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Boris Vian dresse ici dans un Washington des années 50 un très bon « polar américain ». Il y raconte l'histoire de deux frères qui se retrouvent au centre d'une intrigue mêlant vrais truands et trafic de drogue. Il y a beaucoup de meurtres, de sexe, d'humour, un roman qui se prête plus au scénario d'un film d'aventure tellement c'est rythmé. Un très bon moment de lecture où nous retrouvons vraiment la plume de l'auteur.
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J'aime beaucoup mes transcriptions de Vian à la Bd, dont le dessin illustre parfaitement l'univers si controversé de l'auteur.

L'histoire, comme d'habitude, a un sujet presque classique mais Vian ne l'est jamais. Ça tourne toujours d'une façon inattendue et on dérive sur des sujets toujours plus cocasses/cochons/misogynes que prévu.

Il ne me reste plus qu'à acquérir la dernière BD adaptée de Vernon Sullivan, Et on tuera tous les affreux (BD).
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Elles se rendent pas compte/ Boris Vian (1920-1959)
C'est sous le pseudonyme de Vernon Sullivan que Boris Vian écrivit ce roman noir paru en 1950, et qui raconte les péripéties de deux frères qui doivent se débrouiller pour survivre au milieu d'une bande de trafiquants de drogue. L'humour, le burlesque et le sexe, marque de fabrique de Sullivan rendent cette lecture très divertissante.
L'histoire commence pour Francis dans les années 50 à Washington lors d'un bal costumé donné par son amie d'enfance Gaya. Gaya, une fille gentille issue d'une famille très riche, mais une vraie idiote selon lui. Alors qu'il se la sentait promise, Francis amoureux d'occasion diplômé de Harvard, apprend qu'elle va se marier prochainement et fait connaissance du futur mari, un certain Richard Walcott, dealer notable et homosexuel, membre du gang familial dirigé par sa soeur Louise Walcott.
Francis ne comprend pas les raisons de ce mariage contre nature et avec son frère Richie, médecin, il va tenter de tirer les choses au clair. En collants, il rehausse ses cils de mascara et s'affuble de faux seins. le voilà prêt. Comment Gaya a-t-elle pu tomber dans la drogue, se demande Francis qui la connaît si bien ? Et Francis déteste la drogue et les drogués. Ça va cogner !
Un roman sulfureux, percutant et violent au rythme soutenu et au timbre complètement déjanté avec du sang à profusion et du sexe à la façon Sullivan, toujours voilé et sous-entendu. Armé de phrases courtes dans un style sans fioritures ni citations latines, ce récit trépidant se lit vite, très vite sans se prendre la tête comme disait un de mes amis.
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Nous sommes à Washington, années 50. Francis Deacon est un jeune homme, de famille aisée, qui a pour amie d'enfance, Gaya. Il est étonné d'apprendre qu'elle se marie avec un homme connu pour être un dealer, homosexuel et frère de Louise Walcott, femme qui dirige une bande de gangsters. Avec son frère Ritchie, il va essayer de comprendre ce qui se passe réellement. Ce livre est un des romans que Boris Vian a écrits sous le pseudonyme de Vernon Sullivan. Amérique des années cinquante, sexe, violence et humour noir. Relativement misogyne et homophobe. Politiquement incorrect de nos jours, mais plaisante lecture.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
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Il est parfois nécessaire de le préciser : oui, il s'agit là d'une parodie, oui, il faut prendre ce qui est raconté au second degré, parce que l'homophobie, la misogynie et le mauvais goût sont présents à toutes les pages ou presque.
Prenez Francis Deacon, un garçon sympathique, qui se déguise en femme pour se rendre à un bal costumé. Là, il se rend compte que son déguisement est réussi, que des filles ont eu l'idée de se déguiser en garçon (mais c'est moins réussi) et que Gaya, sa chère Gaya est très proche d'un homme maquillé mais non déguisé, au point qu'elle lui annoncera peu après qu'elle veut l'épouser - l'homme, pas Francis. Elles ne se rendent pas compte (soupirs).
Suivent alors une série d'événements, de courses poursuites, de bagarres et autres coups bien ou mal placés, sans oublier quelques aventures censurées parce que tout ne peut pas être raconté. La violence, oui (et une allusion en note à la guerre d'Indochine, guerre totalement oubliée de nos jours), les relations sexuelles, évitons de les raconter - une petite pique qui ne peut pas faire de mal.
Lors du dénouement, tout ira presque bien pour tout le monde, il restera (ou pas) à compter le nombre de coups de poing, de coups de couteau ou de tirs de revolver échangé, le tout saupoudré d'une bonne dose de drogue. Ah, non, on me souffle dans l'oreillette (bien pratique cette invention moderne) que papa va se charger de couvrir certaines choses pour Francis et son frère Richie. Là aussi, il est des choses qui ne changent pas.
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C'est de la BD racontée, intemporelle, Orange Mécanique avant l'heure, intemporelle je vous dis, Rimbaldienne aussi : "Il faut être absolument moderne" même en vacances en enfer.
Et ça champignonne, ça lâche des chargeurs, ça se bagarre ferme, ça fourgonne, ça casse des pattes et des poignets, mais attention ça se vouvoie, ça reste digne même déguisée en souris (en femme je traduis si y'a besoin), ça joue sinoque mais ça roule en Buick, en Cadillac, en Chevrolet et en Olds 1910 donc ça fixe du pèze.
Bien sûr y'a du machisme de maquereau de bas étage d'une Amérique après guerre, mais quand même et pas qu'un peu, et des réflexions à s'étrangler, mais faut s'remettre dans le contexte, même si intemporel. Et aussi parce que les garçons sont déguisés en filles en vice versa.
Boris l'avait à demi assumé en Vernon non Subutex (quoique), le lecteur est à demi écarquillé parce qu'il lit du Vian américanisé.
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Elles se rendent pas compte paraît pour la première fois en 1950 sous le nom de Vernon Sullivan, traduit par Boris Vian. La bonne blague !
Quand Francis Deacon, aidé de son frère Richard, décide de s'habiller en souris pour aider une autre souris, son amie d'enfance Gaya... cela donne un roman féroce et drôle mettant en scène une jeunesse américaine débauchée, droguée et criminelle.


Lien : https://collectifpolar.com/
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On en veut à Gaya, une copine de Francis Deacon. Ni une ni deux il part en campagne contre les méchants... euh les méchantes. Avec l'aide de son frère Ritchie et, déguisés en filles.
Je découvre Boris Vian avec ce livre. Bonne surprise au début de ma lecture : écriture agréable, fluide et de l'humour... jusqu'à la scène de "retournement " d'une lesbienne où les deux frères se "passent la fille" pour la remettre dans le bon chemin. Malaise.
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Le Vernon Sullivan que j'ai le moins apprécié. Toujours décalé, absurde et amusant mais j'ai eu du mal avec les thèmes abordés et les moqueries de l'auteur. Évidemment, il faut les replacer dans le contexte de l'époque, mais ce scénario barré m'a moins parlé que les précédents.
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A flâner dans une librairie d'occasion je suis tombé sur un vieux Vian qui était encore édité sous le nom de Vernon Sullivan, une édition de 1967 pour un petit livre à côté duquel j'étais passé. Quelle belle surprise pour mes yeux ébahis !

Un pastiche dans le plus pur esprit du polar de gare américain. Des grosses brutasses, des femmes dont on abuse et qui finissent par se pâmer, des coups de poings, des dollars, de l'alcool et même de la drogue…

Cette fois-ci, cela se passe chez les lesbiennes et les gays (le terme n'était toutefois pas encore aussi répandu) et, époque malheureuse oblige, on ne passe pas à côté d'une belle grosse homophobie en plus d'un sexisme redoutable… Bouarf ! Notons que le genre veut ça, il faut de la testostérone bien virile et hétérosexuelle !
Lien : https://www.noid.ch/elles-se..
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