AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,47

sur 307 notes
J'avais adoré la Maison des Hautes Falaises, un peu moins la Mémoire des embruns, mais là j'ai été déçue par le murmure du vent. C'est moins prenant et enrichissant que les deux premiers romans. Et surtout la trame se ressemble (jeune en recherche de son identité et personne âgée malade et au bout de sa vie). Dommage
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman je l'ai trouvé un peu moins bon que les autres, le problème c'est qu'une fois qu'on en a lu quelques-uns de l'autrice, on sait un peu à quoi s'attendre. Je ne dirai pas que la lecture a été déplaisante car elle soulève des questions intéressantes en plus de l'intrigue principale.
On est centrée sur Abby qui recense les kangourous, les observe et doit écrire une thèse. Elle va rencontrer un homme, après une rencontre un peu chaotique, elle se sent irrésistiblement attirée par lui mais elle va pourtant mettre fin à sa relation. Abby va rencontrer également Daphne, une vieille dame dont la petite fille s'occupe de recueillir des kangourous qui ont perdu leur mère. Daphne va tenter de comprendre Abby qui se complique un peu la vie.
Le plus de ce roman, c'est finalement la question écologique, à savoir s'il faut préserver les kangourous, jusqu'à quel prix doit-on les préserver ? Comment s'y prendre pour réguler leur population ? Et là où le roman devient intéressant c'est que rien n'est simple, alors que les personnages sont un peu trop caricaturaux, un peu trop tranchés dans leur comportement. Côté personnages, l'histoire est un peu simple et vite assez pénible devant les atermoiements du personnage principal. Mais la question des animaux met un peu de piment dans le roman et surtout il révèle un autre thème très intéressant sur les aborigènes. Autre thème sensible et intéressant. Donc dans ce roman autant la romance m'a moins intéressé, autant les questions soulevées sont bien plus intéressantes et font tout le sel du roman.
Une lecture mitigée au final, en fait l'autrice réussit le mieux sur la nature, sur l'histoire du pays, le milieu naturel, on sent que c'est là où elle est le plus à l'aise, le reste ne semble qu'un prétexte.

Commenter  J’apprécie          20
Après avoir lu ses 2 premiers livres de Karen Viggers je me devais de lire ce troisième.
La première des 4 parties est, à mon sens, la meilleure. C'est l'histoire de Abby, une jeune femme de 23 ans, mal remise du décès de sa mère, dix ans plus tôt. Elle est un peu le soutien de famille : son frère Matt est un jeune homme mal dans sa peau. Par ailleurs son père n'a pas oublié sa première femme et il a tendance à faire n'importe quoi, y compris à beaucoup picoler. Abby est une biologiste, thésarde. Après la défense des cétacés dans son précédent ouvrage KV passe à la défense des kangourous. Abby les étudie 24 heures sur 24 : c'est une jeune femme « rangée ». Mais cela va se gâter quand son supérieur hiérarchique lui met dans les jambes un jeune journaliste.
Les trois parties suivantes m'ont paru confuses. Je n'ai pas bien compris s'il fallait s'attacher à cette amitié qu'elle va nouer avec une vieille dame, Daphné ou à la défense des kangourous. La dernière partie relative à l'abattage des kangourous, à cause de la surpopulation et de la sécheresse m'a paru manichéenne.
Sur la quatrième de couverture j'ai relevé l'avis de Gérard Collard « Merveilleusement écrit » Je ne suis absolument pas d'accord avec lui. Ce qui m'a beaucoup gêné dans les 3 dernières parties c'est justement l'écriture. On dit souvent qu'il ne fait pas écrire de longues phrases, mais que des phrases courtes, voire très courtes peut se révéler fastidieux et c'est très précisément ce que j'ai ressenti à la lecture de ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
Très joli roman, avec une belle description de la nature, Karen viggers le fait si bien !
Commenter  J’apprécie          20
Abby, biologiste finit sa thèse sur le recensement des kangourous et leurs habitudes de déplacement. Ecologiste, elle est pour l'abattage des kangourous, qui par leur surpopulation mettent en danger d'autres espèces.
Blessée au fond d'elle par la disparition de sa mère lorsqu'elle avait 13 ans, elle refuse de s'engager avec Cameron de peur de souffrir.
En parallèle, elle fait la connaissance de Daphné, une femme âgée qui porte aussi au don d'elles de nombreuses souffrances et entre autres la perte de ces terres au milieu du bush.
Dans ce roman, Karen Viggers décrit admirablement ces paysages. J'ai aimé son style, ses métaphores et ces tournures de phrase pour décrire un simple courant d'eau mais si vivace.
L'histoire en elle-même est simple et l'épisode sur l'abattage des kangourous est très dure moralement mais expliqué d'une manière brute, objective et illustrant à la fois le côté des écologistes pour la préservation des espèces et à la fois pour les protecteurs des animaux. il est en effet compliqué de justifier l'abattage d'animaux pour en protéger d'autres surtout que la description des femelles et de leur poche avec leurs petits joeys au sein d'eux est très humanisée.
En comparaison, j'ai préféré les 2 premiers livres que j'ai lu de cet auteur.
Commenter  J’apprécie          20
« Château d'herbes » est le titre anglais . C'est joli ! mais la traduction française est musicale. Vous entendrez la souffle du vent dans les montagnes sauvages australiennes en lisant le dernier roman de Karen Viggers. Elle a un attachement viscéral à la terre, un amour passionnel pour la nature. Nous l'avons déjà vu dans ses précédents romans où elle évoquait les oiseaux de l'Antarctique ou les baleines de la côte Sud de son continent .
Si vous aimez les grands espaces et les sagas romanesques cet ouvrage est pour vous ! Vous partez pour les contrées sauvages, les vastes étendues pelées du Bush australien. Et de temps à autre pour Cambera .
Vous croiserez des kangourous. l'héroïne Abby est biologiste et travaille sur le problème de la surpopulation des ces marsupiaux.
L'écologie est un des thème central du livre.
Il est également question de l'histoire du peuple aborigène.
Mais Karine Viggers aime aussi analyser les tourments de l'âme humaine. Abby a perdu sa mère quand elle avait 13 ans. Une mère fantasque voire bi polaire. Mais une mère aimante. Alternaient alors des « périodes de bonheur pleine de couleurs et de sons » avec des périodes de profonde dépression où il n'y avait plus ni musique, ni promenade à cheval..
Elle et son frère ont été terriblement perturbés. La solitude leur convient. Ils n'osent aimer de peur de souffrir à nouveau. Leur père est remarié à une belle-mère à la mode « cendrillon » !
Deux rencontres bouleverseront Abby : Cameron un séduisant journaliste, citadin, d'un milieu opposé au sien et d'opinion divergente quant à l'abattage des kangourous, et Daphné une vieille dame attachante dont la vie a été parsemée d'épreuves mais aussi de belles balades à cheval à travers les monts Brindabella.
Une profonde amitié liera les deux femmes qui ont le même goût pour ce pays rude où l'on trouve encore des terres indomptées et magnifiques. Roman dépaysant.

Commenter  J’apprécie          20
J'aime ce genre de livre où la nature est omniprésente et bien décrite. Un roman tranche de vie où on suit plusieurs personnages qui vont découvrir le chemin qui les mènera au bonheur (un peu cliché mais ça fait du bien). L'aventure frôle le romantisme. Un beau moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          20
C'est avec plaisir que j'ai découvert le bush australien dans ce roman d'amour et de deuil, ode à la nature et aux kangourous. Un agréable moment de lecture !
Commenter  J’apprécie          20
Karen Viggers arrive à nous projeter en Australie pour un superbe voyage. Les descriptions sont immersives et c'est le genre de cadre qui me parle.
On suit cette fois une biologiste étudiant les kangourous, un journaliste spécialiste des causes environnementales et une retraitée qui a grandi dans une ferme au milieu du bush.
Si cette fois-ci la part de l'histoire se passant en grande ville est plus importante, pour moi ce sont les paysages, la nature... qui restent le point fort du roman. Les informations sur les kangourous, l'histoire des colons et la problématique de gestion de l'environnement sont très bien abordées.
En revanche, l'histoire d'amour avec sorti au bar... même si c'est très bien réalisé ce n'est pas ce que je préfère. J'avais hâte qu'on retourne dans le bush au milieu de la nature et des souvenirs de Daphné.
Les nombreuses problématiques et flashback abordés rendent l'impression globale un peu fouillis mais on est si bien avec les personnages et la nature que ça ne pose pas de réel problème.
Une excellente lecture.

Commenter  J’apprécie          20
Il est de ces romans qui nous font voyager à l'autre bout du monde, qui nous font ressentir la nature et les éléments. Si vous aimez vous évader lors de vos lectures alors le Murmure du vent est pour vous, surtout si vous aimez l'Australie.

Quelques petites choses m'ont toutefois dérangées, telles que des coïncidences trop faciles à mes yeux et un dénouement attendu. Mais le grand point fort est indéniablement le sentiment de retour à la nature que ce roman procure. de plus, il nous informe avec neutralité et précision au sujet du problème de surpopulation des kangourous en Australie. On sent véritablement que l'auteure sait de quoi elle parle (elle est australienne et vétérinaire) et qu'elle nous offre en partage son amour de la nature. Ses bonnes connaissances de la faune font que la lecture est captivante et enrichissante. À plusieurs reprises, j'ai cherché sur internet à quoi pouvait ressembler telle ou telle espèce endémique présentée dans le récit, ceci afin d'être plongée totalement au coeur du décor.
Nous traversons donc les Monts Brindabella en compagnie des personnages, nous ressentons des émotions de liberté sauvage, d'amour, mais aussi de tristesse et de culpabilité en raison de l'histoire du pays, de la colonisation, du vol des terres aux aborigènes par les Blancs. Nous nous retrouvons également tiraillés au sujet de l'impact de la reproduction massive de la mascotte du pays, le kangourou. Et Karen Viggers expose tout à fait bien l'opposition entre les activistes, militants pour les droits des animaux, qui sont contre les abattages qui sont pour eux de véritables massacres inutiles, et les scientifiques et les écologistes qui se doivent de prendre ces terribles décisions au nom d'une régulation nécessaire. Les deux partis présentant farouchement leurs propres arguments défendables et compréhensibles. Certains passages sont difficiles, je tiens à le préciser pour tous les amoureux des animaux tels que moi. Mais c'est une réalité qui donne corps et crédibilité au roman. L'auteure expose les faits tels qu'ils sont, sans chichis et sans trop en faire. Juste comme il faut pour en prendre véritablement conscience.

Mais le Murmure du vent, c'est aussi une aventure humaine dans laquelle les personnages traînent de douloureuses peines d'une enfance et d'une adolescence difficiles. La famille tient en effet une grande place dans le récit, tout comme les épreuves passées et leurs répercussions dans le présent.

La suite ici : https://ducalmelucette.wordpress.com/2017/05/20/lecture-le-murmure-du-vent-de-karen-viggers/
Lien : https://ducalmelucette.wordp..
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (716) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5272 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}