondeur de ces arguments étant donné que je suis quelqu'un qui rejette la religion et pour moi, commencer par ça est un mauvais choix pour construire en argument. Les solutions pour un problème de 21ème siècle ne sera jamais trouvé dans les livres qui ont été écrit au moins il y a mille ans.

Mes deux chapitres favoris étaient les arguments rencontrés souvent par les véganes, et elle a évoqué des bons arguments – comme un des arguments qu'on s'est posé souvent c'est le fait qu'il est impossible à vivre sans les suppléments qui n'est pas « normal » ou « naturel » mais si on vois comme ça, il n'y a rien de naturel dans la viande transformée provenant de l'industrie. Cependant, il y a avait quelques arguments problématiques pour moi, comme l'argument que nous sommes omnivores et tous les autres omnivores mammifères mangent viande et nous avons la capacité pour digérer et alors c'est naturel. Elle répond en disant plusieurs autres mauvais comportement de singes et autres mammifères omnivores (comme manger quelqu'un de son propre espèce), et juste à cause de fait que nous sommes capables à digérer la viande ne signifie pas que nous devrions le faire, nous sommes des êtres humains et nos actions comportent un élément moral. Je suis d'accord mais le même argument sont utilisé par les pires de la société comme les homophobes pour rejeter la notion d'homosexualité ou le mariage homosexuel en disant que même si l'êtres humains sont capable, on a besoin d'éviter à cause d'une raison morale (je ne suis pas d'accord avec l'argument utilisé par les homophobes non plus, mais c'est le problème de ce type d'argument).

La deuxième chapitre que j'ai trouvé intéressant était sur le chapitre qui a dit comment rester végane parce qu'il y a plusieurs gens qui commencent mais quittent après quelque mois, soit à cause de la difficulté de laisser quelques habitudes, soit à cause de ne pas atteindre ses objectifs comme perdre du poids ou améliorer sa santé. Elle a donné plusieurs conseils pour comment rester végan et c'est pour cette raison qu'elle a précisé beaucoup sur les options pour remplacer la viande ou lait – pour aider la transition. Pour moi c'était également intéressant à savoir qu'il y a plein de gens qui n'arrivent pas à rester végan parce que je rencontre plein de gens végan.e.s / végetarien.ne.s dans ma vie mais c'était quelque chose nouveau que j'ai appris.

Comme tous les mouvements, il y a des gens même en véganisme avec un approche de tout ou rien, mais ici l'auteur essaie pour évoquer le fait même les gens qui sont en transition, qui sont « flexitarien.ne.s », etc. sont des allié.e.s pour le mouvement du véganisme. Elle a même parlé de l'actrice Brigitte Bardot, et je vais dire que pour avoir une alliée comme Brigitte Bardot, qui est une raciste et fait partie de l'extrême droite, je préfèrerai quelqu'un qui est « flexitarien.ne » qui est sympathique à la cause et se préoccupe des personnes, des animaux et de la planète.

Parfois elle est allé trop loin pour ne pas choquer les gens, et elle a également insister qu'il ne faut pas choquer les gens mais je crois que parfois, il est nécessaire, comme avec le tabac, qu'on a besoin de choquer pour voir un changement de comportement sur les générations prochaines.

A la fin, je vais dire que le livre a été informatif, pas très informatif pour quelqu'un qui est déjà végan.e / végetarien.ne mais pour quelqu'un qui est en transition ou qui est intéressé.e par le sujet. Cela dit, je ne sait pas si ce type de livre va arriver dans les mains de quelqu'un qui est uniquement curieux.euse parce que quand j'ai eu ce livre dans mon bureau au travail, même plusieurs de mes collègues ont été choqué par le titre même si livre parle rien de très radical. En fait, si on est dans le francophonie, c'est à nous pour au moins conseiller ce livre aux gens qui peuvent être intéressé.e.s.

Alors, je donnerai une note de 3,5 sur 5.
Lien : https://lastute.blogspot.com..
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Il est bien dommage d'avoir laissé traîner ce livre dans ma pile à lire depuis juin 2017, puisqu'il m'aurait été bien plus utile au début de mon véganisme (depuis septembre 2016)... J'ai pu malgré tout apprendre de nombreuses choses.

Selon la définition de Donald Watson (qui a prononcé pour la première fois le terme "vegan" et qui est fondateur de la Vegan Society), « le véganisme est une philosophie et une façon de vivre qui cherche à exclure, autant qu'il est pratiquement possible, toutes les formes d'exploitation et de cruauté envers les animaux, que ce soit pour se nourrir, s'habiller, ou pour tout autre but ; et par extension, le véganisme soutient et encourage le développement et la mise en oeuvre d'alternatives sans utilisation d'animaux, pour le plus grand bien des êtres humains, des animaux et de l'environnement ».

Maintenant que j'ai posé cette définition, nous allons pouvoir parler de cet ouvrage, dans lequel Ophélie Véron nous donne une vision globale de tous les aspects du véganisme (alimentation, vêtements, hygiène et cosmétiques, animaux dits de compagnie, loisirs et divertissements...), l'histoire du véganisme, mais aussi comment le devenir et le rester, comment gérer notre véganisme en société...

C'est un guide complet à destination des personnes qui ne sont pas encore véganes, mais également aux personnes qui ont des véganes dans leur entourage et aux véganes débutant·e·s ou confirmé·e·s. Les nombreux conseils donnés par l'autrice vous seront très utiles si vous ne savez pas comment procéder. Les parties sur l'alimentation sont parfois longues, mais le fait qu'elles soient complètes peut vraiment aider certaines personnes et j'ai pu y choper quelques informations nutritionnelles auxquelles je ne prêtais pas particulièrement attention, même après deux ans et demi de végétalisme.

Celle qui m'a le plus intéressée, c'était celle sur l'histoire du véganisme, et le traitement qui a été et est réservé aux animaux à travers le Monde, les différentes pratiques religieuses, etc. J'ai pris de nombreuses notes sur la première partie, pour ne plus en prendre ensuite.

J'étais également ravie d'avoir une partie sur le véganisme en société, et c'est principalement pour cette raison que j'aurais aimé lire cet essai bien avant. Parce que je ne tâtonnais un peu au départ, et qu'il aurait pu m'être utile d'avoir quelques conseils...

Néanmoins, je déplore certaines choses. Par exemple, l'autrice conseille que si nous sommes invité·e à un événement comme un mariage et que rien n'est prévu pour nous lors du repas et qu'il est impossible de négocier avec les organisateur·rice·s, d'apporter un plat voire de manger avant... elle recommande de rester sympathique et souriant·e malgré tout, même dans des situations comme celles-ci, et va même jusqu'à dire que, lors d'une sortie au restaurant où un plat végane n'est absolument pas possible, de manger avant ! Je ne vais pas au restau pour manger avant, et si des personnes qui m'invitent à un événement ne veulent pas prévoir au minimum quelques légumes, des carottes râpées ou du taboulé, je n'y vais pas. Ce n'est pas toujours aux véganes de faire des concessions, et nous avons le droit de ne pas toujours sourire et être gentil·le lorsque nous ne sommes pas considéré·e·s.

Mis à part ce bémol, c'est un livre que j'ai aimé lire, parce qu'il fourmille d'informations et de conseils, sans pour autant être rébarbatif, puisqu'il se lit plutôt facilement (malgré son épaisseur qui peut impressionner). Je suis Ophélie Véron sur les réseaux sociaux, et c'est une personne bienveillante, qui parle de pleins de sujets très intéressants.

Pour conclure, je conseille cet ouvrage à toutes les personnes qui veulent en apprendre plus sur le véganisme et surtout à celles qui veulent le devenir ou le rester.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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critiques presse (1)
NonFiction
17 octobre 2017
Un ouvrage de référence sur les aspects théoriques et pratiques du véganisme.
Lire la critique sur le site : NonFiction
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
13500 litres d'eau sont nécessaires pour produire 1kg de boeuf, contre 2700 seulement pour 1kg de soja et 1200 pour 1kg de blé. À l'heure actuelle, l'agriculture utilise 80% de l'eau sur Terre, dont l'immense majorité est investie, directement ou indirectement, dans l'élevage. Plus de la moitié des récoltes agricoles mondiales sert à nourrir le bétail. [...] quand on sait que plus d'un milliard de personnes sur Terre n'ont pas accès à l'eau potable et que, dans moins de quinze ans, ce sont les deux tiers de l'humanité qui souffriront du manque d'eau, on est en droit de s'interroger sur cet énorme gaspillage de l'eau disponible sur notre planète.
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On oublie parfois que l'on n'est pas né-e végane et que brandir chiffres et vidéos sanglantes ne suffit pas toujours pour convaincre les autres d'abandonner, non seulement une vision du monde, mais également des repères quotidiens auxquels sont associés plaisir, souvenirs et habitudes sociales.
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Ce n'est pas parce que les animaux sont les victimes les plus nombreuses de l'oppression humaine qu'il faut relativiser les souffrances des autres groupes humains. Nous ne vivons pas dans un monde débarrassé du racisme et du sexisme, alors ne dîtes pas, s'il vous plaît : "avant, il y avait le racisme et le sexisme : maintenant il y a le spécisme ". Combattez plutôt le racisme et le sexisme dans vos propos et n'oubliez jamais de faire le point sur vos propres privilèges.
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Quand on devient végane, tout son entourage devient subitement spécialiste en nutrition. Étonnamment, C'est moins le cas quand il s'agit d'aller manger au McDo.
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En fait, rencontrer un-e végane aujourd'hui, c'est un peu comme lire les Lettres persanes au XVIIIE siècle : on se rend compte que la norme en vigueur dans une société n'est qu'une construction sociale et culturelle. Rien ne nous oblige à la suivre.
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Vidéo de Ophélie Véron
Glaces et cheesecakes, restaurants, festivals et salons, cuirs véganes? le véganisme est partout ! Mais sait-on vraiment ce qu?il recouvre ? S?agit-il d?un simple effet de mode ou d?un mouvement social et politique plus profond permettant de repenser notre lien à la nature et au vivant ? En quoi le véganisme se distingue-t-il du végétarisme et du végétalisme ?
Avec : Ophélie Véron, géographe et chercheuse en sciences sociales à l'Université de Sheffield.
Retrouvez l'article sur le végétarisme sur notre webmagazine : https://balises.bpi.fr/sociologie/le-vegetarisme-tendance-ou-mode-de-vie
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