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sur 1253 notes
🎼🎶Mon oncle,un fameux bricoleur, 🎼
🎶🎶faisait en amateur,
🎵🎶des bombes atomiques,
🎶🎵sans avoir jamais rien appris,
🎶🎵c'était un vrai génie,
🎶🎵question travaux pratiques,
🎼🎶Il s'enfermait toute la journée,
🎶🎵au fond d'son atelier,
🎶🎵pour faire ses expériences,
🎶🎵et le soir il rentrait chez nous,
🎶🎵et nous mettait en transe en nous racontant tout.🎶🎵
(Extrait de la chanson :la java des bombes atomiques)

C'était cela aussi Boris Vian,ses chansons " braillées" à tue-tête " dans une vieille "deudeuch" en allant à Etretat avec les copines,nous avions 18 ans,c'était l'époque : Léo Ferré,Barbara,Catherine Ribeiro,Ange ,Malicorne et tant d'autres,je ne vais pas sombrer dans une mélancolie malsaine,mais était-ce notre jeunesse,nos années d'insouciance qui faisaient que lorsque nous ouvrions un roman de Boris Vian nous le trouvions génial et chaque chapitre nous voyait rire par le dandysme et surtout l'originalité de cet écrivain.J'ai repris ce livre :l' herbe rouge et n'ai pas retrouvé le bonheur ressenti lors de ma lecture å 18 ans.Les années ont passé, vite trop vite ,le charme n'opère plus,bien que j'ai toujours autant de plaisir à 'écouter ses chansons,j'ai abandonné le livre à la page 77 .
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Dans ma tête (ou ailleurs) certains livres vont de pair.
Il en est ainsi de l'Herbe rouge et de L'arrache-coeur.
Je prends donc la liberté d'émettre un double avis.
L'herbe rouge et L'arrache-coeur font partis des livres que j'emmènerais sur une île déserte (bon j'ai mis L'herbe rouge, mais j'entends par lui les deux, de toute façon sur mon île déserte Babelio ne va pas débarquer pour m'en retirer un puisqu'il n'y a pas la WIFI ; et puisque, soyons raisonnable, je ne vois pas comment un site internet pourrait physiquement me retirer un livre).
Donc, je vous écrivais que je les emmènerais les deux, car il m'est impossible de choisir lequel je préfère, je les lis comme les reflets l'un de l'autre et je ne sais pas lequel se regarde dans le miroir.
Alors bien sûr il y a le style, unique et inimitable de Boris Vian, ceci pour la forme, mais il y a aussi la vision, unique et inimitable de Boris Vian, cela pour le fond.
Je pars du principe (idée tout à fait personnel) que la réussite d'une oeuvre se situe dans l'alchimie de la forme et du fond.
La forme doit illustrer le fond, le fond doit se voir dans la forme.
Autrement dit, pour moi, la fin ne justifiant pas les moyens, les moyens doivent contenir en eux-même la fin.
Ces deux livres appuient à merveille ma théorie.
Voici une forme et un fond qui se font un tel écho qu'après lecture il est bien difficile de les distinguer l'une de l'autre.
Pour ce qui est des romans même, je les vois comme un ensemble qui exposerait la "philosophie" de Boris Vian sous deux angles différents.
L'Herbe rouge m'apparaît être une vision plus "intime", là où l'Arrache-coeur serait une vision plus "sociale".
Boris Vian est l'auteur qui a colorié ma noirceur, le premier qui m'a fait croire qu'un auteur s'était mis à écrire juste pour moi, pour que je puisse mieux affronter la vie, dans ce qu'elle a de meilleure ou de pire.
Bref, un de ceux dont je me sens le plus proche, que je sois en forme ou que je touche le fond.
Pour le reste, Boris Vian, ça passe ou ça casse : moi ça passe du tonnerre !
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Sur un magnifique arrière plan aux couleurs du Fauvisme, c'est l'histoire de Wolf, Lil, Lazuli, Folavril et de la  'machine',  cynique psychanalyse de l'amour, révélant l'échec d'une éducation au carcan rigide, trop couvée, trop facile et le triste point de vue plein de dépit des filles qui ne rêvent que 'd'affreux coureurs qu'elles n'aimeront jamais'.
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L'herbe rouge n'est peut-être pas le meilleur Vian, mais si on aime Boris, on entre toujours dans son monde où l'absurde côtoie le cynisme, où le message est délivré en filigrane, où la dérision est reine, l'ensemble particulièrement regroupé dans ce livre pour les inconditionnels du mythe Vian.
Les lurettes fourrées sont constituées par trois nouvelles, le rappel, les pompiers, le retraité où l'absurde règne en maître. Ma préférée est le rappel avec ce saut interrompu depuis l'Empire State Building; du bon Boris.
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Sans doute le premier vrai roman que j'aie lu. Très jeune. Trop jeune. Clandestin pelotonné dans le placard à l'épaisse moquette saumon. Une vraie madeleine.
Je n'avais pas compris grand chose à l'époque. Mais j'étais attiré par cet espace mental, cette pérégrination, ce délire vertigineux, ce monde alternativement sadique et lascif ou l'alcool d'ananas poivré coule à flots.

Je l'ai relu deux fois depuis.
Je n'ai pas du comprendre grand chose depuis, mais j'ai toujours très soif.
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Je ne sais pas si c'est moi qui n'étais pas disposé à lire ce bouquin, ou bien si vraiment c'est le genre absurde poussé à l'extrême, mais je dois bien avouer que je ne suis un peu ennuyée à sa lecture. On reconnaît certes bien le genre de Vian, avec des images plus loufoques, je trouve, que dans l'Écume des jours, mais je n'ai pas ni accrochée à cette histoire de savant fou qui veut inventé une machine à corriger les souvenirs du passé, ni aux personnages qui m'ont parus vides. Il faut tout de même souligner que quelques personnages féminins sont très intéressants, de par leur grandeur et force de caractère. Bref, une Vian de plus de lu, mais qui n'arrive pas du tout à la cheville de la très forte impression que m'a laissé un J'irai cracher sur vos tombes, par exemple.
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L'herbe est beaucoup trop verte chez moi pour que je puisse partager les doutes et questionnements de Wolf/Boris sur le sens de la vie. Et en cas de sécheresse ponctuelle, j'arrose abondamment avec l'eau pure, naturelle et revigorante de la montagne ...
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J'aurais peut-être dû fumer de l'herbe avant de m'attaquer à "L'herbe rouge" de Boris Vian, ça aurait sans doute facilité ma lecture de ce roman à classer dans les genres absurde et burlesque, dont je ne suis ni familière ni friande.

Le style très personnel de Boris Vian qui joue brillamment avec les mots, ce style qui a fait le succès de son "Écume des jours" - ce n'est pas demain la veille que je vais m'y frotter à celui-là - me fatigue très vite, disperse mon attention, en un mot m'ennuie.

Dans ce "Alice au pays des merveilles" à la française, on voyage dans le monde des souvenirs grâce à une machine exploratrice aéronautique, on dialogue avec son chien, on confie sa manucure à des insectes, on ne s'aime pas, on a le cafard et on se demande à quoi on sert sur la terre. Les introspections de Wolf (derrière lequel se cache à peine l'auteur) sont universelles et fondées mais elles m'ont vite lassée. Je manque peut-être d'imagination (quoique j'ai su apprécier "Alice au pays des merveilles") et de fantaisie mais c'est ainsi, sur ce coup-ci, Boris et moi, ça ne le fait pas.


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Rien à faire, Vian je n'adhère pas..je referai un essai plus tard, j'ai horreur des résistances ....je persévererai....c'était pourtant bien engagé mais j'ai décroché et j'ai piqué du nez..plusieurs fois...
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L'Herbe Rouge raconte l'histoire de Wolf, un ingénieur. Il est marié à Lil et loue des chambres à Saphir Lazuli, son assistant, et à Folavril, qui sont amoureux. Il a un chien, le Sénateur Dupont, qui parle et miaule pour faire plaisir à la bonne, Marguerite.
Wolf crée, aidé par son assistant Lazuli, une machine qui lui permet de voyager en lui-même et de se remémorer petit à petit tous les souvenirs marquants de sa vie, classés en plusieurs grandes catégories: enfance, études, travail, religion, amour et sexualité, qu'il évoque lors de ses «voyages» avec des interlocuteurs à chaque fois différents.
C'est donc l'histoire très sérieuse et un peu triste d'un homme à la recherche de ses souvenirs qu'il veut oublier. Car Wolf veut effacer de sa mémoire ce dont il ne se souvient pas: «— Qu'est-ce que tu veux oublier dit Lil, maussade? — Quand on ne se rappelle rien, répondit Wolf, ce n'est sûrement pas pareil.» (p22). Petit à petit, il prend conscience de son malaise, du dégoût de l'existence qui s'est insinué en lui. Avec les voyages dans la machine, il commence une réflexion profonde sur le monde et la vie telle qu'il a appris à l'envisager. Il en fait le reproche à ses professeurs: «J'accuse mes maîtres, dit Wolf, de m'avoir par leur ton et celui de leurs livres, fait croire à une immobilité possible du monde. [...] et de m'avoir fait penser qu'il pouvait exister un jour, quelque part, un ordre idéal.» (p133). Il se rend compte de la fixité de sa vie et le malaise qu'il ressent, l'insoumission face à l'immobilité de son existence, le poussent à aller plus loin dans sa réflexion, vers la vérité.
L'écriture de Boris Vian est pleine de jeux de mots, de jeux de langage. Il s'amuse à passer du propre au figuré et vise versa, à transformer et déformer les mots... Les concitoyens deviennent des coadjupiles, la voyante est une reniflante, les prostitués des amoureuses... Et les objets ont conscience d'eux-mêmes «La bouteille vide ayant conscience de son inutilité totale, s'étrécit et se tassa, se tsantsa et disparut.» Dans L'Herbe Rouge, les chiens parlent et mangent à table avec tout le monde, il y a des marchands de bébés et l'on peut jouer à la saignette. L'humour du langage contraste avec la profondeur des thèmes abordés dans le roman. C'est ce qui rend le texte si spécial: la légèreté du ton nous entraîne dans ce roman qui recèle de nombreuses pistes de réflexion.
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