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3,78

sur 303 notes
Très bon polar situé dans un petit village suisse Gryon. L'écriture est fluide, le personnage
principal l'inspecteur Auer est agréable très attachant et on a du mal à le quitter ! Ça change de l'image du flic souvent décrite dans certains thrillers et ça fait du bien ! On a envie d'enquêter avec lui et on se régale au fur et à mesure que les indices sont données !
J'ai passé un excellent moment avec ce polar que je recommande vivement !
Je vais essayer de me procurer son deuxième roman par la suite.
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Voilà un thriller comme je les aime. Qui vous happe dès les premières pages, et qui ne vous lâche pas jusqu'aux toutes dernières. 600 pages, mais qui se dévorent avec un grand plaisir.

L'histoire semble assez simple, et, nous, lecteurs, disposons dès les premières pages d'éléments qui nous aident à suivre l'enquête, avec quelques chapitres dont le narrateur est le meurtrier, et d'autres qui se déroulent dans le passé. Mais l'équilibre est parfait : on n'est pas en avance par rapport aux enquêteurs, on les accompagne juste comme il faut. Et même si on découvre finalement l'identité du meurtrier en page 500, on ne s'ennuie pas pour autant dans les 100 dernières pages, car il y a encore des rebondissements à découvrir.

Bref, l'équilibre est quasi-parfait.

En plus, on s'attache au personnages. À celui d'Andreas, d'abord, ce policier hédoniste, amateur de bons vins et de cigares, un peu rebelle, mais pénétré de l'importance de sa mission.

Karine, même si elle est un peu en retrait, nous livre petit à petit suffisamment de matière pour que l'on puisse avoir de l'empathie pour elle. Elle à juste assez de présence pour ne pas être juste un faire valoir.

Mikaël, originaire de Gryon, cuisinier émérite et dont la culture, notamment religieuse va aider les autres protagonistes, est également un de ces personnages qui, s'ils sont en retrait – Andreas est clairement le héros affiché -, ne sont pas abandonnés dans l'ombre.

Autrement dit, j'ai totalement adhéré à l'histoire, à la façon dont elle est menée, aux personnages, aux à-coups du scénario. Je ne vais donc pas avoir le choix, il va falloir que Qui a tué Heidi ?, deuxième aventure d'Andreas Auer, rejoigne prochainement ma PAL… Merci, Monsieur Voltenauer !

Pour conclure, je veux rajouter un point. Cela n'a pas forcément d'importance pour tout le monde, mais, moi, j'apprécie de retrouver chez un personnage un peu de son auteur. Et, là, il semble qu'Andreas et Mikaël soient un peu de Marc Voltenauer, puisque celui-ci, comme Mikaël, a fait des études de théologie, avant de s'orienter vers les ressources humaines – en ce qui concerne l'auteur – ou le journalisme – pour le personnage. Certaines des thématiques, valeurs, interrogations existentielles, façons de réagir dans la vie de ces personnages donnent donc l'impression d'être, en partie, celle de l'auteur. Et c'est quelque chose que j'apprécie.
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"Le dragon du Muveran", c'est un épisode des Experts, du NCIS, de Cold Case, bref, de toutes les séries policières réunies, version longue et écrite. C'est toutes les étapes de l'enquête, des simples visites à de potentiels témoins (ou suspects) aux analyses diverses et variées avec explications à la clé, s'il vous plaît. Autrement dit, le lecteur est plongé à 1000% dans l'enquête et son évolution, et alors je dois dire que j'ai été prise dans l'action comme rarement en ce qui concerne le policier.
Les pages défilent, le mystère s'épaissit, et jamais on ne perd le fil de l'histoire. L'auteur nous tient en haleine du début à la fin par la mise en place de rebondissements et révélations (aux bons moments), tout en imposant une cadence un peu plus lente et posée de temps en temps… pour repartir de plus belle.
Le style de l'auteur m'a agrippée fermement, me faisant plonger au coeur de l'histoire. Autour de moi, les personnages dansaient, les lieux défilaient, et les images s'enchaînaient, choses qui deviennent rare, il faut l'avouer. Étonnamment, j'ai développé un intérêt certain pour cette enquête et son avancée. Je ne l'explique pas entièrement, mais je crois pouvoir dire que le côté religieux fonctionne à merveille sur moi.
Alors quand est venue l'heure du dénouement et bien…
Et bien j'ai jubilé ! Parce que les pièces du puzzle se rejoignent, que l'image prend forme, que le flou se retire peu à peu pour laisser place à une photographie nette. le passé nous ouvre ses portes et illumine de sa vive lumière les faits présents, les meurtres et leurs mobiles, les explications. Ce livre avait en réalité tout pour me plaire et c'est ce qu'il s'est passé : un mélange de passé et de présent dont l'un a des répercussions sur l'autre ; le présent qui trouve son explication dans le passé de tous les personnages concernés par l'affaire ; des énigmes « religieuses » ; une ambiance religieuse certaine ; des personnages aboutis, travaillés, attachants et en totale adéquation avec le récit ; une histoire prenante ; un dénouement jubilatoire qui ont fait de moi une lectrice comblée. Un super moment de lecture !
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Plutôt très intriguée par ce jeune auteur que j'ai vu émerger sur les réseaux sociaux en octobre, j'ai été ravie de recevoir le Dragon du Muveran en service presse Pocket. La sortie en poche de son premier roman a été faite en même temps que la parution en grand format chez Slatkine de son nouveau roman Qui a tué Heidi ?

Marc Voltenauer est un auteur suisse. Il a écrit le Dragon du Muveran pendant une année sabbatique après une carrière dans la religion en tant que pasteur puis les ressources humaines d'une banque suisse et enfin dans une entreprise pharmaceutique (sacrés revirements !). On retrouve d'ailleurs très bien les compétences théologiques dans le roman. La religion est très présente dans son roman. Un peu trop à mon goût. On croule sous les références et citations bibliques, même si c'est le fil d'Ariane du récit. J'ai eu le même ressenti avec Brume de Stephen King.

Pour terminer sur les points mitigés, le calme et la lenteur suisse sont les mêmes que dans les romans nordiques. le rythme n'était pas assez haletant pour moi, surtout au début. Heureusement, l'addictif et l'addiction sont arrivés après une première moitié de roman plus tranquille. Une fois les bases posées, on attaque avec une seconde partie bien plus dynamique, avec plus de rebondissements, d'autres meurtres et des liens qui se creusent. L'enquête avance et c'est prenant !

Le méchant, appelé « l'homme qui n'est pas un meurtrier », car il ne se voit pas comme tel, a un côté attachant (Attention, rien ne justifie ses actes horribles !). Les scènes de crimes sont très réalistes et spectaculaires, avec une belle mise en scène et de belles descriptions détaillées et sanglantes !

Petit plus, les personnages principaux LGBT étant rares dans la littérature noire, c'est avec plaisir que l'on découvre l'inspecteur Auer et Mickaël, journaliste, partenaire d'Andreas Auer dans la vie et qui l'aide dans ses recherches pour les enquêtes.

Et puis grâce à Marc Voltenauer, je sais ce qu'est un « renversé », breuvage bu et commandé tout au long du roman par l'inspecteur héros 🙂
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Un bon polar, avec du suspens, une intrigue bien ficelée. Des personnages crédibles et bien décrits. Andreas Auer qui mène l'enquête n'est pas un flic torturé, ni alcoolique. Il vit une belle histoire avec son compagnon. Cela change de touts ces polars aux héros qui peinent à survivre à un drame, et ça fait du bien.
Toutefois, je trouve le style d'écriture un peu simple et le vocabulaire limité, du coup, il y beaucoup de répétitions et cela alourdit le texte.
Certaines descriptions sont, à mon sens, trop détaillées et inutiles, notamment lorsque le héros savoure son whisky ou un cigare.
Mais j'ai eu du plaisir à lire ce roman, qui est un vrai page-turner.
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Un thriller sous forme de huis-clos montagnard, au coeur des Alpes vaudoises. le B.Minier suisse ?
Excellent.
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Alors que ce livre avait envahi les réseaux sociaux au moment de sa sortie en broché, je n'avais pas forcément eu envie de le lire car la couverture du grand format avec la croix chrétienne et la promesse d'un ouvrage basé sur une histoire trop religieuse m'avait fait fuir. Et puis la sortie en poche, et puis une couverture un peu plus sympa qui fait que je m'intéresse cette fois à la 4è de couverture. Et je me dis « pourquoi pas! » : l'histoire se passe en Suisse et j'aime voyager pendant mes lectures, des secrets bien gardés qui finissent par être déterrés, le tout dans un petit village où ça sent bon le huis clos, et ça me donne envie de foncer !

600 pages plus tard… Je suis conquise, et je regrette d'avoir eu des préjugés à cause de la couverture du grand format !

Je vous parle aujourd'hui du livre le dragon du Muveran, écrit par Marc Voltenauer, et paru tout récemment aux Editions Pocket.


[Un thriller d'atmosphère !]
Moi qui aime voyager à travers mes lectures, qui adore ressentir l'atmosphère d'un lieu comme si j'y étais, j'en ai eu pour mon compte! le dragon de Muveran est une sorte de petite bulle dans laquelle je me suis baladée au gré des meurtres et des investigations. Par bulle, j'entends que l'auteur a tellement bien décrit l'environnement dans lequel évolue ses personnages que je me suis sentie pleinement ancrée dans le récit, je me suis imaginé les ruelles, l'église, la place avec la fontaine de ce petit village suisse qui a pris vie sous la plume de l'auteur et qui m'a donné l'impression d'y être.

Marc Voltenauer plante donc son décor durant une bonne centaine de pages. Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, il se passe malgré tout des choses au niveau de l'intrigue durant ce laps de temps, mais la focale n'est pas forcément faite sur le meurtre ou sur l'enquête, qui passent un peu au second plan, laissant la place à des descriptions de lieux et à la présentation des personnages. Vous savez que je déteste m'ennuyer dans un thriller et que j'ai tendance à envoyer valser le livre quand je m'ennuie surtout quand c'est un pavé comme celui-ci. Il en faut du talent pour me tenir pendant 600 pages, surtout depuis environ deux mois où j'ai plutôt envie de lectures plus courtes ! Clairement, à aucun moment je n'ai ressenti de lourdeurs ou d'ennui durant ma lecture, parce que c'est écrit de manière naturelle, sans artifice, et que ça a permis de bien poser les fondations de cette atmosphère qui prendra une part importante dans l'intrigue. Alors oui l'action c'est bien, les rebondissements aussi, je suis la première à le dire que j'aime les rythmes effrénés, et pourtant j'apprécie tout autant quand un auteur prend le temps de développer un cadre qui va ajouter un petit plus à une intrigue policière déjà bien angoissante. Cependant ne vous y trompez pas, après les cent premières pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et les choses s'accélèrent dans un dernier tiers du livre. J'ai le sentiment que le rythme monte crescendo pour exploser dans la dernière partie.

Si le lecteur est dans sa bulle durant sa lecture, les personnages le sont également. Vous l'avez vu venir, je le sais, je vais vous parler de huis-clos !

Ai-je encore besoin de vous dire que j'adore les huis-clos? Ai-je encore besoin de vous dire que le sentiment d'oppression lié à ce procédé littéraire exacerbe les émotions que nous pouvons ressentir lorsque nous lisons un thriller ?

Le huis-clos a pour moi trois objectifs, et cela a été parfaitement maîtrisé ici par l'auteur : d'abord cela a rendu l'histoire étouffante, nous avons l'impression que nous n'allons jamais pouvoir nous en sortir, on ne trouve pas de moyen de fuite, c'est un engrenage, et j'en reviens à ma fameuse bulle dont je vous parlais ; ensuite ici, cela donne un côté très immersif à la lecture, on vit l'intrigue comme si nous y étions, on fait partie du quotidien de ce microcosme, on rencontre un nombre de personnage restreint qu'on a l'impression d'apprendre à connaître d'un point de vue personnel ; mais surtout, le huis-clos entraîne dans ce livre un climat de suspicion et produit un suspense de tous les diables parce qu'on accusera tour à tour chacun des personnages d'être le meurtrier.

Je ne spoile absolument pas l'histoire en vous indiquant que nous allons retrouver dans ce livre le thème de la vengeance qui m'est cher, car c'est une thématique qui sied à merveille au genre du thriller ou du polar. La vengeance est un plat qui se manger froid, et c'est encore plus douloureux quand ça vous tombe dessus plusieurs décennies après, lorsque vous avez cru que certaines de vos erreurs resteraient enterrées pour toujours. Ici, cette petite communauté est constituée de personnages qui sont nés, ont grandi, et ont construit leur vie dans ce petit bourg. Les langues mettront du temps à se délier, le poids du secret pèse sur la vie de certains protagonistes, et il faudra bien de la patience à notre inspecteur Andreas pour faire parler les témoins.

Par ailleurs, j'ai apprécié l'équipe de flics rencontrée ici, on sort pour une fois du flic torturé, alcoolique, qui a perdu sa femme ou ses gosses dans un terrible drame qui changera sa vie et fera de lui une sorte d'être déprimé par son sort et anesthésié par le sort d'autrui. Je ne dis pas que je n'aime pas ce genre de personnages, mais parfois ça fait du bien de sortir de ce schéma traditionnel. Ici on fait la connaissance d'Andreas, un flic homosexuel très attachant car profondément humain et « normal »… Et ça fait du bien !


[Le mot de la fin]
Derrière une intrigue relativement classique, Marc Voltenauer a réussi à insuffler un petit air de renouveau dans l'univers du thriller avec le dragon de Murevan.

L'enchaînement de chapitres courts, alternés à quelques occasions de chapitres écrits en italique et qui nous plongent en 1970, tiennent en haleine le lecteur de la première à la dernière page, malgré quelques passages religieux peut-être un peu trop développés à mon goût.

Un bon thriller suisse aux sonorités nordiques grâce à l'atmosphère pesante et à une intrigue qui prend son temps, pas de doute que je souhaite découvrir le second opus de l'auteur, Qui a tué Heidi ?
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La Suisse, la montagne, le présent et le passé quarante ans auparavant. L'histoire consiste à découvrir les humiliations subies par un enfant et les conséquences sur ses bourreaux longtemps après. Les deux premiers tiers s'étirent un peu en longueur, heureusement c'est bien écrit, j'aurais préféré moins de détails mais ce n'est que mon avis.
L'histoire est bien écrite, bien construite, les personnages intéressants et bien décrits, l'environnement donne envie de visiter la région. Un très bon premier roman qui donne envie d'en lire d'autres de l'auteur.
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Village de Gryon, Alpes vaudoises, Septembre 2012. Andreas Auer est inspecteur, il a bientôt 40 ans et vit en couple avec Mikaël Achard qui est journaliste. L'histoire commence quand la pasteure de Gryon, Erica Ferraud, entre dans le temple et découvre un cadavre nu à l'image du christ avec un couteau planté dans le coeur, les orbites vides et un message: "Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes les ténèbres !" (extrait de la Bible). Il s'agit d'Alain Gautier le responsable de l'agence immobilière du village. Une mise en scène morbide qui délivre un message mais lequel? Pour qui et pourquoi?
L'enquête commence. Andreas est dépêché sur les lieux avec sa collègue et amie Karine Joubert. Une enquête qui va s'avérer difficile car Alain Gautier n'était pas un modèle de vertu et il cachait bien des secrets..."Une enquête, c'est comme une fourmilière. Si l'on y plonge une branche, toutes les fourmis autour commencent à s'agiter." Les langues vont-elles se délier? Qui est l'assassin? D'interrogatoires en fausses pistes, l'enquête va nous mener sur les traces du tueur. Oeuvre d'un fou ou pure vengeance? Les choses ne vont pas s'arrêter là car le tueur poursuit son oeuvre suivant toujours le même schéma. Il va falloir qu'Andreas trouve le lien qui unit toutes ces personnes.

Nous avons des retours dans le passé (début des années 1970) afin de mieux comprendre l'histoire ainsi que les pensées et agissements du tueur que l'auteur nomme "l'homme qui n'était pas un meurtrier" et qui favorise l'empathie. Les chapitres sont courts pour un rythme assez soutenu, un chapitre est sur un lieu ce qui permet aux lecteurs de suivre l'enquête pas à pas. La psychologie des personnages est recherchée notamment pour Andreas et le meurtrier. Malgré quelques clichés du "flic", on suit avec avidité cette enquête. J'ai aussi beaucoup aimé le réalisme des lieux qui existent bel et bien (voir photos ci-dessous) Bref, pour un premier roman, l'auteur a su me tenir en haleine jusqu'à la dernière page et je découvrirai avec plaisir "Qui a tué Heidi?" qui remet en selle l'inspecteur Auer.
Lien : http://auchapitre.canalblog...
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C'est un polar dans la veine des romans noirs nordiques qui sont tant prisés ces dernières années.
Dans un premier temps je trouvais quelquechose de naif à l'écriture de ce roman. Pourtant j'ai été pris dans la lecture et n'ai pu le lâcher tellement l'intrigue était bien cousue. Un peu prévisible cependant.
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