La bête de chasse, c'est Angèle de Viborne qui, acculée devant les dettes importantes laissées par son mari, doit se résoudre très vite à faire appel à celui qui n'attend que cela, celui qui avait déjà commencé sa chasse et qui compte savourer prochainement le gibier convoité.
Il ne cherche pas l'amour d'Angèle qu'il sait ne pouvoir obtenir, à moins que bien plus tard peut-être, non, même pas, il est un calculateur, il veut la posséder, physiquement inévitablement, mais surtout sur le plan de l'esprit, de ce qu'il appelle joliment amitié, qui peut quelquefois déboucher sur l'amour.
Dans ce tome, pas de scènes de chasse à courre, ni de nature. Angèle est à Paris, chez sa mère, elle découvre que le fils de Patrice de Viborne est engagé dans le parti communiste, que leur fille s'apprête à entrer dans les ordres, que leur avenir ne correspondra pas aux destinées qu'il pourraient encore embrasser.
Outre Mehlen, le financier, elle est chassée par l'homme politique, Gardas, qui voudrait aussi la conquérir, mais la vie politique reste éphémère, au contraire de la puissance financière de Mehlen qui peut aussi défaire les politiques en claquant des doigts.
L'écriture riche de Paul Vialar est toujours présente dans ce tome avec ses dialogues pleins d'emphase ou de simplicité selon les protagonistes. Une intrigue humaine se noue, on est loin des forêts de Sologne qui m'ont manqué dans cette lecture, mais l'auteur de qualité est bien présent et c'est effectivement de la chasse aux hommes qu'il s'agit.
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Là était couché l'homme, le seul homme de sa vie, celui qui n'était pas "les hommes".
Elle était cruelle d'instinct comme on l'est toujours pour ceux que l'on n'aime pas.
Il la désirait violemment et, s'il n'avait pas aussitôt décidé de faire d'elle sa femme, elle eût été sa maîtresse, comme les autres qui l'avaient précédée.
L'honnêteté commence à la compréhension.
18 mai 1976
Paul Vialar présente et joue avec ses chiens, Quick et Ismaël, Cocker Spaniel. Il parle également d'Isidore le Cocker qu'il a offert au Shah d'Iran. Il parle de l'importance des chiens dans la vie des hommes qui apportent énormément d'amour. Le Cocker Quick caliné par le petit fils Edmond. Images d'archive INA
Institut National de l'Audiovisuel