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3,88

sur 5489 notes
Près de 500 pages englouties en moins de 48 heures, c'est dire si j'ai aimé ce livre ! Impossible de le lâcher !

Delphine de Vigan y raconte la période qui a suivi le succès de son précédent livre, Rien ne s'oppose à la nuit, consacré à sa mère disparue.

Suite à ce succès inattendu, elle ne parvient plus à écrire. Bien plus qu'un banal syndrome de la page blanche, le blocage est total.

Un jour, elle rencontre une jeune femme prénommée L. Une amitié nait entre les deux femmes. Mais telle une tumeur, la complicité du départ va s'avérer de plus en plus invasive jusqu'à devenir une véritable emprise…

Une habile construction en trois parties, Séduction, Dépression et Trahison, un jeu permanent entre réalité et fiction, une écriture addictive et une tension qui va crescendo font de ce roman un véritable thriller psychologique qui joue avec nos nerfs jusqu'à la dernière page et même au-delà.

Un énorme coup de coeur, le roman réussi d'une manipulation, D'après une histoire vraie

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Ceux qui pensent que Delphine de Vigan n'avait rien à dire en dehors de dévoiler sa vie intime se sont trompés. J'ai bien peur que D'après une histoire vraie soit une leçon à retenir pour tous les poseurs d'étiquettes, les uns avides du vrai authentifié et les autres tournant la bouche pour crier leur mépris de l'impudeur ou du narcissisme d'un auteur. Car ce qui importe n'est pas là, Delphine de Vigan le démontre dans ce livre où elle manipule le lecteur (avec un talent exceptionnel) jouant avec son envie de démêler la réalité de la fiction pour pointer la vacuité de l'exercice. L'essentiel est la qualité de la création littéraire, d'une oeuvre qui fictionnelle sera toujours inspirée de l'expérience de l'auteur, ou d'une histoire vraie qui parce qu'elle est transcrite et passée possédera inévitablement une part de fiction.
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Je regrette tellement de ne pas avoir lu le dernier ouvrage de l'auteure afin de m'imprégner pleinement dans cette histoire mais cela ne gêne pas forcément le lecteur dans la découverte de cet ouvrage. Il comprend néanmoins l'essentiel, à savoir que Delphine de Vigan, à la fois auteure et personnage principal de ce livre a écrit un livre sur sa vie et dans lequel il est question de sa mère. Cet ouvrage aurait non seulement remporté un immense succès mais, ce, pas pour le bonheur de tous car quelqu'un apparemment, a l'air de lui en vouloir sans vouloir se dévoiler ouvertement. de simples petites lettres anonymes qui vont cependant faire beaucoup plus de ravages sur le moral de l'auteure qu'elle ne voulait le croire. de plus, après l'écriture de ce dit roman autobiographique, l'auteure-protagoniste se voit contraint par la peur de la feuille blanche (la peur de tout écrivain), je dirais même plus, incapable de se tenir installée devant son ordinateur sans être prise d'horribles nausées ou même de tenir un stylo. Et cela concerne également le courrier administratif, les e-mails et tout le reste...Aussi, l'arrivée de L. dans sa vie va être d'abord pour elle une immense joie. Non seulement, cette dernière va répondre à sa place, régler les factures et autres liasses de documents qui s'entassaient sur sa table de travail mais...et oui, vous l'aurez deviné, il y a toujours un Mais. Si L. n'était pas réellement celle qu'elle prétend être, à savoir une amie qui l'inciterait à reprendre son travail d'écriture et à se débarrasser de ses peur qu'ils l'envahissent dès qu'elle s'approche de son outil de travail ?
Si L. était en réalité bien plus imposante que ce au quoi Delphine semblait s'attendre ? Bon, je ne vous en dirai pas plus car je sens que j'en ai déjà trop dit...à vous, chers lecteurs, de prendre le relia et de découvrir cet ouvrage absolument extraordinaire qui tient le lecteur en haleine de la première à le dernière ligne.

J'avoue néanmoins que j'ai ressenti un certain malaise en lisant ce dernier car il m'a fait penser à un film que j'avais vu étant adolescente et qui s'appelle, si mes souvenirs ne me font pas défaut, "Jeune femme recherche appartement" et qui m'avait mise vraiment très mal à l'aise tant je l'avais trouvé malsain. Cela vous dit quelque chose ? Heureusement, rien de tel ici, je vous rassure mais une écriture et une histoire qui ne laissent pas indifférent ! A découvrir !
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Va savoir pourquoi, trottine dans ma tête une citation que j'aime beaucoup, d'Ursula le Guin, que je restitue ici de mémoire : « La réalité objective est l'une de nos plus grandes fictions ». de réalité, de fiction il est beaucoup question dans D'après une histoire vraie ; l'auteur joue avec son lecteur comme un chat avec une souris.
Qui est L. ? Amie bienveillante, sombre manipulatrice, créature parfaite ou créature paumée ? Un peu tout ça, sans doute, rien de tout ça, probablement.
C'est un récit habile, prenant, qui se lit rapidement.
Alors vrai ou pas vrai ? Est-ce bien important finalement ?
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Manque d'inspiration ? Pression de l'éditeur ?
En tous les cas, ce livre me laisse une impression d'écriture dans l'urgence. Je le qualifierais de très superficiel, d'inabouti, qui abandonne le lecteur au bord du chemin avec ses réflexions. J'appellerais cela "surfer sur la vague", et tant pis pour le pauvre lecteur qui devra se "taper" quatre cent soixante-dix pages sur l'angoisse de l'écrivain qui ne sais pas quoi écrire, et qui finit par écrire sur le fait qu'il ne sait pas quoi écrire...pas idiot.
Encore merci, Delphine !
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Dès le début, j'ai eu un rapport compliqué avec ce livre. Lorsqu'il est paru, en 2015, mes amies enthousiastes me disaient:" Lis-le!" J'ai fait de la résistance, sans trop savoir pourquoi , et finalement je l'ai acheté en poche en 2017....et l'ai laissé dans mon armoire ( surchargée) de livres à lire. Il a fallu le confinement pour qu'il sorte de l'ombre, trois ans après ...

Pourtant, j'aime l'auteure. Peut-être ne voulais-je pas être menée en bateau, jusqu'à avoir le mal de mer? Car j'avais bien compris qu'il était question de manipulation.

J'ai donc abordé le livre avec une certaine réticence, mais force est de constater qu'on est tout de suite pris par l'histoire. Aïe ! " Histoire": un mot malencontreux, prêtant à multiples interprétations : synonyme du fabula latin, chose imaginée, ou fait vécu ?

A partir de là, toutes sortes d'interrogations assaillent le lecteur: est-ce une fausse histoire vraie déguisée en thriller, un pastiche littéraire d'un huis clos à la Stephen King, une autobiographie fictive , un vrai fait divers? Ouh! La tête explose déjà ! Et à ce jeu, l'auteure est très forte, subtile, fûtée en diable.

Tout lecteur se demande quelle est la part de réalité et de fiction dans les romans. C'est un sujet très intéressant. Comme ce goût du Vrai. A ce propos, cela me fait penser à une élève, qui, après l'étude de quelques textes de l'Odyssée, m'a demandé :" Il a existé, Ulysse?" Elle était un peu rassurée mais aussi déçue par la réponse négative... Et quand on sait qu' Homère n'est sans doute pas l'auteur et n'a peut-être pas existé, le flou s'accentue....

D'ailleurs, Delphine, j'ai trouvé ton style moins fluide que d'habitude, il y a des redites, des longueurs.... Est-ce vraiment toi qui l'as écrit, ce livre? Aurais-tu recouru à un nègre? Je divague, je divague...

Je me demande même si c'est moi qui écris cette critique bizarre. Serait-ce un avatar, un double? 🎶Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des Gémeaux!🎶 Je m'égare, je m'égare....

Revenons-en à la pauvre Delphine, prise au piège de L., la liane qui s'enroule autour d'elle pour l'étouffer. L. Comme liberté d'écrire. L. Comme lien étrange entre auteur et lecteur...

Avant d'apposer le mot " fin"😉 à cette critique échevelée, destructurée, hallucinée ( pardon à ceux qui ont eu le courage de la lire en entier), moi aussi, comme L.( ou D. ou X....), je veux jouer au jeu-litanie de titres trouvés par hasard ( vraiment?) dans ma bibliothèque.

Voilà, c'est parti:" Un vertige No et moi La disparition Eux sur la photo le roman inachevé le malentendu Passe un ange noir Tout ce que je suis Toujours avec toi Un soupçon légitime Orages intimes Arrête avec tes mensonges"...

FIN!+++

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Delphine est une auteur qui a connu le succès avec son dernier roman. Ce n'était pas son premier et ceux écrits avant ont aussi rencontré leur public, mais le dernier a un goût particulier : plus "vrai", plus intime... Delphine a du mal à s'en détacher, elle doute, elle a peur... C'est alors que L. apparaît dans sa vie. C'est une femme forte, sûre d'elle, qui a des théories sur tout. Elle va devenir l'amie sur laquelle Delphine reposera tout... Jusqu'au jour où tout bascule...
Fiction ou réalité, la question ne m'a pas embarrassée bien longtemps. L'écriture de Delphine de Vigan est tellement agréable, elle nous emporte rapidement sous cette forme d'emprise dont elle évoque les joies et les douleurs. Je n'ai pas cherché à dénouer le vrai du faux, la musique que Delphine de Vigan nous joue à l'oreille me suffit à refermer ce livre avec une pointe de nostalgie... Déjà...
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La narratrice, auteure fragilisée par une dépression fait la rencontre d'une femme qu'elle nomme tout simplement L.
où le lecteur peut entendre "Elle".
Delphine est en panne d'écriture, L. propose de l'aider, elle écrit déjà pour d'autres personnes auparavant, elle obtient donc l'accord de Delphine.
Elles vont donc s'installer toutes deux dans un endroit calme, très calme.
Dans son roman Delphine de Vigan mêle à merveille fiction et réalité.
Elle prête son prénom, la narratrice est elle-même auteure, elle sème le doute dès le préambule, nous amène à réfléchir et guetter les indices.
Elle emprunte quelques éléments de la réalité pour en faire une fiction inquiétante.
Quand peut objectivement commencer l'inquiétude du lecteur et se terminer ?
L'histoire qui nous est racontée fait froid dans le dos.
Mais comment distinguer le vrai du faux ?
C'est la question que l'on se pose tout au long de la lecture.
La narratrice nous emporte dans son histoire, un peu comme avec une information médiatique surprenante, invraisemblable, de ces histoires qui posent des questions tant sur la véracité des faits que sur l'équilibre psychologique des personnages impliquées.
La frontière entre réel et folie est posée.
L'obsession de la quête de vérité nous ronge.
La narratrice réussit brillamment à nous entrainer dans un thriller psychologique haletant du genre fantastique.
La dramaturgie est construite à la perfection.
Le lecteur passe par tous les stades du doute et par toutes les émotions, angoisse, peur, compassion.
Un livre qu'on ne peut lâcher que lorsqu'on le termine, si je me souviens bien, il est assez épais mais se lit rapidement, tant on a envie de savoir...
Un roman que je recommande aux amateurs du genre et de l'autrice.
Je crois qu'il est précédé de "Rien ne s'oppose à la nuit" que je vais m'empresser de découvrir.



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Je ne suis pas sûr que ce soit moi qui écrive en ce moment cette chronique. Peut-être est-ce quelqu'un d'autre ? Un double, mon double, quelqu'un qui se serait emparé de mes gestes, de mon ordinateur, de mes pensées, peut-être de ma vie aussi. J'y pense fortement depuis que je viens de refermer ce livre d'un intensité dramatique haletante...
Mais alors, si ce n'est pas moi, qui est-ce donc ? Peut-être est-ce ce fameux J. que j'ai croisé l'autre jour dans un bar. Nous avons entamé la conversation de manière spontanée et naturelle. Très vite, nous sommes arrivés à parler de livres, de nos lectures. Je lui ai même avoué que j'étais abonné à un réseau social de lecteurs, Babelio, et que de temps en temps il m'arrivait comme d'autres d'écrire des chroniques, essentiellement sur mes coups de cœur. Nous avons fait le constat que nous partagions beaucoup de points communs, notamment sur la littérature...
Nous avons poursuivi la conversation chez moi, dans le salon. J'ai ouvert une bouteille de vin rouge. Quand je suis revenu de la cuisine, la bouteille d'une main et les deux verres de l'autre, J. se tenait debout devant ma bibliothèque, sa main effleurait l'arrête des livres, de temps en temps il en sortait un du rayonnage pour le parcourir rapidement, s'arrêter à une page... Il m'a demandé ce que je lisais en ce moment. Je lui ai alors parlé du livre dont je venais juste d'achever la lecture, D'après une histoire vraie, de Delphine de Vigan. Il ne le connaissait pas. Il m'a demandé de lui raconter le récit...
Mais comment parler d'un livre dont l'intrigue ressemble à un dédale de chemins, un labyrinthe dont les murs sont des miroirs où celui qui avance ne sait plus qui apparaît en face de ses pas ?
Je lui ai alors raconté le début du récit. La narratrice est une auteure célèbre, Delphine. Son compagnon François est chroniqueur littéraire à la télévision... C'est dans la maison de campagne de ce dernier qu'ils aiment à se retrouver. De temps en temps François part faire des reportages aux États-Unis sur les écrivains outre-Atlantique. Après son dernier livre parlant de sa mère et qui a connu un vif succès, Delphine se trouve désormais devant une page blanche, incapable d'écrire. Elle continue de fréquenter des salons du livre, elle parle, elle dédicace son dernier ouvrage, tout va bien, mais c'est une façade. Un soir, sur un de ces salons, elle fait la rencontre d'une femme, L. qui l'impressionne immédiatement par son charisme. C'est alors que J. m'interrompe dans mon propos. Tu es sûr que c'est un roman ? me demande-t-il. Toutes ces personnes existent réellement. C'est donc une histoire vraie...
Mais je reprends aussitôt le cours de mon récit, souriant simplement à son interrogation...
Les deux femmes se lient d'amitié. Il y a parfois des amitiés dangereuses. L. prend vite l'ascendant dans la vie de Delphine. Le lecteur se rend compte peu à peu que cette relation ressemble à une emprise, une toile d'araignée que L. tisse progressivement autour de Delphine, de son quotidien, de son existence ; « une sorte de méduse posée sur une partie de l'âme », comme l'écrit la narratrice... Delphine semble ne pas s'en apercevoir, du moins pas tout de suite. L. se rend indispensable au désarroi de Delphine, à tel point qu'elle manque à Delphine quand cette dernière perd pied dans sa vie, se pose des questions. L. devient vite le double de Delphine, une personne qui lui devient indispensable, comme l'eau et l'air... L. encourage Delphine à reprendre l'écriture, retrouver l'inspiration mais d'une tout autre manière qu'auparavant, en tenant à distance cette fois la vérité telle qu'elle existe. L. devient vite son double...
Mais il arrive aussi que les toiles d'araignée changent d'endroit, migrent...
J. m'a demandé si je pensais en écrire une chronique. Je lui ai alors avoué, un peu gêné, que je ne parvenais plus à rien écrire depuis la fin de l'été. C'était la page blanche. Cette confidence a eu l'air de l'émouvoir. Je l'ai vu réfléchir durant quelques secondes puis brusquement son visage s'est éclairé et il m'a alors proposé d'écrire celle-ci à ma place ; nous en étions déjà au troisième verre.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai accepté. Il était très convaincant. Tu vois bien que nous avons plutôt les mêmes goûts, m'avait-il dit. Je lui avais alors fait lire sur Babelio toutes les critiques que j'avais rédigées, notamment celles écrites durant l'été dernier, période durant laquelle je m'étais vraiment senti inspiré. Cela lui plaisait.
Au quatrième verre, J. était déjà devant l'ordinateur, dans mon bureau. Il m'a alors demandé de me dire ce que je pensais réellement du roman.
Alors les mots sont venus très vite.
C'est un récit romanesque qui nous plonge peu à peu dans l'abime de l'âme de la narratrice. C'est une forme d'impudeur qui parfois nous dérange habilement. Le procédé narratif est vertigineux. Comment faire la part des choses entre l'illusion du vrai et la réalité de la fiction ? Ou bien l'inverse peut-être. Bientôt et jusqu'au bout, le lecteur que nous sommes se perd aussi, trébuche, se regarde dans ce labyrinthe de miroirs et ne sait plus qui il est vraiment...
J. m'a regardé, c'est lui qui était gêné maintenant, comme si ce récit venait faire écho à notre rencontre, et alors je me suis demandé ce qu'il faisait là, qui j'étais réellement. C'est comme si l'un et l'autre, nous comprenions ce qui nous arrivait... Étais-je déjà sous son emprise ? Ou bien était-ce seulement l'effet du vin ? Pendant quelques instants, j'ai eu l'impression d'avoir déjà vécu cette scène. Je me suis alors éloigné de J., je suis revenu au salon, mon esprit vacillait et c'est là que je me suis assoupi sur le canapé...
Plus tard, c'était le lendemain matin... J'avais dormi sur le canapé. J'avais un mal de tête terrible. Je me suis rappelé la scène de la veille, je suis revenu à l'ordinateur encore allumé. J. semblait avoir disparu du paysage. J'ai ramassé la bouteille vide, mon verre, je ne sais pas ce que J. avait fait du sien... Peut-être avait-il fini la soirée seul dans le jardin. Je finirais donc par retrouver son verre plus tard...
Sur l'écran de l'ordinateur, il y avait un texte, quelque chose qui tenait la route, quelque chose que j'aurais pu écrire, quelque chose qui me ressemblait. Tout était dit, là dans ce billet, l'errance de la narratrice, cette façon d'être à la fois distante et captive de son récit, vulnérable et improbable dans sa capacité à rebondir, à jouer avec le lecteur. N'est-ce pas plutôt ce dernier qui est pris dans cette toile d'araignée que nous tissent toutes deux, Delphine et L., dans une connivence diabolique ? Tout était dit là, cette plongée abyssale dans les méandres de l'âme... J'ai alors songé à J., j'étais admiratif de sa sensibilité d'avoir su saisir en quelques instants volés ce que je ressentais de ce livre et que je n'avais pas su jusqu'à présent traduire en mots posés dans une chronique.
Étrangement, le billet que J. avait rédigé durant la nuit s'achevait par le mot fin, suivi d'une étoile, comme ceci :
FIN*.
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Dès le début, j'ai détesté le personnage principal. Une petite bobo parisienne qui frise la caricature et qui nous embarque dans son pseudo mal-être philosophique.
Et pour ne rien arranger, l'histoire n'avance pas du tout. On stagne et on repart dans les turpitudes psychologiques de notre auteure. On stagne et on repart dans les turpitudes psychologiques de notre auteure. On stagne et on repart dans les turpitudes psychologiques de notre auteure. Non non, ce n'est pas une erreur : j'ai bien écrit la même phrase trois fois d'affilée. J'aurais pû l'écrire encore plein de fois car c'est vraiment l'impression que m'a donnée ce livre.

Bref, mon premier essai avec cette auteure est loin d'être concluant.

Pioche de juin 2018 choisie par @Cronos
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