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3,31

sur 312 notes
J'ai passé du temps sur cette lecture et j'en ressors assez satisfaite, pourtant ce n'était pas gagné ! J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire et c'est d'abord à cause du nombre important de personnages de premier plan. Et puis je n'ai pas tellement aimé Sixie, qui est pourtant au centre.


Comme je le dis juste au dessus, les personnages sont nombreux et on change souvent de point de vue. Ce qui fait que je me suis complètement perdue au début et que je ne me suis pas attachée à eux. Seuls trois m'ont vraiment plu : Maud, Alice et Fanelli. Leurs histoires m'ont touchée, ils n'ont pas été gâtés et l'auteur ne va pas les épargner n'ont plu. Pour les autres, je les trouve très intéressants (surtout Cèsar) et c'est pareil pour les relations qu'ils nouent. Il y a quelque chose de très réel chez tous ces gens mais qui ne m'a personnellement pas atteinte.


L'intrigue est tout bonnement excellente. Tout se met en place petit à petit et même si j'ai eu du mal au début du roman, je dois reconnaître qu'on ne peut rien enlever. Et tous les éléments de l'histoire s'imbrique parfaitement, le tout est parfaitement coordonné. Je suis vraiment admirative devant la complexité du roman : sur fond de réseau social, on aborde des sujets graves (le terrorisme ou la conduite de la police par exemple) mais sans jugement de valeur ou quoi que ce soit qui ajouterait une morale (ce qui serait de trop à mon avis). L'auteur ne s'attarde pas sur certains évènements qui pourraient donner lieu à grand nombre de réflexions et il en a résulté un choc à chaque fois : je ne m'y attendais pas et l'auteur ne me donne pas le temps de m'en remettre.


Je l'ai dit, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Mais une fois qu'on connaît tous les personnages et que ça s'active, on est pris dedans et on ne lâche plus le livre. C'est aussi parce qu'Alice intervient beaucoup plus, c'est vrai, mais je voulais vraiment savoir ce qui allait se passer. Nada#1 nous balade autant qu'il balade ses opposants. J'avais envie aussi de savoir ce que deviendrait la vérité dans une histoire aussi complexe. Allait-elle enfin éclater ou allait-elle être enterrée ? Et là, on voit toute l'ampleur du plan orchestré par Nada#1 et le pouvoir des réseaux sociaux. C'est assez impressionnant. La seule chose qui m'a un peu ennuyée sur la fin, c'est de retrouver Sixie et ses problèmes de cauchemar, mais c'est en grande partie parce que je ne l'apprécie pas.


En résumé, je trouve que c'est un excellent roman : il est très bien construit et rien n'est à enlever ou à ajouter. Ce qui fait que ce n'est pas un coup de coeur, c'est que je n'ai pas pu m'attacher aux personnages et surtout à Sixie, dont je n'ai pas apprécié la personnalité.
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J'ai beaucoup de choses à dire suite à cette lecture. Premièrement, l'auteur a su piquer ma curiosité en laissant de nombreuses questions en suspens tout au long des chapitres. Je n'avais qu'une envie : en apprendre davantage et mieux comprendre le déroulement des évènements. Pourtant, j'ai eu d'énormes difficultés à rentrer dans l'intrigue.

Le premier quart du livre fut vraiment compliqué me concernant. J'avais envie d'abandonner… L'ambiance était assez noire voire glauque… Les cauchemars de Sixie sont vraiment hard et très macabres. L'univers dépeint n'est pas des plus attrayants. Et puis d'un coup, d'un seul, tout s'est amélioré nettement.

Je ne saurai expliquer vraiment le pourquoi du comment, mais j'ai adhéré et aimé la suite. Peut-être était-ce le temps de découvrir tous les personnages et de bien me repérer. Et puis, il y a aussi pas mal de questions que l'on se pose dès le départ, les évènements s'enchaînent sans comprendre ce qui les relient (ou pas) entre eux.

S'en suivront des rebondissements inattendus qui dynamisent la lecture et qui ne font qu'attirer la curiosité et l'intérêt du lecteur.

Le personnage de Sixie est très attachant. On ne peut éprouver qu'empathie pour cette jeune ado qui souffre de terreurs nocturnes atroces. L'auteur a vraiment su créer des personnages sortant de l'ordinaire ; comme c'est le cas pour Nada #1 (d'ailleurs schizo ou pas ? je penche pour le oui).

Je terminerai en saluant le brillantissime portrait des réseaux sociaux dépeint par Vincent Villeminot. En effet, il a su faire la démonstration des dangers de ces moyens de communication moderne. La manipulation y est dénoncée. de même, que ce qu'on lit sur ces dits-réseaux. Il a pu montrer, via ce livre, ce qu'ils peuvent provoquer poussés à l'extrême.

Un grand merci aux éditions Nathan pour m'avoir fait découvrir ce thriller. Je suis ravie de l'expérience et j'ai vraiment hâte de retrouver Sixie Dreamy.
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Mon avis :



Je remercie Lire en Live, ainsi que les Editions Nathan pour ce partenariat.



Ouh la la, quelle lecture complexe ! Je suis vraiment contente d'être arrivée à bout de ce roman houleux.



Ma vision de l'histoire :

Dans « Réseau(x) » vous ferez la connaissance d'une multitude de personnages, mais une en particulier a retenu mon attention, c'est Sixie.

Cette jeune fille de quinze ans est inscrite sur un réseau social bien particulier. En effet, ce site est réservé aux personnes souhaitant raconter leurs rêves, ou plutôt leurs cauchemars et ceux de Sixie sont bien particuliers. C'est d'ailleurs la raison qui fait qu'elle va se faire repérer par des personnes malveillantes qui vont la contacter pour lui proposer de collaborer avec eux.

Sixie, va alors s'engager imprudemment dans une situation qui lui sera impossible de contrôler.



Les personnages :

Sixie m'a fait tenir durant toute ma lecture. J'ai aimé la suivre et j'avais très envie de savoir ce qui allait lui arriver. J'ai aussi apprécié Justine, la fille du commissaire Fanelli, vous allez voir qu'il lui arrive quelque chose d'intense et cela m'a déstabilisé et angoissé.

Quant aux autres personnages, je ne me suis pas particulièrement attaché à eux, en fait, il y en a tellement que c'est difficile d'accorder de l'intérêt à chacun d'eux.



Mes ressentis :

J'ai bien aimé les cinquante premières pages, la façon dont l'auteur nous met dans l'ambiance, les personnages, l'atmosphère lugubre,sombre, mais très vite après, je me suis sentie complètement perdue. le mot qui rythmait ma lecture à ce stade-là était « trop ».

Trop de personnages, trop de lieux, trop de choses à comprendre, je me suis complètement embrouillée et je ne comprenais plus rien du tout.

J'ai donc lu plus d'une centaine de pages comme ça. C'est dommage, car ça démarrait bien et j'aurais aimé continuer sur cette lancée. Puis les choses se sont éclaircies et j'ai repris plaisir à lire aux alentours de la page 165.

Vincent Villeminot a choisi d'écrire son roman à la troisième personne du singulier, ce qui est judicieux vu le nombre de protagonistes.

Le fond de l'histoire est intéressant, l'intrigue est vraiment plaisante, mais tout ce qui englobe ces deux points ne m'a pas plu.

Je n'ai pas accroché au style de l'auteur. Certains passages sont très fluides et agréables à la lecture et d'autres sont incompréhensibles, compliqués et écrits d'une façon entortillée, c'est un vrai labyrinthe de mots.



Pour conclure :

Pour moi, c'est une lecture mitigée, même si j'ai apprécié le fond de l'histoire et son originalité, je n'ai pas été séduite par la plume de Vincent Villeminot, trop fructueuse à mon goût.

Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de vraiment vous accrocher lors des 150 premières pages, car j'ai peur que ce passage décourage la majorité des lecteurs, donc tenez bon, ensuite vous verrez que le reste du roman est plus clair.

Personnellement, j'aurais aimé la même histoire mais écrite d'une façon différente et je pense que j'aurais été charmée.

Lily
Lien : http://leslecturesdelily.ove..
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Sixie souffre de cauchemars depuis sa plus tendre enfance. Des cauchemars terrifiants qui font de ses nuits un enfer, d'autant plus que certains se révèlent prémonitoires. L'un d'entre eux aurait même annoncer la mort de son père dans un accident de chasse. Tout cela devient encore plus bizarre quand une vidéo est postée sur internet, une vidéo d'un cauchemar raconté il y a quelques temps sur sa page DKB.

Autour de tout cela, plusieurs histoires s'entremêlent. L'histoire de Cèsar Diaz, milliardaire un peu fou plus connu sous le nom de Nada#1. Il a créé, avec l'aide d'un ami, les PIFR, Play it for real, des sessions où des gamers envahissent une grande ville européenne et jouent en grandeur nature..

Leurs destins vont s'entrecroiser, ceux-là et bien d'autres encore.


Ce roman est incroyable, tout bonnement incroyable. Beaucoup s'accorde à le dire: c'est génial. Mais que de difficultés dans ce livre!

C'est assez simple: les 150 premières pages sont horriblement chiantes. C'est vraiment dur, il faut s'accrocher. Cela s'explique tout simplement par le nombre important de personnages et parce que l'univers est complexe. En fait, cet univers est semblable au nôtre mais il faut comprendre les différentes organisations et les différents Réseaux, ce qui n'est pas simple du tout. Il faut du temps pour se rappeler qui est qui, qui habite où, qui connaît qui, etc. On se retrouve avec des PIFR, DKB, MDP, pas toujours facile à suivre.

Par contre, une fois que c'est rentré, c'est là que ça devient juste magique.

En un coup tout devient super clair et les événements s'enchaînent. Pas le temps de s'ennuyer, pas le temps de souffler deux secondes, il se passe des évènements importants constamment. On nous fait croire des choses pour qu'on se rende compte 20 pages plus loin qu'on s'est complètement faits avoir.

J'aime l'ambiance définitivement moderne. C'est un roman qui parlera aux geeks de ma génération et aux plus jeunes, à ceux qui ont grandi avec internet et Facebook. Cela en démontre les méfaits et ça fait du bien de voir ce qu'il pourrait en sortir à l'extrême. Vincent Villeminot en montre les dangers possibles et c'est un super message à faire passer. On découvre aussi, au fil des pages, des références littéraires et musicales. Vous n'imaginez pas à quel point j'ai souris de découvrir par plusieurs fois des paroles de Saez, Saez qui a bercé mon adolescence de pseudo-rebelle. Jeune et con, tout ça.

L'extrême, c'est ce que reproche certains. Trop de violence, de viols, de meurtres. le roman est conseillé aux adolescents de plus de quatorze ans. Tout dépend de l'ado, j'imagine. Certains pourraient être choqués alors que d'autres trouveraient tout cela normal. Il ne faut pas avoir peur, ça c'est clair. L'auteur n'est pas du genre à y aller par quatre chemins et à cacher la noirceur de l'histoire sous des jolis mots. Un chat est un chat, parfois c'est franchement gore mais j'aime cette honnêteté et cette brutalité qui lui donne un côté définitivement sombre.

Vu les nombreux protagonistes il est difficile de se concentrer sur un seul et de s'y attacher profondément. Moi je dois avouer avoir aimé un peu tout le monde mais j'ai aussi adoré un des personnages: Cèsar Diaz ou Nada#1. Sa schyzophrénie supposée en fait un personnage unique en son genre. Impossible de savoir si cet homme est passé du côté de la folie ou s'il fait semblant histoire d'aller à fond dans son jeu. Un personnage qui change du tout au tout d'une scène un l'autre, un personnage intelligent et un stratège brillant. J'ai adoré l'humour qui l'entoure dans chacun de ses coups d'éclat avec ses t-shirts hallucinants. Bien sûr, sa personnalité Nada#1 complètement mégalomane donne parfois envie de le secouer un peu avec sa façon de diriger tout le monde sans leur demander leur avis. Ça passe vite, heureusement.

D'autres intrigues parallèles viennent étoffer l'intrigue de base. C'est énorme et parfois complètement tordu, juste unique, comme je le disais. Un monde qui m'a totalement convaincue, un monde dans lequel je suis complètement rentrée.

Lien : http://mamantitou.blogspot.b..
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Ma présentation du livre

Ce roman se situe dans un futur proche où les réseaux sociaux que l'on connait existent toujours mais où un nouveau a vu le jour et est devenu le numéro un, il s'agit de DreamKatcherBook (DKB) qui comprends une partie publique dite diurne et une partie privée dite nocturne nommée MyDarkPlaces (MDP). Ce nouveau réseau fonctionne comme Facebook mais ce qui fait sa particularité c'est la partie MDP qui est une sorte de journal des rêves/cauchemars de l'utilisateur que seules les abonnés, nommés nightfellows (l'équivalent des amis Facebook) peuvent consulter. Et tout ce qui est diffusé sur DKB est indexé via un système appelé le Sommaire des Rêves (SDR) et est classé via des tags appelés T&P (Topics & Plots). Dans ce monde qui fait fortement penser a celui dans lequel nous vivons, les réseaux sociaux sont omniprésents et sont un média majeur de diffusion de l'information, ils sont donc utilisés par différentes entités, qu'on ne soupçonne même pas, dans le but de manipuler les foules. En plus du DKB, il y a le PIFR (Play It For Real) qui fait fureur aussi, officiellement il s'agit d'un site web et d'un forum de jeux vidéos qui est dirigé par César Diaz plus connu par les gens comme Nada#1, il organise des parties de jeu grandeur nature dans toutes les villes d'Europe qui bien évidemment causent pas mal de dégâts, il est du coup surveillé de près par la police. de son côté, Sixie, une adolescente de 15 ans, comme la plupart des gens a un compte DKB mais elle a aussi un espace MDP sur lequel elle diffuse ses cauchemars sous forme de vidéo qu'elle tourne elle-même. L'histoire débute avec une vidéo inspirée d'un cauchemar de Sixie mais que cette dernière n'a pas tourné et qui fait fortement penser à un snuff movie (définition sur wikipédia).

Mon avis

Voici un livre que j'ai eu bien du mal à comprendre, le premier qui m'est venu à l'esprit pour le décrire a été : fouillis, pour plusieurs raisons. J'ai été assez surprise par la narration, c'est un mélange de mails, extrait de discussions en ligne, de narration normale et des chapitres découpés en heure avec plusieurs personnages a priori qui n'ont pas de lien et plusieurs intrigues. Sans oublier les termes inventés par l'auteur, des abréviations que j'ai eu un peu de mal à retenir (et pourtant je suis une habituée des réseaux sociaux, d'internet et de l'informatique en général). Il n'a pas été évident de tout comprendre, j'ai du à plusieurs reprises revenir en arrière pour me rappeler qui est qui ou pour me rappeler à quoi corresponds telle ou telle abréviation. Mais ça c'était mon ressenti du début parce que même si ça a pris du temps j'ai fini par m'y faire, les termes DKB, MDP, etc... sont devenu familiers, les liens entre les personnages et les différentes intrigues ont enfin commencé a se dévoiler petit a petit et je me suis habituée à la narration. Mais ce qui a fait que j'ai vraiment apprécié ce premier tome, c'est que l'auteur arrive à rendre familier l'univers qu'il a créé, comme si il s'agissait de notre réalité. Il arrive a nous manipuler et on croit avoir compris certaines situations, certains liens alors qu'on est à côté de la plaque, j'ai adoré ça et j'ai fini par être captivée par l'intrigue.

Côté personnages, j'ai du mal a en parler sans risquer de faire de spoiler, tout ce que peux dire c'est que j'en ai trouvé certains plus intéressants que d'autres, en particulier César Diaz un personnage complexe que j'ai à la fois apprécié et détesté, il a une vision du monde qui peut se comprendre mais les moyens qu'il emploi sont parfois discutables. J'ai été par contre un peu déçue par le personnage de Sixie, certes elle a quelques chose de particulier lié à ses cauchemars mais je m'attendais tellement à ce qu'elle soit plus particulière (un génie de l'informatique par exemple) que je l'ai trouvé moins intéressantes que d'autres personnages secondaires, tel que son ami Théo ou Alice la commissaire stagiaire et le commissaire Fanelli.

Bref, c'est une lecture qui, même si elle m'a causé souci au départ, m'a plutôt plu. J'ai trouvé le monde créé par Vincent Villeminot très intéressant car il traite, entre autres, de la question de l'anonymat quasi inexistant sur la toile et de la manipulation des gens via les réseaux sociaux, cela donne vraiment à réfléchir. Donc si vous êtes tenté par un roman vraiment dans l'air du temps et que le côté complexe de départ ne vous rebute pas, lancez-vous dans Réseau(x), une lecture que je qualifierais presque d'instructive. Quant à moi il n'est pas impossible que je lise le tome 2 quand il sera disponible car j'aimerais vraiment connaître la suite des événements pour plusieurs personnages.
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Vous entendrez souvent dire que ce livre est compliqué et je ne peux que confirmer. Vous entendrez souvent dire qu'il y a trop de personnages, je dirais simplement qu'il y en a beaucoup. En revanche, vous n'entendrez ou ne lirez jamais assez à quel point ce roman est excellent et formidablement abouti. Alors, je le répète et crie haut et fort: Réseau(x) de Vincent Villeminot est une tuerie !

Les premiers pas ont certes été difficiles. Difficiles parce-que nous sommes plongés sans ménagement dans un univers complexe, dans un futur proche où un nouveau réseau social a fait son apparition et nous suivons tour à tour une ribambelle de personnages tous plus différents les uns des autres. D'emblée, le flot de termes et d'informations à assimiler est très dense ce qui implique de bien suivre et de rester concentré. Un petit mauvais moment à passer où l'on est plus ou moins dans le flou et où l'on avance à tâtons. Malgré tout, il faut persévérer car la suite en vaut vraiment la peine.

Oubliez donc facebook ! le nouveau réseau social en vogue s'appelle Dream Katcher Book (DKB) et se démarque de ses concurrents par une de ses particularités. Celui-ci se compose en effet de deux parties bien distinctes: l'une diurne accessible à tous et qui fonctionne un peu comme le facebook que nous connaissons ; l'autre nocturne (nommée My Dark Places - MDP) où les "dreamers" postent leurs rêves et cauchemars.

C'est d'ailleurs ce que fait régulièrement Sixie, une jeune fille de 15 ans souffrant d'importants troubles du sommeil. Malheureusement, il apparait très vite que des individus malintentionnés s'inspirent de ses cauchemars pour tourner des snuff movies: des films mettant en scène des actes de tortures ou des meurtres.

Parallèlement, nous assistons à une véritable guerre entre les forces de l'ordre et des anarchistes qui s'adonnent à des reconstitutions géantes de jeux vidéos (PIFR - Play it for real) dans les rues de grandes villes européennes. C'est la rencontre explosive du réel et du virtuel, de la réalité et du jeu...

Deux intrigues distinctes mais qui pourtant s'entremêlent et donnent lieu à un véritable jeu du chat et de la souris haletant et palpitant... Ce livre ne laisse place à aucun temps mort, aucun ennui. L'auteur n'a de cesse de surprendre par de petites choses, de petits liens, de petites caractéristiques. En fait, c'est un flot incessant de nouvelles informations, de nouvelles surprises, de nouvelles questions et de nouvelles réponses. Vincent Villeminot prend un malin plaisir à nous balader, à nous bercer de certitudes qui volent en éclats quelques (bonnes) pages tard. J'ai bien souvent eu la sensation d'être piégée, de ne plus bien savoir quand il s'agissait d'un jeu ou de la réalité. C'était à la fois très frustrant et très troublant.

Parlons aussi des personnages. Je vous le disais, tout le monde le dit, il y a en beaucoup. Si au départ, je n'ai pas compris ce changement constant de point de vue, j'ai au fil de ma lecture fini par comprendre qu'aucun n'est superflu. Les personnages apportent une grande richesse au récit et permettent d'en explorer toutes les facettes. Ils ont tous des caractères bien différents, des liens entre eux et avec les intrigues.

Sixie est présentée comme étant la figure principale pourtant, il faut attendre un bon moment pour la considérer réellement comme telle. Beaucoup d'autres personnages occupent une place importante: Alice Kowack, Abel Fanelli et surtout Cèsar Diaz. Ce dernier est à mon sens le plus réussi et le plus intéressant. Il est très difficile à cerner mais c'est ce qui fait tout son "charme".

Enfin, Réseau(x) est un thriller jeunesse bien ancré dans notre réalité et qui, sans vouloir se montrer moralisateur, met en lumière les dangers de la toile (perte de la notion de vie privée, la dépendance,...). Un roman rudement bien ficelé, avec un travail d'écriture minutieux qui saura séduire les geeks, les amateurs de jeux vidéos (les autres aussi, j'en suis sûre!) mais que je conseille tout de même à un public de plus de 15 ans.

Lien : http://plumeandbooks.blogspo..
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Sixtine van de Vogh possède comme des millions de personnes une page sur le réseau social DreamKatcherBook (DKB), sorte de Facebook où il y a une partie nocturne et une partie diurne .
Dans la partie diurne, accessible à tout le monde, Sixtine publie des films qu'elle tourne, des photos, raconte ses journées ; dans la partie nocturne (MyDarkPlaces ou MDP) elle y raconte ses cauchemars afin d'évacuer ses angoisses, depuis l'âge de 8 ans elle a des hallucinations ou visions qui se sont parfois révélées prémonitoires.
Dans la partie MDP les gens ont la possibilité d'envoyer ou recevoir des messages privés.
Les rêves ou cauchemars sont indexés par mot-clés selon leur scénario . (...)Tout le monde peut lire les rêves de tout le monde . Mais l'auteur reste anonyme s'il le souhaite (...)
Elle ne le sait pas encore mais cette fameuse page va lui faire courir un grand danger et elle sera à son insu la marionnette d'une immense mascarade.

Si au départ de ma lecture, disons pendant les 100 premières pages, j'étais perdue, me demandant où l'auteur voulait en venir je sors de ce livre enchantée, je n'ai jamais rien lu de comparable, Vincent Villeminot n'écrit pas seulement un roman mais construit et invente un vaste univers complexe et réaliste.

Pourquoi cette difficulté au début car les personnages sont extrêmement nombreux, qu'il nous faut le temps de nous immerger dans ce nouveau réseau social mais une fois entré il est difficile d'en sortir, je peux vous avouer, qu'en terminant mon livre, certains personnages m'ont manqués, j'en aurais voulu encore plus mais il ne faut pas être gourmand, c'est un premier tome d'une saga qui s'avère très prometteuse.

Je ne peux désigner un personnage principal, chaque personnage présents dans le roman est un héros à sa façon.
Certains noms se détachent quand même, il y a bien sûr Sixtine, le personnage par lequel tout commence ; César, un de mes personnages préférés même si je l'ai détesté plus d'une fois, avec lui impossible de savoir où est la vérité, nous mène-t-il en bateau, est-il schizophrène, ce personnage amène une nouvelle intrigue au roman, en effet celui-ci est à la tête du « Play it for real », un réseau de joueurs qui organisent des parties de jeux vidéos à échelle humaine, un personnage marquant du roman ; Justine, la fille du commissaire Fanelli, Théo, Mathilde, Alice Kowacks, Vittorio, etc.

Je ne peux pas vous dévoiler ce que chaque personnage va amener au roman car ils sont à la fois tous complètement différents et à la fois tous imbriqués dans l'(les)intrigue(s).
Chacun dispose d'une personnalité propre, tous sont bien construits, l'auteure jongle avec une multitude de caractères très différents.
Tous sont bien amenés et au bon moment, tous trouvent place dans l'univers créé.

Difficile de vous expliquer pourquoi sans vous dévoiler le livre et vous savez que je n'aime pas les spoilers.
Vincent Villeminot à le génie d'avoir créé des protagonistes servant son contexte.
Comme pour les autres romans me direz-vous ? Et bien non , ici tout s'emboîte, que ce soit les protagonistes ou la trame.
Je pourrais dire, pour résumer, que chaque personnage est lui-même une intrigue et tous sont liés d'une façon ou d'une autre.
Ce point a été le plus troublant pendant ma lecture mais finalement on se prend au jeu de l'auteur.
Mention supplémentaire, les protagonistes sont profondément humains, ils ont leurs failles, leurs qualités et leurs défauts cela apporte beaucoup de réalité au roman.

le livre est découpé en chapitres courts indiquant la date, le lieu réel ou virtuel, ensuite dans ces chapitres on a des paragraphes avec des heures où les différents personnages interviennent, on passe de l'un à l'autre.
Suivant le protagoniste l'auteur utilise un style narratif différent, encore un point qui peut surprendre moi j'ai trouvé cela intéressant, donnant cette ambiance si particulière au livre.

Ces points de vue qui se croisent et se suivent donnent un rythme rapide et direct, on s'immerge dans la vie des personnages, on obtient les informations en même temps qu'eux, si les protagonistes navigue dans le flou le plus total ne sachant pas à qui se fier il en est de même pour le lecteur.

Vincent Villeminot tisse sa toile autour de nous comme la toile de son réseau, c'est intense, complexe et dynamique.
L'auteur ne laisse rien au hasard, on se doute du nombre d'heures passées à la construction de son livre.
Chaque page qui se tourne amène un nouveau lot de questions ou de réponses.

Tout est réuni pour nous emmener là où l'auteur veut nous amener. Il maîtrise totalement son sujet, même si certains aspects rencontrés m'étaient inconnus, grâce aux notes de bas de page ou à la suite de la lecture, j'ai pu appréhender ce roman et pourtant comme je vous l'ai dit au départ ce n'était pas gagné.

Vincent Villeminot à travers son roman signale que la frontière entre le réel et le virtuel est mince, il aborde les problèmes de la société actuelle, en particulier pour les adolescents qui ne se rendent pas toujours compte qu'en s'épanchant sur les réseaux sociaux ils se livrent, à des gens pas toujours digne de confiance, pouvant utiliser leur données à des fins malhonnêtes et parfois dangereuses.

On comprend que nos données circulant sur le net ne sont plus privées, que les lois régissant les réseaux sociaux ne nous mettent pas à l'abri de tout.
Il montre aussi les dangers que peuvent représenter les jeux vidéos, la violence que l'on peut rencontrer sur la toile, qu'elle soit psychique ou physique.

Bien sûr dans le roman ces aspects sont poussés à l'extrême mais ils permettent d'envisager ce que cela pourrait être si nous n'étions pas plus prudents.
Enquêtes, complots, machinations, mensonges, politique, révolution, anarchie, trahisons, les thèmes sont variés et nombreux.

Je n'ai trouvé aucun temps mort, de l'action, du suspens, l'adrénaline qui monte crescendo, l'auteur nous fait emprunter des chemins auxquels on croit dur comme fer et qui s'avère erroné, on en emprunte d'autres pour revenir en arrière, on ne sait plus sur quel pied danser, où est la réalité, ou s'arrête le virtuel, tout est réuni pour faire de ce roman un livre addictif, impossible de le poser avant de le terminer et de tout comprendre.

Il me tarde de lire le tome suivant, quelques points, notamment sur Sixtine, me paraissent encore vague, j'aimerais en savoir plus sur l'avenir de Théo et d'autres protagonistes.
Pas vraiment thriller, pas vraiment roman, il est m'est difficile de classer ce livre vu le nombre de thème traités

Le roman s'adresse à des jeunes à partir de 14 ans, pour certains faits abordés je suis assez d'accord, par contre pour le côté complexe de la construction du roman, pour le labyrinthe de l'intrigue, la multitude de personnages et de thèmes je dirais qu'il faut que ce soit un lecteur ayant déjà une certaine maturité sinon je pense qu'il pourrait vite être rebuté.

La particularité de Réseau(x) peut troubler certains lecteurs, de mon côté il m'a convaincue !
Laissez-vous emporter dans ce roman, dépasser les incertitudes du début vous n'en serez pas déçu !

Lien : http://luciebook.blogspot.be..
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Si vous me lisez sur Facebook, vous savez que Réseau(x) est un livre que j'ai reçu dans le cadre d'un postulat pour devenir chroniqueuse Lire en Live. Sélectionnée pour la finale, j'ai donc reçu ce livre afin de vous en faire une chronique. Chronique qui décidera, si oui ou non, je serais officiellement une chroniqueuse pour Nathan.

Seulement, alors que j'espérais vous donner un avis positif de ce roman, vous dire que j'avais adoré, que c'était le bien et qu'il fallait absolument vous jeter dessus, je ne serais pas aussi enjouée. Car, je l'avoue, Réseau(x) m'est tombé des mains. D'abord très intriguée par ce roman et sa quatrième de couverture, j'ai déchanté dès les premières pages.

Compliqué, possédant une trop large palette de personnages, le roman n'arrive pas à captiver son lecteur. La lecture s'est révélée un véritable calvaire et le plaisir s'est rapidement transformé en contrainte. Réseau(x) est original, certes, un peu trop peut-être. L'histoire part dans tous les sens et le réseau développé par l'auteur complique les choses. On passe d'un bout d'intrigue à une autre, d'un individu à l'autre sans même avoir eu le temps de s'habituer au précédent. Les oreilles fument et les yeux gonflent. Horrible.

Pensant être une rabat-joie, pas foutue d'apprécier un roman aussi original (parce que oui, c'est quand même un très bon point à souligner), j'ai été très surprise de constater un peu partout sur la toile que de nombreuses personnes étaient dans mon cas. Comme quoi, me suis-je dit, ce n'est pas moi qui déraille, il y a un vrai problème avec ce roman. Les symptômes sont les mêmes, les patients semblent souffrir du même mal : une indigestion post-livresque.

Parce que je ne veux pas démonter ce roman, mais juste vous dire que, voilà, je n'ai pas apprécié, il est important que vous vous fassiez votre propre avis sur celui-ci. Pour ce faire, vous trouverez un peu plus haut, un extrait afin de savoir si l'histoire vous tente ou pas. Dans mon cas, je repasserai.
Lien : https://parole2libraire.word..
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Sur les réseaux tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants...

448 pages. 448 pages dont je ne dévoilerai rien. J'ai pris ce livre comme on me l'a présenté : avec cette quatrième de couverture, et cette mention, "Nouveau thriller de Vincent Villeminot".
Vincent Villeminot, je ne le connais même pas. Parait que c'est l'auteur d'une première trilogie, Instinct. Parait que Réseau(x) lui même n'est que le premier tome d'une saga. Mais tout ça, je ne le savais pas.
Toutefois, un livre qui commence par une citation de Damien Saez, ça ne pouvait que bien s'annoncer, n'est-ce pas?
"Puisqu'ici, il n'y a qu'au combat qu'on est libre
De ton triste sommeil, je t'en prie, libère-toi."
Jeunesse, lève-toi.

La première chose qui frappe, c'est la forme : le prologue reprend en effet les mots de la jeune Sixie, qui poste son cauchemar sur un réseau social.
J'ai tout de suite eu peur que cette écriture naïve, maladroite, immature, ne dure des pages et des pages, ne revienne de façon récurrente et lourde, voire ne nous quitte pas.
Mais non. Chapeau l'artiste, il singe tour à tour la façon de parler des adolescents, des journalistes, des poètes, des forces de l'ordre, le tout avec brio. Plus qu'à se laisser porter...
Parce qu'au début, on ne nous laisse pas le choix : il faut se laisser porter, sans chercher à comprendre.
Vincent Villeminot n'en n'est visiblement pas à son coup d'essai : il nous livre un roman brillant, complexe, mais extrêmement bien ficelé. Tout à son importance, tout prend son sens à temps, et pas avant. Parce qu'avant l'heure c'est pas l'heure, et après l'heure c'est plus l'heure!
Il vous faudra donc valser entre plus de dix points de vue différents, et jouer au puzzle avec autant de vies et de bribes d'information. Pendant ce temps là, l'auteur s'amusera avec vous. Avec vos nerfs surtout. Vous aurez envie de comprendre, forcément, alors vous avancerez, et avant de comprendre ce qui vous arrive, il sera trop tard : vous ne pourrez plus reculer. Happé(e)s, saisi(e)s d'angoisse, d'excitement, d'effroi, vous tournerez les pages en suppliant que ça s'achève, en priant pour que ça continue.
Bon, tout à mon enthousiaste, je concède que je manque peut-être un peu de clarté. Tâchons d'améliorer cela.
Réseau(x) est un thriller. Oui, et non. Il a toutes les qualités d'un thriller je suppose, on ne peut pas lui enlever ça. Mais je trouve que c'est aussi une incroyable chronique et analyse de la société dans laquelle nous vivons. Entre références réelles et fiction, Vincent Villeminot déroule devant nous une histoire qui pourrait demain faire la une des journaux, à cheval entre la rubrique fais-divers et terrorisme. J'emploie ce mot ici parce que l'auteur l'emploie dans son livre, mais ne vous affolez pas : on y parle pas des combats actuels, on y parle pas de religion. Ce livre est au coeur de la jeunesse et de ses préoccupations, il se passe devant les lycées, les facs, dans nos rues européennes et sur la toile. Notre toile?
Ce livre, c'est le vôtre, c'est le nôtre. Il faut le prendre, le dévorer, mais aussi le digérer. Et ça, c'est pas évident. Je le relirais d'ailleurs, pour gagner en recul. Je vous engage à faire de même : achetez le, et usez-le jusqu'à ce que les pages tombent d'usure!
Lien : http://laforetdemots.blogspo..
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Grâce aux éditions Nathan, que je remercie, j'ai lu mon premier thriller un genre que je n'avais jamais tenté, d'ailleurs j'ai du pour ce faire créer la catégorie sur mon blog. Je ne connais donc rien à ce genre et ne pourrais le comparer à une lecture du même type. Je suis une novice et je parlerais donc ainsi.

Malgré mon envie de prouver que les thrillers ne sont pas faits pour moi j'ai beaucoup aimé ce livre, ce n'est pas un coup de coeur, car je lui ai trouvé quelques points négatifs, mais j'ai énormément aimé et il m'a réconcilié avec le genre.

Je ne suis pas adepte du super violent, heureusement ce thriller se déroule plus dans la finesse que dans les meurtres sordides ou des serial killer qui me ferait blanchir les cheveux avant l'âge. Ici on vise tout public on est plus dans la réflexion, dans l'intrigue que dans ce qui pourrait nous donner la chair de poule ce qui à mon sens est un excellent point ! J'aime les histoires qui mettent mon cerveau à feu et à sang tant je me perds et je ne devine rien, mais sans me faire peur ce que Réseau(x) a réussi à faire.

En effet, ce roman est une mine d'information. L'auteur y développe de nombreux personnages servant tous son contexte. On voit évoluer chacun de ses héros avec sa personnalité propre dans un monde proche du nôtre, un univers qui pourrait être le nôtre d'ici quelques années. Les personnages sont diversifiés et j'ai trouvé très impressionnant la réussite de ces multitudes de caractères, l'auteur réussit à jongler entre une adolescente perturbée, un mégalomane, des ambitieux, des personnes perdues. J'ai trouvé chacun d'entre eux réussi, très vrai et bien amené. Ils trouvent tous leur place dans cette histoire.

On se perd assez vite par la profusion de détails et de héros, qu'il soit du bon ou du mauvais côté de la barrière on les suit tous dans leur quête personnelle. Se sont mis, rapidement, en place dans ma tête des milliers d'idées sur la suite, des suppositions, mais je dois avouer que peu furent justes. L'auteur nous balade sans qu'on sache vraiment où nous nous rendons. On ne comprend vraiment l'intrigue que bien plus tard et encore l'auteur nous apporte des nouveautés de ça et là, de nouvelles intrigues à tout va. Bref à aucun moment on ne sait où l'on va.

Ce fut assez perturbant pour moi, mais j'ai beaucoup aimé perdre mes repères. L'histoire est bien construite, chaque journée / nuit est précisée, on nous indique l'heure, la personne ce qui ajoute bien souvent de la tension, j'avais l'impression de voir un chrono défiler comme j'ai pu le voir dans de nombreux films. Tout est très cloisonné surtout au départ on se demande sans cesse comment tout cela va se rejoindre. J'ai mis beaucoup de temps à comprend où l'auteur voulait en venir au vu des nombreuses pistes dont il nous abreuve. Mais, j'ai aimé cette perte de repères (je dois déjà l'avoir dit, mais j'aime le souligner de nouveau), car ça ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire avant.

Moi malgré tout mon avis reste bon même si quelques points négatifs me viennent à l'esprit. Quelques longueurs par ci par là, parfois de trop long passage mettant de côté des héros que j'ai vraiment aimés. En effet, un peu après la présentation de l'ensemble des héros je me suis retrouvée loin des personnages attachants que j'avais apprécié avec des détails à tout va qui m'ont passablement ennuyés. J'aurais aimé un peu plus d'explication sur la fin surtout sur le côté rêve. Je ne sais pas si c'est une habitude, mais là j'aurais aimé plus de détails pour la conclusion mais je pense que ces derniers surviendront dans la suite car ce serait affreux de nous laisser ainsi sans réponses… J'ai vraiment hâte d'en savoir plus ! Pour apprécier Réseau(x) il faut s'accrocher car l'auteur jongle vraiment entre beaucoup d'éléments qui mettent du temps à se mettre en place. Mais j'ai beaucoup aimé sa vision des choses.

Évidement réseau(x) nous entraîne dans le monde d'internet, sur ses codes, sa façon de fonctionner et aussi sur son langage. Si vous n'adhérez pas avec cet univers, je crois que ce livre ne vous plaira pas.
Un super livre complexe à souhait qui vous fait chavirer le cerveau par les méandres compliqués de son histoire qui à mon sens peut être lu par tout publique surtout à ceux qui évoluent énormément sur internet.
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