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sur 307 notes
Troisième livre que je lis de cette autrice et j'aime toujours autant, peut-être que j'apprécie de me retrouver avec elle dans le bush Australien, au milieu de cette nature qu'elle décrit si bien, peut-être que j'aime partager des moments avec les animaux et m'immiscer dans les histoires d'amour des héroïnes, l'Australie c'est si immense et si loin, c'est dépaysant, ça fait rêver, puis je me souviens que j'ai une phobie des araignées et que là bas il y en a d'énormes, pourtant je n'y pense pas, les animaux des romans de Karen Viggers sont mignons et dans ce roman il s'agit de kangourous, tout le monde aime ces étranges bipèdes qui se baladent avec leurs progéniture dans une poche !!

Dans ce livre, l'autrice nous embarque dans la vie d'Abby, jeune biologiste qui étudie le comportement des kangourous. Elle connait la vallée de long en large, elle l'arpente une bonne partie de la journée et même parfois la nuit, elle adore ce métier qui lui permet de vivre au grand air parce qu'elle est une fille de la campagne. Dans ses souvenirs elle se promène dans le bush, à cheval avec Grace, sa mère qui est décédée il y a plus de dix ans maintenant. Une blessure qui n'est pas refermée et qui ne se refermera probablement jamais. Abby et son frère ont été élevés par leur père, dans la ferme familiale de la petite ville de Mansfield, un père qui est bien vite parti à la dérive quand leur mère est morte. Il a refait sa vie avec Brenda, une femme antipathique qui lui a, néanmoins, redonné le goût de vivre.

Abby doit accueillir Cameron Barlow, un journaliste qui prépare un article sur les kangourous pour la rubrique écologie. La jeune femme n'est pas vraiment à l'aise avec tout ça mais se plie quand même à l'exercice, elle a donné rendez-vous à Cameron dans la vallée, là où elle se sent le mieux. L'entretien se passe tellement bien que les jeunes gens partagent un pique-nique alors que la nuit tombe sur la colline. Cameron s'avère être un jeune homme charmant et posé. Issu d'une famille bourgeoise, il a grandi dans un quartier huppé de Melbourne, il a fait ses études dans de grandes écoles, tout le contraire d'Abby qui a fréquenté les écoles publiques et qui a vécu à la ferme.

Abby plait énormément à Cameron qui souhaite la revoir, la jeune femme est sur la réserve, pourtant le journaliste lui plaît, c'est un très bel homme qui ne joue pas de la fortune de ses parents ni de son poste de journaliste. Les deux jeunes gens commencent à se fréquenter et sont très amoureux mais Abby prend peur, elle ne veut pas perdre sa liberté.

En parallèle, Abby fait la connaissance de Daphnée, une femme âgée qui a vécu dans la vallée et qui en a été expulsée avec sa famille, quand les terrains ont été déclarés espace protégé. Ils font désormais partie du parc national dans lequel Abby évolue. Il y a tout de suite un vrai coup de foudre amical entre les deux femmes, malgré la différence d'âge, Daphnée pourrait être sa grand-mère, c'est d'ailleurs un peu comme ça qu'elle la considère. Les deux amies ont chacune des moments de vie douloureux, des plaies qui sont encore à vif, des souvenirs qui les hantent, c'est aussi pour ça qu'elles se comprennent parfaitement.

Dans ce roman, Karen Viggers aborde différents sujets de société, l'amour, les liens intergénérationnels, les souvenirs d'enfance refoulés, l'écologie et l'abattage des kangourous qui sont des animaux nuisibles, -ce qui me se semble totalement dingue dans mon esprit d'Européenne-. Elle déroule habilement son histoire en jonglant avec les thèmes, sans que jamais on ne se perde.

J'aime beaucoup les personnages du récit, Daphnée et ses souvenirs, sa résilience et son amour pour les siens. Abby et son courage d'aller de l'avant, son amour pour la nature dans laquelle elle se fond parfaitement. Ses souvenirs douloureux avec une maman bipolaire. J'ai un peu plus de mal à la suivre dans son aventure amoureuse parce que je ne la comprends pas, elle a un jeune homme qui est très épris d'elle, qui a énormément à lui offrir et elle freine des quatre fers.

Je suis charmé par la faune et la flore. L'autrice décrit tellement bien les paysages, la vallée, le bush, c'est une totale évasion, c'est presque apaisant. Puis il y a un grand passage sur la question de l'abattage des kangourous qui retient toute mon attention. Là encore, l'autrice nous donne des points de vue différents, celui des écologistes, celui des biologistes. C'est parfaitement documenté et expliqué. Je ne perds pas de vue que l'autrice est aussi vétérinaire. On apprend énormément de choses sur les kangourous et j'ai retenu, en particulier, que le bébé qui est lové dans la poche se nomme un Joey, et oui, je l'ignorais !

Il y a bien évidemment ce moment difficile où Abby doit participer à cet abattage, en qualité d'observatrice. J'avoue que ce n'est pas le meilleur moment du livre, c'est même très déplaisant, mais c'est ce qui va raviver des souvenirs chez notre héroïne et, peut-être, l'aider à avancer et y voir plus clair dans sa vie d'adulte.

C'est un livre avec lequel j'ai passé un bon moment. J'ai voyagé, j'ai été totalement dépaysée, il a été très instructif, ce n'est pas un coup de coeur mais il mérite bien un quatre étoiles.
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C'est mon deuxième roman de Karen Viggers, après avoir lu La maison des hautes falaises il y a un an. Leur ambiance est parfaite pour l'été : une jolie histoire, dans un cadre exotique et une nature omniprésente, car Karen Viggers a à coeur de parler de la faune et la flore australienne et de sa préservation !
Après les baleines, nous voici aujourd'hui auprès de kangourous. L'héroïne est une jeune biologiste qui les étudie et qui rencontre un journaliste citadin… et ce qui s'annonçait comme une histoire d'amour – à laquelle je m'attendais -, prend finalement une autre dimension.

Car il s'agit d'une belle histoire d'amitié entre deux femmes différentes par leur génération mais proches par leurs valeurs - le respect de la terre et de la nature.
Les traumatismes d'Abby, jeune biologiste, se mêlent aux souvenirs mêlés de culpabilité de Daphne, une ancienne propriétaire terrienne.

Sur un fond assez classique, ce roman foisonne de réflexions, à la fois écologistes et anthropologiques, liées à l'Australie : la conquête des terres des Aborigènes par les colons, la nécessité d'abattre des centaines de kangourous pour limiter leur prolifération et préserver la biodiversité, mais aussi des thèmes plus universels comme la peur de l'engagement dans un couple, le deuil, la vieillesse...
J'ai aimé de plus en plus le roman au fil de ma lecture, pour la finir assez émue.

Le seul point noir, et je suis navrée de le constater, c'est la traduction... Des maladresses lexicales et grammaticales, quelques coquilles et une sorte de platitude dans l'écriture - notamment lors des dialogues, car pour ce qui est des envolées lyriques sur la beauté de la nature, je suppose que les mots de l'auteure sont bien restitués.

J'ai apprécié que le récit soit relativement léger, tout en comportant quelques scènes dramatiques et puissantes. J'ai été ravie de m'évader quelques heures dans ce cadre exotique qu'est le bush australien, dépeint avec autant d'amour par Karen Viggers !
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À sa sortie (début avril), le murmure du vent me faisait déjà de l'oeil. Son résumé. Sa sublime couverture. La promesse d'une virée dans le bush australien, auprès des kangourous qui plus est. Après lecture, je ne suis absolument pas déçue du voyage. Les thématiques soulevées dans ce roman sont passionnantes. le poids de l'histoire familiale. L'attachement viscéral à la terre. L'amour de la nature. Ce roman est littéralement un hymne à la terre et aux grands espaces. Mais Karen Viggers signe tout autant un écrit fort et engagé : l'auteure traite en effet des difficultés à gérer la reproduction extrêmement rapide de certains animaux (comme les lapins ou les kangourous) qui, sans réels prédateurs, finissent par menacer l'écosystème. Faut-il pour autant faire appel à un abattage de masse pour remédier à ce problème ? C'est la grande question que soulève l'auteure.

Pour n'avoir lu ni La mémoire des embruns ni La maison des hautes falaises, il me tardait de découvrir la plume de Karen Viggers. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les efforts de l'auteure pour nous présenter des personnages profonds, à la psychologie travaillée. Abby, l'héroïne, est une jeune thésarde qui étudie le comportement des kangourous. Attachante mais extrêmement solitaire, la jeune femme se sent poursuivie par un drame familial, qui l'empêche notamment de construire une vie familiale ou de s'engager avec un homme. Aussi lorsqu'elle rencontre le beau Cameron, Abby n'a qu'une idée en tête : fuir avant que ça ne devienne trop sérieux et qu'elle prenne le risque de souffrir à nouveau. Sa rencontre avec Daphne, une vieille dame qui a aussi vécu des évènements douloureux, semble l'apaiser. Une complicité se noue entre les deux femmes : peut-être est-ce l'occasion de s'entraider pour accepter le passé et s'en délivrer ?

Si les personnages d'Abby et de Daphne sont clairement les plus élaborés, j'ai grandement apprécié les rencontrer. J'ai aimé l'indépendance exacerbée d'Abby (qui masque malgré tout une certaine fragilité). Tout comme j'ai aimé la sagesse de Daphne. de souvenirs en confidences, le lecteur plonge peu à peu dans le passé de ces deux femmes. L'occasion pour Karen Viggers d'évoquer le lien entre anciens colons et Aborigènes. Injustement expulsé de son territoire, ce peuple autochtone a également subi de nombreuses violences. le murmure du vent n'est donc pas réellement un roman calme et apaisant. Certaines scènes décrites sont très dures (je pense à la mort de certains kangourous, ou encore à quelques passages relatifs au passé des héroïnes).

J'ai été un brin déçue par certains aspects de ce roman. Si je n'ai pas toujours trouvé la relation Abby-Cameron crédible, j'aurais souhaité que le vécu des Aborigènes soit encore plus détaillé via notre accès au passé de Daphne. Si Karen Viggers évoque les traditions ou encore un sentiment de haine envers les colons, j'ai souvent trouvé que cela aurait pu être encore plus développé.

Grâce à cette lecture, j'en ai cependant beaucoup appris sur l'Australie et les kangourous. J'ai ainsi pu réfléchir sur les conséquences de la surpopulation des kangourous et sur les solutions proposées… D'autant que par la voix de ses personnages, Karen Viggers donne la parole aux deux camps : les pro et les anti abattage de masse de ces marsupiaux. Plutôt intéressant. J'ai également pu découvrir que les femelles kangourous pouvaient stopper leur reproduction en cas de nourriture insuffisante, mais aussi que lorsqu'un bébé kangourou (un petit “joey”) est en train de grandir bien au chaud dans la poche de sa mère, un futur bébé (présent pour le moment à l'état d'embryon) est déjà prêt à prendre sa place !

Pour résumer, le murmure du vent est un roman intelligent, parfois cruel (je pense à certaines scènes très dures). Les descriptions du bush et des montagnes sont sublimes. Si j'ai globalement apprécié ma plongée dans cette Océanie captivante aux paysages encore sauvages, je regrette que certains aspects du roman ne soient pas davantage développés (je pense surtout à la culture aborigène).
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Karen Viggers est une auteure que je voulais découvrir depuis longtemps car sa notoriété n'est plus à faire depuis "la mémoire des embruns" qui a fait d'elle une auteure qui sort du lot.
Donc, l'occasion m'en est donné et me voici transportée en Australie avec Abby , une jeune femme de vingt-trois ans qui est passionnée par les kangourous. Au début, je la croyais plus âgée!
Si vous aimez l'Australie, tous les ingrédients y sont : les Kangourous, les Réserves (Parcs Nationaux), l'histoire des colons, les Aborigènes, les vastes paysages, les villes...Par conséquent, vous , lecteurs , qui aimez voyager grâce aux romans, "le murmure du vent " est idéal pour vous.
Mais attention! Ce n'est pas seulement ça, c'est aussi un roman sur les relations humaines, l'amitié , l'écoute des jeunes générations vis à vis des plus anciennes, le deuil, les souvenirs, l'acceptation de l'amour , des sentiments face aux maladies... Et oui!
La plume est très fluide et assez poétique pour se laisser emmener par ce vent romanesque.
Je vais continuer à suivre cette auteure qui aime son pays et sait le faire partager avec force. Merci Karen Viggers.
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JOIE, BONHEUR! Un nouveau Karen Viggers, je suis ravie! Après les baleines voilà les kangourous, après Lex et Callista voilà Cameron et Abby. On prend de nouveaux ingrédients, on applique la recette magique et on recommence.

J'avais déjà été conquise par La maison des hautes falaises et ce nouveau livre de Karen Viggers ne m'a absolument pas déçue. Dès les premières lignes, on retrouve cette même écriture, cette poésie et ces personnages torturés qui évoluent dans de grands espaces, dans les montagnes et le bush australien. La nature, là encore, est omniprésente.

Cette histoire c'est d'abord une histoire d'amour entre Cameron et Abby. Cette dernière est une jeune femme de 23 ans qui est biologiste et étudie les kangourous, une activité solitaire et passionnante qui lui permet de rester seule avec elle-même et de ne pas être dans la superficialité des relations avec les personnes de son âge. Elle rencontre Cameron, un jeune journaliste dans le cadre d'une interview et même si fatalement, elle est attirée par lui, elle a peur de s'attacher, de le perdre. de se perdre.

Suite sur le blog
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Abby, étudiante spécialisée dans l'étude des kangourous, rencontre Cameron, journaliste venu écrire un article sur la prolifération des kangourous. le charme opère entre eux, ils se fréquentent et se mettent officiellement en couple. Cameron est éperdument amoureux mais Abby a énormément de mal à s'engager pleinement dans cette relation.
A côté de ça, elle se lie d'amitié avec Daphné, une vieille dame qui a toujours vécu dans les montagnes et qui adore raconter des tranches de vie venu de son passé. Ensemble, elles vont travailler sur leurs souvenirs du passé afin d'aborder avec sérénité l'avenir... Vont-elles y parvenir ?

Karen Viggers est devenue l'une de mes auteurs favorites grâce à ses deux précédents romans : La mémoire des embruns et La maison des hautes falaises. Quelle belle surprise de recevoir son dernier roman dans ma boîte aux lettres avant tous le monde !

Cette fois, l'auteur met en avant deux personnages féminins de générations différentes. Abby est une jeune femme très investie dans ses études et qui laisse peu de place à l'amour dans sa vie. L'arrivée de Cameron dans son quotidien va complètement la bouleverser. Heureusement pour elle, l'amitié naissante entre elle et Daphné va l'aider peu à peu à évoluer. Daphné, quant à elle, nous permet de découvrir un petit bout de l'histoire de l'Australie, notamment ce qui concerne le peuple des aborigènes.

J'adore lire un livre de Karen Viggers, outre le fait que les personnages sont très attachants, l'auteur parvient à nous intéresser à des sujets assez précis. Ici, ce sont la prolifération des kangourous et le peuple des aborigènes. Des questions et des thèmes assez pointus sont abordés tout au long de la lecture et n'altère en rien notre plaisir de lecture.

Et enfin un petit mot sur les jolies couvertures que nous proposent les éditions Les Escales : encore une fois, je suis sous le charme !

Bref, encore un très bon roman de Karen Viggers ! :)
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Karen Vigger comme à son habitude nous emporte avec sa plume envoûtante.

J'avais adoré La mémoire des embruns et beaucoup moins La maison des hautes falaises.

Ce roman m'a envoûté, emporté. Ce que j'aime chez cette auteur, c'est de découvrir des paysages magnifiques, des atmosphères en osmose avec la faune et la flore.

Il y Daphné, vieille dame, qui nous partage son passé, sa vie dans le bush australien, son amour de la nature, de son mari, ses blessures et ses regrets.
Et il y a Abby, jeune étudiante, scientifique, amoureuse de la nature, des grands espaces et des kangourous qu'elle étudie. Elle aussi n'a pas été épargnée par la vie. Elle traîne avec elle ses blessures et ses cicatrices.
La rencontre de ses deux âmes écorchées va les aider à panser leurs blessures.

Thèmes redondants chez Karen Vigger : les blessures de la vie et la nature.

Une bonne lecture.
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Trop larmoyant à mon goût.
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C'est encore les yeux embués que je rédige cette chronique. La seule crainte qui m'habite est de ne pas trouver les mots, le ton juste pour partager l'intense émotion, la tendresse infinie pour la nature humaine que suscite la lecture du roman « le murmure du vent » de Karen Viggers. C'est un récit touchant, émouvant, sensible, poétique…. C'est un récit dont on sort différent, oserais-je dire meilleur?
Lien : https://branchesculture.com/..
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autant la maison des hautes falaises m'a emballée, autant celui-là, bof !!!
la romance en fond, insipide, et pas si en fond que ça !!!!
c'est son 3ème, chère autrice, il est temps de changer de filon, je crois !;-)
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