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Colin MacNeil (Illustrateur)John McCrea (Illustrateur)
EAN : 9781907519277
304 pages
2000 AD (09/11/2010)
5/5   1 notes
Résumé :
Marlon 'Chopper' Shakespeare has come a long way from being a wall-scrawling juve in Mega-City One. Having mastered the art of Sky Surfing, Chopper became a hero of the people by winning Supersurf 7 and escaping the Judges to compete in Supersurf 10. But a narrow defeat to Jug McKenzie and a close encounter with Judge Dredd sent Chopper out into the Radback. Now he's back and intent on re-claiming his title and keeping his freedom. Collected together for the first t... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend 7 histoires mettant en scène Marlon Shakespeare, surnommé Chopper. Il s'agit d'un personnage créé par John Wagner & Ron Smith, apparu pour la première fois en avril 1981, dans le numéro 206 de l'hebdomadaire anglais 2000 AD. Ses premières apparitions étaient partie intégrante d'aventures de Judge Dredd et ont été rééditées dans les recueils Judge Dredd : Complete Files V.4 (UnAmerican Graffiti), Judge Dredd: Complete Case Files v. 9 (Midnight Surfer), et Judge Dredd: Complete Case Files Volume 11 (Oz). Il n'est pas nécessaire de disposer d'une connaissance préalable du personnage ou d'avoir lu ces 3 histoires pour apprécier celles contenues dans ce tome. La première histoire est en noir & blanc, les suivantes sont en couleurs.

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- Soul on fire (1988, 27 pages, progs 594 à 597, scénario de John Wagner, dessins de Colin McNeil, noir & blanc) - Depuis sa défaite au championnat Supersurf 10, Marlon Shakespeare zone dans le radback (contraction d'outback et radiation), l'équivalent de la Terre Maudite (cursed earth) autour de Mega-City One, mais en Australie, autour de Mega-City Two. Un soir qu'il va chercher des médicaments pour son ami Smokie (un aborigène) dans Mega-City Two, il lui prend la fantaisie de refaire le parcours de Supersurf 10 à blanc. Une copine de Jug McKenzie (le gagnant de la compétition Supersuf 10) le repère dans le ciel et lui fait signe de le rejoindre depuis la terrasse de l'appartement de McKenzie.

Marlon Shakespeare (Quel nom !) est apparu la première fois en train de graffiter les murs de Mega-City One. Il a été promptement arrêté par Judge Dredd et placé en Isocube (l'équivalent d'une cellule de prison). Après avoir purgé sa peine, il a découvert sa vocation de surfer du ciel (sur une planche mue par l'énergie solaire) et il a participé à Supersurf 7. Cela ne lui a pas permis de se tenir à l'écart de la loi, et il a dû s'exiler à Oz (diminutif d'Australie) où il a perdu à Supersurf 10, et dû fuir dans l'outback pour échapper à Judge Dredd. Sa personnalité a durablement marqué les lecteurs du magazine 2000 AD, c'est la raison pour laquelle il a eu droit à de nouvelles aventures, en solo, sans la présence de Judge Dredd.

Cette première histoire est assez courte et contient un rappel des faits dans la première moitié. John Wagner développe le caractère de son personnage et montre en quoi il diffère des autres surfeurs. Il rapatrie également le personnage de Jug McKenzie, le gagnant de Supersurf 10 et il introduit une jeune demoiselle prénommée Charlene, visiblement sous le charme de la beauté romantique de Chopper.

Pour ces épisodes, Colin McNeil est encore un débutant, fortement influencé par ses ainés de 2000 AD, comme Mike McMahon ou Ian Gibson. Sa narration visuelle est claire et il réussit à transcrire les sensations de la course entre Chopper et McKenzie, entre les immeubles et les obstacles de Mega-City Two.

Cette première histoire constitue une bonne remise en selle du personnage, même si le thème principal (une forme de soif de liberté qui ne peut être étanchée que par le surf) est assez convenu. 4 étoiles.

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- Song of the surfer (1989, 83 pages, progs 654 à 665, scénario de John Wagner, dessins de Colin McNeil) - Marlon Shakespeare réside toujours dans le radback, mais Smokie passe l'arme à gauche dans son sommeil, après lui avoir parlé du temps du rêve (Tjukurrpa, thème central de la culture des aborigènes d'Australie), des lignes de chant (songlines, évoquant les lignes Ley) et du fait qu'il pense que Chopper est sous la coupe du chant du Vent. N'ayant pas de raison particulière de rester dans cette zone, Chopper se rend à Mega-City Two où il se laisse convaincre de participer à la compétition Supersurf 11.

Supersurf 11 est une course de surf du ciel, organisée par une corporation appelée StigCorp, propriété d'un certain Stig. Ce dernier a décidé de rendre la course encore plus dangereuse en y intégrant des pièges physiques (dont un tunnel garni de pieux), mais aussi des tireurs d'élites embusqués et même un canon manipulé par Stig en personne (bien qu'il soit aveugle). le juge en chef de Mega-City Two a donné son accord. Contre toute attente, Sonny Williams de Brit-Cit s'inscrit sans même prendre le temps de la réflexion. Chopper fait de même dans la foulée. Une vingtaine de surfeurs s'inscrivent. Charlene, la copine de Chopper, lui en veut terriblement de participer, sans même se préoccuper de ce qu'elle peut ressentir.

En 84 pages, John Wagner raconte une histoire dont il a le secret. Comme pour America (l'autre chef d'oeuvre réalisé avec le même Colin McNeil), le lecteur anticipe assez facilement le déroulement du récit, jusqu' à sa conclusion inéluctable, et pourtant le suspense est intact et tétanisant. Dès le départ, il est évident que Chopper va concourir dans cette nouvelle édition de Supersurf 11 et qu'elle sera truffée de danger, que les dés seront plus ou moins pipés. Dès le départ, il est évident que Chopper fera preuve de prouesse pendant la course, et d'une adresse pleine de grâce. Pourtant, le lecteur s'inquiète pour lui du début jusqu'à la fin. le récit commence donc dans le désert australien (outback) avec Marlon vivant sa vie au jour le jour, le précédent ressemblant au suivant, sans guère de but. Il se contente de peu, à l'écart de la civilisation, sans responsabilité ni ambition. Il est resté un rebelle asocial qui ne recherche pas la compagnie des autres. Il se contente de la présence d'un vieil aborigène revêche et peu causant. L'auteur amalgame une forme de retour à la nature, avec une approche de la vie débarrassée de l'attrait des possessions matérielles et du confort.

John Wagner ne s'est pas particulièrement immergé dans les mythes aborigènes. Il n'emploie même pas le terme de Tjukurrpa. Il se contente d'évoquer l'image de l'indigène vivant près de la nature, encore en phase avec elle, pas pollué par la technologie. Ce mode de vie plus simple et plus authentique assure une proximité avec l'ordre naturel des choses, et une sensibilité plus juste, avec une meilleure perception de sa personnalité. C'est ainsi que Smokie peut percevoir le chant du vent animant Chopper. Par ce dispositif, le scénariste légitime la dimension romantique de son personnage, avec une dimension spirituelle, presque mystique, sans avoir besoin de rentrer dans le détail d'un dogme spirituel, encore moins d'un dogme religieux. Chopper est en prise directe avec l'ordre naturel des choses, même s'il n'est pas capable de le percevoir. Ses décisions ne lui appartiennent pas entièrement, puisqu'elles lui sont dictées par sa nature profonde qui est nourrie par le chant du vent. C'est donc un personnage tragique qui ne s'appartient pas complètement, qui est le jouet de sa nature profonde sur laquelle il n'a pas de prise.

Face à ce héros habité par l'esprit de la nature (presqu'animé par lui), se trouve une corporation tentaculaire, s'étendant sur plusieurs pays et plusieurs continents. Même si son patron Stig est présent dans le récit, le lecteur ressent qu'il s'agit d'une organisation capable de se perpétrer de manière quasi automatique, dont la survie de dépend pas de celle de son patron. Il s'agit d'un organisme dont la fonction est le profit, dont la forme de vie n'est plus dépendante de chaque individu, qui n'est plus à l'échelle humaine. Stig est réduit à une incarnation de cet appétit capitaliste, mais déconnectée de sa personnalité d'individu. Il pourrait s'agir d'une autre personne, cela ne changerait rien à son rôle, à sa fonction dans le récit, mais aussi dans l'organisme qu'est l'entreprise. Il n'est qu'un instrument servant à détruire les individus que sont les surfeurs, des personnes encore différentes, chacun avec sa propre personnalité. Stig a pour fonction d'annihiler la liberté naturelle représentée par les surfeurs, alors qu'il ne doit la sienne qu'à l'argent qu'il a acquis.

La force du récit de John Wagner tient donc plus dans ses métaphores que dans son intrigue. Il y a la multinationale qui broie les individus et extermine les récalcitrants qui refusent de se conformer. Il y a des êtres humains (les tireurs d'élite embauchés par StigCorp) prêts à tuer d'autres humaines (les surfeurs), des gens qu'ils ne connaissent pas, qu'ils n'ont jamais rencontrés, à l'instar de soldats s'apprêtant à tuer d'autres soldats qu'ils ne connaissent pas, uniquement parce qu'ils ont été désignés sous l'appellation d'ennemis. En face les surfeurs apparaissent comme de doux dingues : des personnes habitées par une passion qui doit être assouvie coûte que coûte. Leur âme a soif de liberté, leurs corps a besoin de ressentir le vent et les mouvements de la planche. C'est un besoin qu'ils ne peuvent pas maîtriser, qui est plus fort que la raison, que même le risque de mort ne saurait faire taire. Les surfeurs sont esclaves de leur soif de glisse, ils ne peuvent pas non plus échapper à leur culture. Les femmes ne disposent pas d'un rôle important, mais elles sont plus qu'un simple faire-valoir des surfeurs. Elles sont leur compagne à niveau égal. le scénariste prend bien soin de montrer qu'elles jouissent également de leur libre arbitre, par l'entremise du personnage de Charlene. Cette dernière se retrouve également esclave de sa culture et de son éducation à sa manière, une autre pulsion irraisonnée.

Comme pour l'histoire courte Soul on fire (progs 594 à 597), Colin McNeil réalise des dessins descriptifs qui donnent corps à cet environnement de science-fiction. Les énormes bâtiments de Mega-City Two apparaissent massifs et démesurés. Les voies de circulation sinuent au travers de ces gigantesques structures, dans un labyrinthe digne des échangeurs tentaculaires des grandes métropoles états-uniennes. Les personnages portent des vêtements arborant les stigmates d'un récit d'anticipation, tout en restant pratique et de circonstance. Les surfeurs s'habillent de manière décontractée en civil, avec des tenues moulantes pour pratiquer leur sport. Les commentateurs de la course ont revêtu des costumes plus habillés, mais quand même adaptés au climat (en particulier avec des shorts pour ces messieurs).

L'artiste prend soin de représenter des personnages de morphologie diverse et variée. Les surfeurs sont majoritairement élancés, en cohérence avec le fait qu'il s'agit de sportifs et qu'ils ne doivent pas surcharger leur planche. Certains d'entre eux arborent une coiffure mal domestiquée (outre les cheveux longs), en cohérence avec la mystique du surf qui exhale des relents hippies. Les scènes de surf sont spectaculaires à souhait, avec une belle impression de mouvements, de glissements et d'arabesques décrites. Les 6 premiers épisodes sont illustrés de manière traditionnelle avec des contours tracés à l'encre, et une mise en couleurs ensoleillées, réalisée par Tim Perkins.

Pour la deuxième moitié, Colin McNeil se charge lui-même de la mise en couleurs et modifie en conséquence sa méthode de travail. Il n'a plus besoin de détourer systématiquement chaque forme, il peut en délimiter certaines uniquement par la mise en peinture d'une zone, se détachant de celles d'à côté par sa couleur différente. Cela permet de créer de forts contrastes d'une forme à l'autre, rendant compte de la forte luminosité dans cette région du globe. La mise en peinture directe lui permet également de maculer certaines cases de gouttelettes de peinture projetées, pour rendre compte de la force d'un coup porté, ou de la projection de matière suite à un impact. Cette technique s'avère très percutante pour transcrire la force des impacts des balles ou autres projectiles. Colin McNeil perfectionnera encore son art pour America.

Avec cette première histoire longue mettant en scène Marlon Shakespeare dans le premier rôle, John Wagner prouve une fois encore qu'il est un maître conteur. Il reprend le personnage romantique du beau surfeur détaché des contingences matérielles, incapable de s'empêcher de participer à une course dont il sait par avance qu'elle sera meurtrière. La compétition fournit une dynamique imparable au récit, sur la base de laquelle l'auteur sonde les turpitudes glauques de la société et du spectacle. Des personnages très humains se débattent contre leur nature, et contre un environnement hostile. 5 étoiles. Cette histoire justifie à elle seule l'achat et la lecture de ce tome.

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- Earth, wind and fire (1990, 30 pages, Judge Dredd megazines 1.01 à 1.06, scénario de Garth Ennis, dessins de John McCrea) - Koala Stan est un aborigène qui communique avec le rêve. Il sent venir un changement perturbateur. Marlon Shakespeare s'est installé dans le radback (zone raioactive de l'outback), dans une petite communauté où sont également intégrés Jug McKenzie et sa femme Dora. Ils s'apprêtent à recevoir la visite de Wipeout Jones, un autre surfeur ayant participé à plusieurs compétitions Supersurf. de son côté, Derek O'Herne (le nouveau responsable local de StigCorp) a réussi à convaincre ses patrons de débloquer des fonds pour raser les reliefs dans la région où s'est installé Chopper. En effet, il y a là une convergence de lignes de chant dont il espère bien pouvoir capter l'énergie.

Après la fin de Surfer's Song, les responsables éditoriaux ont estimé opportun de consacrer encore d'autres histoires à Chopper. Ils confient celle-ci à un scénariste prometteur et débutant à l'époque : Garth Ennis. Quelques années plus tard, celui-ci déclarera partager l'opinion des lecteurs sur le fait que ce n'était pas forcément une si bonne idée que ça que de faire revenir Chopper. Avec le recul des années, il est possible de lire cette histoire supplémentaire, sans s'offusquer qu'elle diminue l'intensité de la conclusion de la précédente. Ennis effectue un travail correct. Il respecte la personnalité de Chopper et McKenzie. Il reste assez évasif sur le fond de leur philosophie de vie pour ne pas être ridicule et pour ne pas contredire l'histoire précédente. L'intrigue est linéaire et facile à suivre. le suspense monte car le scénariste sait faire exister ses personnages, grâce à des dialogues qui portent leurs émotions.

D'une certaine manière, les pages de John McCrea donnent l'impression qu'il maîtrise plus rapidement que Colin McNeil le passage du noir & blanc à la couleur. Il tire plus rapidement profit du fait de pouvoir délimiter des zones uniquement par la couleur, sans avoir à en encrer les contours, sans non plus abuser de cette méthode. Il conserve la palette de couleurs de l'histoire précédente, en particulier pour l'ambiance lumineuse chaude de l'Australie. Pour cette histoire, il a atténué sciemment la dimension parodique de ses dessins, pour rester dans un registre plus descriptif et plus neutre. le lecteur en apprécie d'autant mieux sa capacité à raconter l'histoire de manière claire. Il limite l'exagération des formes à une poignée d'occasions quand le scénario le justifie (l'inénarrable hôtesse du Club Everage reste longtemps en mémoire). Les pages consacrées au surf sont moins impressionnantes que celles de Colin McNeil, mais il n'y a pas non plus de course de compétition à proprement parler.

Une fois évacuée la question de savoir s'il fallait donner une suite à Surfer's Song, le lecteur constate que cette nouvelle histoire tient la route, qu'Ennis & McCrea ne déméritent pas, même s'ils n'atteignent pas l'intensité dramatique du récit précédent. 4 étoiles.

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- Deadman's twist (1993, 8 pages, Judge Dredd megazine 2.36, scénario de Garth Ennis, dessins de Martin Edmond) - Un peu lassé par la tranquillité de sa vie, Chopper décide de s'offrir une partie de surf un peu pimentée, en traversant un canyon réputé périlleux.

La légende veut que Garth Ennis ait écrit cette histoire spécifiquement pour pouvoir mettre en valeur le talent de l'artiste. Effectivement, Martin Edmond réalise des cases qui tirent vers l'expressionnisme, avec un Chopper très élancé, et des aplats de noir qui rendent compte du tourment intérieur de Chopper. le scénario se sert du défi de surf pour confronter Chopper à sa pulsion de mort, sous forme métaphorique. 4 étoiles pour un exercice de style compétent, sans être inoubliable.

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- Funeral in Megacity one (1994, 6 pages, Judge Dredd poster prog 4, scénario de John Wagner, dessins de Colin McNeil) - Chopper se paye le culot de revenir à Mega-City One pour l'enterrement d'un copain surfeur, malgré la certitude que Judge Dredd sera là pour l'attendre.

À l'occasion d'un numéro spécial dépliable sous forme de poster, John Wagner s'offre une histoire courte, dans laquelle Colin McNeil peut donner toute la mesure de son talent acquis au cours des années précédentes pour des cases tirant vers l'abstraction pour certaines formes. le récit est rapide et léger, enfonçant le clou du fait que Chopper n'est pas le premier venu puisqu'il échappe encore une fois à Judge Dredd. 5 étoiles.

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- Supersurf 13 (1995, 44 pages, progs 964 à 971, scénario d'Alan McKenzie, dessins de John Higgins) - le juge en chef Hiddeoshi Onno a fait quérir la juge-inspectrice Yakamoto. Les juges japonais d'Hondo-Cit ont décidé de remettre en état Mega-City Two pour y loger une partie de leur population. Afin d'attirer les habitants, ils ont décidé d'y organiser le concours Supersurf 13. Yakamoto est chargée de convaincre Chopper d'accepter d'en être le responsable du comité d'organisation.

Alan McKenzie s'acquitte honnêtement de sa tâche, avec un récit plus original que celui de Garth Ennis, et une vraie compétition, mais avec un style moins direct, moins efficace. John Higgins (le metteur en couleurs de Watchmen, et dessinateur de plusieurs histoires parues dans 200 AD) réalise des dessins sous influence de
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