"Terminus radieux" correspond surtout à mon état d'esprit à la fin de la lecture: enfin! j'étais arrivée au bout de ces 600 et quelques pages, et j'allais pouvoir passer à autre chose.
Car ce fut une lecture dont l'enthousiasme s'est émoussé au fil des pages: au départ, je me suis laissée emporter dans la taïga infinie, auprès de combattants pour une Deuxième Union Soviétique errants dans un lieu détruit par les nombreuses explosions nucléaires; puis ce fut le kolkhoze et ses habitants étranges, en particulier Solovieï, une sorte de gourou aux pouvoirs immenses et ses filles , toutes plus bizarres les unes que les autres et subissant les intrusions de leur père , physiques et mentales ; et ensuite, je n'ai plus compris: les personnages semblent errer dans un rêve, n'être ni morts ni vivants, certains subissent la malédiction de Solovieï (ou peut-être tous?) et attendent la fin. D'ailleurs, cette partie m'a fait penser à du Beckett, mais en beaucoup trop long.
Bref, je suis allée jusqu'au bout de la lecture , pour voir, si jamais un retournement de situation pouvait tout m'expliquer, mais j'y ai perdu le plaisir et la compréhension. Tant pis, j'ai essayé....
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Si vous avez envie d'une interminable lecture lourde, psychologique, avec des descriptions qui n'en finissent plus de noms d'herbes sauvages poussant dans une steppe dominée par les effets de radiations laissant les humains mourir de corps, mais emprisonnant leur esprit dans un univers étrange et désagréable où ceux-ci n'ont pas tout à fait conscience d'être mort, s'interrogeant pendant des siècles sur leur agonie, ce livre est tout désigné pour vous. Vous y comprendrez peut-être pourquoi ce roman est couronné par un prix littéraire (le prix Médicis)!
Pour ma part, je trouve que ce qui a de bien avec ce livre de Volodine, c'est que l'auteur y nomme très bien, à travers les innombrables palabres de son roman, des passages qui décrivent l'effet de son oeuvre chez le lecteur. Voici un extrait court et très direct qui résume mon impression générale de l'oeuvre : « Des flatulences mentales, rien d'autre ».
Quant à l'histoire, il s'agit d'une « scène de théâtre montrant ce qui arrivait après la fin», où chacun des personnages « continuait à brasser des images d'éternité ténébreuse et de mondes aux règles d'existence indécryptables ». L'auteur y met en effet en vedette « des dépouilles habitées, un théâtre hermétique intime. Quelqu'un qui s'amuserait avec des morts, qui manipulerait des morts pour voir ce qui se passe avec eux. »
Suite à la lecture laborieuse des quelques 600 pages, on ne peut qu'être entièrement en accord avec la citation : « L'avenir. Où quoi qu'il arrive, il n'y aura rien. » Il est très tentant de retourner à l'auteur les propos d'un de ses personnages : « Arrête de causer comme ça, disait Solovieï. Tu craches de l'incompréhensible. On dirait une chouette morte qui jacasse dans du goudron » , car effectivement, il n'y a rien à attendre de la lecture de ce roman car je recite : « L'avenir. Où quoi qu'il arrive, il n'y aura rien. »
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Pas pû aller jusqu'au bout... ce livre pue la mort !
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impossible de le lire tant l'atmosphère est lourde, triste, désolante sans espoir.
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Je n'ai pas du tout accroché et j'ai dû me forcer pour aller au bout de ce bouquin....On a en effet beaucoup de difficultés à suivre le cheminement qu'a voulu nous transmettre l'auteur et on ressent plus l'impression d'un délire fantasque sur fond de vieux restes d'une politique aujourd'hui dépassée et hors du temps...que celle d'un roman ...
j'ai du mal à trouver les raisons des louanges faites par d'autres lecteurs...mais cela n'est qu'une modeste appréciation personnelle !
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Le premier chapitre était de bonne augure. J'étais immédiatement transporté dans un monde post-apocalyptique d'une Russie du futur,. Directement pris dan l'histoire de ces trois personnages ayant décidés d'en finir avec les combats et les luttes de leur temps et de venir mourir, vite, dans cette taïga ravagée. Et puis, au deuxième chapitre, tout s'écroule, j'entends mon intérêt pour l'histoire, bien sûr. Volodine embraye avec d'autres personnages loufoques. Récit par prenant pour un sous n'ayant même pas l'attrait d'une belle écriture. Quand à la 50eme page, je ne vois pas du tout où l'auteur veut me mener et quand l'histoire ne présente toujours aucun intérêt, alors, j'abandonne. C'est ce que j'ai fait ici. Il y a bien d'autres livres à lire et j'ai horreur de perdre mon temps à essayer de comprendre certaines élucubrations. Comment peut-on primer un livre comme ça?
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