Huit saisons et des poussières

Amos, sa mère et sa soeur vivent dans une maison à la campagne . Par un jour de grande pluie ils voient leur père rentrer après plus de deux ans d'absences "huit saisons et des poussières" exactement dans les camps de concentrations allemands. Petit à petit Amos et son père se retrouvent et s'habituent au silence de l'un et du bavardage de l'autre . Ce livre raconte une histoire que plein de gens ont surmant vécus . Il est touchant et plein de morale cachées .

Que dire : un seul mot MAGNIFIQUE. Très bel album qui raconte tout en douceur les retrouvailles d'un père avec sa famille. Pas si simple après avoir vu des horreurs. Tout est en subtilité, j'ai ADORE. A lire de toute urgence !!!

J'ai bien aimé ce livre car j'ai ressenti plusieurs émotions en le lisant : le bonheur des retrouvailles entre le père du garçon, la tristesse que ressent le petit garçon, le joie quand il parle à son père .

J'ai trouvé les illustrations très bien réalisées et très réussies. J'ai aussi trouvé que l'on ne montrait pas assez le visage du père .

Andréa N .
J'ai vraiment aimé ce livre car j'aime beaucoup le concept triste de l'histoire, j'ai également apprécié les émotions que l'on ressent car elles sont fortes.

Les personnages qui m'ont beaucoup plu sont Amos et le père car ce sont les personnages que l'on voit le plus dans le livre ;L'extrait qui m'a marquée est au début de l'histoire quand le papa revient ;je me suis mise à la place de la famille d'Amos et à ce moment là j'ai ressenti un soulagement,de la surprise et du bonheur.
Eve.R

Un album par sa présentation, grand livre souple très illustré, non paginé, autant d'images que de texte.
Mais un grand roman par son contenu !
Un vrai bijou que ce petit texte.
Je l'ai lu d'un trait, sitôt arrivé, puis relu. Mais j'ai du mal à en parler. il est si beau, si juste, qu'on ne peut rien en dire, juste conseiller de le lire.
Tout est juste, chaque situation, chaque phrase, chaque mot. Tout est suggéré plutôt qu'étalé, et j'avoue en finir chaque lecture en larmes.

Je reprends, pour une fois, le résumé :
"Le père d'Amos vient de rentrer à la maison, après un peu plus de deux ans de déportation. Huit saisons et des poussières. La famille s'habitue à son retour, doucement, en silence. À l'école, les autres se moquent, disent des horreurs. Alors Amos se bat, rentre de l'école en courant et se réfugie en haut de son arbre. « Si tu ne descends pas, c'est moi qui monte » lui ordonne son père. Commence alors la vie dans l'arbre."

Et je n'en dirai pas beaucoup plus.
Je voudrais tout de même souligner un petit détail qui m'a frappée : le rôle de l'instituteur.
En une seule phrase, on devine qu'il met beaucoup d'intelligence pour aider Amos, face à ceux qui le tourmentent.
Quand on sort d'un autre court roman jeunesse (Baby-sittor) où au contraire, l'institutrice enfonce un peu plus l'héroïne dans son mal-être, ça fait du bien de rencontrer, même dans une fiction, des éducateurs intelligents.

J'ajouterais un côté plus personnel.
On parle ici d'une situation que je n'ai jamais connue. Mais le grand-père paternel de mes enfants a été, à la même époque, prisonnier cinq longues années en Allemagne. Quand je l'ai connu, il n'en parlait jamais, et même sa fille, qui a vécu ce difficile retour à la maison d'un père quasi inconnu, l'évoque assez rarement.
Mais c'est tout de même un élément important de l'histoire familiale, et je vais donc rapidement faire lire ce superbe petit roman à mes petits-enfants.

Décidément, lire Séverine Vidal, c'est toujours génial !!

Je remercie énormément les Incos pour ce cadeau inestimable. (Et au passage, je regrette que les classes de mes petits-enfants ne participent jamais aux Incorruptibles !)
Lien : http://livresjeunessejangeli..

C'est l'histoire du jeune Amos, qui vit seul avec sa mère et sa soeur, Sarah, son père étant parti à la guerre. Ce dernier revient après huit saisons. Il a été emprisonné dans un camp de concentration, il a vécu pendant des mois et des mois dans l'horreur ; La malnutrition, l'hygiène, le travail forcé … tout cela il ne peut pas le communiquer, car il ne parle plus, ne sourit plus … il va falloir du temps, de l'amour, pour retrouver une vie parmi les siens …

Ce qui m'a le plus touché dans ce livre, c'est la complicité qu'il y a entre le père et le fils. Ce livre est un message d'espoir à la vie, à la famille. Je conseille ce livre à ceux qui sont sensibles, et qui ont envie aussi de comprendre ce qu'il s'est passé pendant la seconde guerre mondiale. (Gurty)

j ai aimé ce livre car il est court mais c est un livre avec beaucoup d'amour et de sincérité.
C.B
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J' ai aimé ce livre car j' ai adoré quand il défendait son père .J' ai aimé comment son fils s' occupe de son père : il le défend, lui parle tous les matins et lui tient compagnie. Cette complicité entre le fils et le père m' a plu.
L.L

J'ai beaucoup aimé "Huit saison et des poussières " c'est émouvant. le garçon est étonné que son père ne parle pas, mais un jour son père parle et le garçon pleure. Moi c'est ça que je trouve émouvant ! Il est très intérressant.

Bel album qui parle de l'absence, du difficile retour de camps de concentration... du regard des autres... à travers les yeux d'un petit garçon qui veut retrouver son père qu'il aime plus que tout.

L'histoire m'a ennuyé car elle n'a pas d'intrigue. Elle est parfois difficile à comprendre . le fait que le père ne parle pas , est étrange parce qu'Amos parle tout seul

Amos est un petit garçon qui vit avec sa mère et sa soeur jusqu'au retour de son père un soir, il revient de deux ans passé dans un camp de concentration, huit saisons et des poussières que ce père est absent. Il n'est plus que l'ombre de lui même et c'est ainsi que l'illustratrice de cet ouvrage le représente dès son arrivée à la maison. Une première image qui marque et qui définit le long retour à la normale.

La déportation expliquée aux enfants, le retour compliqué de troubles psychologiques, chez ce père la parole aussi a été enfermé il sera difficile de la libérer. Mais comme toute séparation les retrouvailles se feront si on laisse le temps au temps sans jamais renoncer, c'est ce que fait Amos. Malgré le rejet de sa soeur Sarah face à ce père fantôme Amos va rester près de lui à parler chaque jour de sa journée jusqu'au jour où l'enfant refuse de rentrer à la maison après une bagarre à l'école, père et fils vont alors se trouver et se retrouver sur le plancher d'une cabane en haut d'un arbre.
C'est alors que le lecteur tout comme Amos se rend compte que malgré sa passivité le père a suivi de près son fils, l'écoutant et l'observant chaque jour. C'est magnifique, émouvant et positif, l'enfant à trouver une façon bien à lui de réintégrer son père à la vie.
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