Dès le début, j'ai eu un rapport compliqué avec ce livre. Lorsqu'il est paru, en 2015, mes amies enthousiastes me disaient:" Lis-le!" J'ai fait de la résistance, sans trop savoir pourquoi , et finalement je l'ai acheté en poche en 2017....et l'ai laissé dans mon armoire ( surchargée) de livres à lire. Il a fallu le confinement pour qu'il sorte de l'ombre, trois ans après ...
Pourtant, j'aime l'auteure. Peut-être ne voulais-je pas être menée en bateau, jusqu'à avoir le mal de mer? Car j'avais bien compris qu'il était question de manipulation.
J'ai donc abordé le livre avec une certaine réticence, mais force est de constater qu'on est tout de suite pris par l'histoire. Aïe ! " Histoire": un mot malencontreux, prêtant à multiples interprétations : synonyme du fabula latin, chose imaginée, ou fait vécu ?
A partir de là, toutes sortes d'interrogations assaillent le lecteur: est-ce une fausse histoire vraie déguisée en thriller, un pastiche littéraire d'un huis clos à la
Stephen King, une autobiographie fictive , un vrai fait divers? Ouh! La tête explose déjà ! Et à ce jeu, l'auteure est très forte, subtile, fûtée en diable.
Tout lecteur se demande quelle est la part de réalité et de fiction dans les romans. C'est un sujet très intéressant. Comme ce goût du Vrai. A ce propos, cela me fait penser à une élève, qui, après l'étude de quelques textes de l'Odyssée, m'a demandé :" Il a existé, Ulysse?" Elle était un peu rassurée mais aussi déçue par la réponse négative... Et quand on sait qu'
Homère n'est sans doute pas l'auteur et n'a peut-être pas existé, le flou s'accentue....
D'ailleurs, Delphine, j'ai trouvé ton style moins fluide que d'habitude, il y a des redites, des longueurs.... Est-ce vraiment toi qui l'as écrit, ce livre? Aurais-tu recouru à un nègre? Je divague, je divague...
Je me demande même si c'est moi qui écris cette critique bizarre. Serait-ce un avatar, un double? 🎶Nous sommes deux soeurs jumelles, nées sous le signe des Gémeaux!🎶 Je m'égare, je m'égare....
Revenons-en à la pauvre Delphine, prise au piège de L., la liane qui s'enroule autour d'elle pour l'étouffer. L. Comme liberté d'écrire. L. Comme lien étrange entre auteur et lecteur...
Avant d'apposer le mot " fin"😉 à cette critique échevelée, destructurée, hallucinée ( pardon à ceux qui ont eu le courage de la lire en entier), moi aussi, comme L.( ou D. ou X....), je veux jouer au jeu-litanie de titres trouvés par hasard ( vraiment?) dans ma bibliothèque.
Voilà, c'est parti:" Un vertige
No et moi La disparition Eux sur la photo le roman inachevé le malentendu Passe un ange noir Tout ce que je suis Toujours avec toi Un soupçon légitime Orages intimes Arrête avec tes mensonges"...
FIN!+++