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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Dans ce premier tome, Mika Waltari nous fait découvrir Sinouhé, un médecin égyptien à qui il fait vivre une véritable odyssée durant laquelle il va croiser toutes sortes de personnages et vivre toutes les péripéties possibles.
Au fond, c'est une aventure moderne transposée dans l'Antiquité égyptienne qui nous est proposée.
On suit avec intérêt tous les rebondissements de cette histoire tout en évoluant dans un contexte historique passionnant.
A lire pour le plaisir, et avec plaisir !
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Roman d'aventures , pour passionnés de l'Egypte des pharaons. Sinoué est médecin, prêtre, espion, aventurier, esclave, ... le roman mêle intrigue politique, amoureuse, voyage, aventures en tout genre, avec un rien de mythologie pour pimenter le tout.
Facile à lire dans sa première moitié, il devient lassant, de rebondissements en pérégrinations, de rencontres en exposés didactiques.
C'est le propre du roman d'aventures, certes. A réserver aux inconditionnels du genre.
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Découvrant récemment ce roman historique à succès publié en 1945, je me suis plongée dans la vie quotidienne égyptienne à l'époque de la consécration du pharaon Amenophis IV, plus connu sous le nom d'Akhénaton, à travers le regard du héros Sinouhé prêtre d'Amon puis médecin qui sera amené à parcourir le monde antique, emportant avec lui le lecteur jusqu'aux royaumes hittites puis en Crète.
Regorgeant de détails sur les pratiques funéraires, les rapports sociaux, la ville antique, le roman témoigne d'une riche documentation qui évoque incontestablement les "Enquêtes " d'Hérodote, le premier historien.
Il faut remarquer que le livre ne fait aucune concession à la sensibilité contemporaine quand il aborde le sort réservé aux femmes et aux esclaves. le personnage principal Sinouhé, décrit comme un "homme de bien" ne fait pourtant pas exception à la règle quand il "corrige" son fidèle Kaptah qui est à la fois son intendant, son domestique, mais aussi son ami et quand il cède au Roi d'Amourrou la belle esclave Keftiou qui avait au l'audace de lui témoigner trop vivement son intérêt...illustrant ainsi sa sensibilité sélective en fonction des individus qu'il rencontre.
Sinouhé entretient un rapport compliqué avec les femmes. Pour une courtisane vénale qui se moque de lui, il se dépouille non seulement de tous ses biens mais aussi de ceux de ses propres parents qu'il aime pourtant tendrement, conduisant les malheureux à la mort. Follement épris de la crétoise Minéa, il respecte son voeu de chasteté et la laisse sacrifier sa vie à un dieu auquel il ne croit pas.
Peut-on parler d'athéisme à une époque où les divinités sont omniprésentes dans l'espace social et où leur culte règlementent tous les aspect de la vie ? C'est pourtant la philosophie du héros qui se démarque de ses contemporains...
Ce premier volume n'a pas emporté totalement mon adhésion tant les codes narratifs paraissent obsolètes, notamment en ce qui concerne les aspects intimes. Sinouhé ne fait que "se divertir " avec ses partenaires sexuelles et le lecteur qui voudrait en savoir un peu plus restera sur sa faim, ce qui ne permet d'ailleurs absolument pas de comprendre l'attachement excessif manifesté à la courtisane Nefernefernefer pour laquelle il a renoncé à tous ses principes. Pudeur de l'auteur à une époque où le récit devait respecter la décence ? Ou volonté d'entrer dans les caractéristiques du "roman-mémoire" qui ne peut présenter davantage de développements que ce que le narrateur souhaitait dévoiler?
J'aurais aimé que l'aspect médical du récit soit davantage développé.On sait que les médecins de l'Egypte ancienne témoignaient d'un savoir remarquable et que les soins pratiqués avec les moyens du bord donnaient des résultats significatifs permettant la guérison de pathologies que les siècles suivants considérèrent comme incurables. Or à part quelques développements sur la trépanation (une pratique qui ne devait pas être très fréquente quand même), l'auteur reste très discret sur l'activité de soignant de son héros. Dommage !
A l'heure où l'exposition dite "du centenaire" fait courir le Tout-Paris pour admirer les trésors de la Tombe de Toutankhamon, le "roman égyptien" revient sur le devant de la scène et la lectrice compulsive que je suis, se promet d'aborder le second volet des aventures de Sinouhé qui parait-il, se passent dans l'intimité du Pharaon Akhénaton au sein d'une cour royale ravagée par les complots et intrigues. Je suis curieuse de savoir si le jeune Toutankhamon, fils présumé d'Akhénaton, sera mentionné et si nous assisterons en direct à la chute du monothéisme égyptien.
A suivre, donc....
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📒 Et alors ce livre ?

A quoi sert la lecture ? A cela ! 😀

Lire un roman historique, et se gaver de mythes et légendes 😀

Accompagné le héros dans ses joies, ses peines, ses malheurs.

Observer le monde au temps de l'Egypte ancienne et son Pharaon Akhenaton, rencontrer ce peuple barbare "les Hittites", voyager en Crète et redécouvrir la légende du Minotaure.

Dommage, le style m'a énormément gêné, trop de répétitions, de longueurs. 😏
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Mika Waltari reprend le conte égyptien antique de Sinouhé, l'homme qui surprit sans le vouloir un secret d'état et qui s'enfuit à l'étranger par peur d'être tué. Il transforme cette histoire en roman initiatique à la première personne, où son personnage écrit ses mémoires et évoque sa vie longue et agitée. L'auteur fait revivre en imagination le pharaon Amenophis IV, le supposé "hérétique", les cités de Phénicie, Babylone, les Hittites, etc ... La saga est pittoresque, amusante et pleine de trouvailles. Cependant il ne faudrait pas croire qu'avec ce livre, on s'instruira en s'amusant sur cette période de l'antiquité : l'auteur recrée à sa manière les grands personnages et les idées de l'époque, au risque de la caricature, et celui qui y chercherait un enseignement historique se tromperait lourdement, car Waltari n'a nulle part l'intention d'être fidèle à la réalité évanescente de ces temps.
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Il faut être curieux et découvrir des auteurs qu'on ne connait pas. Je me suis tourné au hasard vers Mika Waltari et aventures de Sinouhé par sauts de puce, passionné par les romans sur l'Egypte.
Le style narratif est d'entrée poétique, imagé, presque philosophique par moment. Il se "boit" facilement. Quelques expressions originales, ou tournures de mots qui nous bousculent un peu.
L'histoire de Sinouhé qui quitte l'Egypte pour découvrir les alentours, car on ne va pas dire "le monde" car il n'a fait que la Mésopotamie, le Crête et l'actuelle Turquie, s'apparente à des mémoires. On pouvait s'attendre à davantages d'aventures, de récits vivants et d'actions somme toute, mais non ! A la clôture de ce premier tome, je m'aperçois qu'il ne s'est pas passé tant de choses que ça. Ok Sinouhé a murri, gagné en sagesse, s'est à peine racheté de son énorme faute de jeunesse, mais on reste un peu sur sa faim.
Maintenant, il est rentré en Egypte, et j'ai tout de même envie de poursuivre ses aventures dans le tome 2, donc la qualité du roman n'est sans doute pas si mal.
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Contrairement à ce que le résumé laisse à penser, il ne s'agit pas de la vie d'un esclave, au temps des pharaons, mais de celle d'un aventurier, médecin de métier, mais aussi espion. Il va parcourir le monde, accompagné de son fidèle et très particulier Kaptah, sous le prétexte d'apprendre auprès des médecins de chaque contrée leurs technique, leur art... mais rapportera aussi des informations sur les troupes armées des rois de ces fabuleux pays.

La suite sur le blog...
Lien : http://lesmotsdenanet.blogsp..
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Quand le quotidien est morose, qui ne rêve pas d'aventures lointaines ? Ce pavé, divisé en deux parties distinctes, nous raconte les aventures de Sinouhé.
La première partie commence par son enfance dans les bas-quartiers de Thèbes, en compagnie d'un père médecin. Il embrasse lui-même cette profession jusqu'au drame qui le conduira à errer de pays en pays, en quête de savoirs et pour oublier ses méfaits. Il voyagera ainsi dans le royaume de Mitanni, chez les Hittites, à Babylone, en Syrie, en Crète et vivra toutes sortes d'aventures en compagnie de son fidèle esclave.
La seconde partie raconte son retour en Egypte, où il devient un proche du pharaon Akhénaton. Nous suivrons l'apogée de son règne puis ensuite la longue décadence de l'Egypte, affaiblie par les idées religieuses de ce monarque.
Mais pourquoi ne pas avoir mis une note plus élevée ? le personnage principal n'est pas attachant : sans être antipathique, je le trouve naïf et plein de contradictions. Chaque fois qu'il fait quelque chose, c'est toujours dans l'excès sans tirer parti de ses erreurs ensuite. On s'étonne qu'à chaque fois, il répète le même cycle pour ensuite se lamenter et geindre sans fin sur ses malheurs. Ensuite, bien que ce soit le contexte historique de l'époque, sa manie de battre sans cesse son esclave, m'a horripilé.
Le style d'écriture est assez plat, parfois lourd et compassé. C'est dommage d'autant plus que les contrées et les coutumes décrites sont exotiques et donnent envie de revenir dans le temps pour explorer soi-même ces endroits.
C'est un pavé assez dense avec un rythme plutôt lent. Je n'ai pas tiré autant de plaisir que j'escomptais. Dommage !
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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Je ressors de cette lecture avec un avis assez mitigé. J'ai adoré la première moitié, et me suis ennuyer dans la deuxième. le début est bien, le personnage de Sinouhé évolue au fil des pages et c'est intéressant de suivre son parcours, on a aussi des informations sur la période, ce qui rend la lecture d'autant plus attrayante. Mais par la suite, ça devient long. C'est moins intéressant, et Sinouhé devient clairement chiant, j'ai eu du mal à le terminer.🦂
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Entendons-nous bien dès le départ : je ne suis pas du tout spécialiste de l'Égypte antique, je me suis principalement nourrie à ce sujet d'oeuvres grand public entre les BD Papyrus, Alain Surget (Thuya je crois qu'elle s'appelle son héroïne), quelques documentaires jeunesse et plusieurs sagas de Christian Jacq, qui paraît-il n'est pas toujours très exact (voire largement pire). Tout ça j'ai bien aimé, et comme j'ai repéré beaucoup de choses qui se croisaient j'ai une représentation de l'Égypte antique globale certainement bien trop homogène mais j'espère pas tout à fait aux fraises quand même, et si c'est le cas bah tant pis, je suis prête à revoir mes connaissances.

Sur ce point je n'ai pas été déçue : Waltari nous embarque de Thèbes, que Sinouhé aime énormément, et qui nous est décrite avec beaucoup de détails et d'émotion, de même que les bords du Nil, ce qui donne lieu à un certain nombre de passages poétiques, lyriques même parfois. Il nous fait découvrir aussi un peu le reste de l'Égypte, Babylone, la Syrie, la Crète, Mitanni (en Mésopotamie également). Si le fil conducteur reste la vie de Sinouhé les événements politiques et économiques du pays de Kemi (l'Égypte, ça je m'en souvenais 😉 ) sont omniprésents tantôt en arrière-plan tantôt au premier selon l'action de Sinouhé parmi les Grands : les pharaons Aménophis III et son fils Akhenaton, puis le général Horemheb, jusqu'à l'avènement de Ramsès après le décès de Toutankhamon. Alors oui c'est sûr c'est un peu la période la plus représentée de l'histoire du pays, et 60 ans sur quelques milliers c'est un peu court… En même temps cela reste une période de grands troubles et grands changements pour l'Égypte, en même temps qu'elle met en scène des personnages que tout le monde connaît plus ou moins, donc ça reste un terreau fertile pour une bonne histoire. J'ai en effet apprécié qu'on me réexplique à nouveau tout ce qui s'est passé sur cette période historique, le pourquoi et le comment (même si j'imagine que Waltari a pu prendre des libertés), et le tout reste dense et riche en aventures autant qu'en références et explications historiques. L'immersion est donc plutôt réussie dans sa globalité.

Cependant j'ai eu plusieurs soucis pour apprécier pleinement ma lecture.

Déjà, le livre aurait pu s'intituler : Les Malheurs de Sinouhé. Ce type est bête comme ses pieds, d'une naïveté affligeante, et j'ai passé pas mal de temps à avoir envie de lui coller des baffes. La gentillesse c'est bien, mais c'est bien aussi de ne pas laisser tout le monde te marcher dessus ! Entre la courtisane qui lui « vole » tout avec sa permission, ses mauvais choix politiques qu'il n'assume pas complètement, sa manie de tomber amoureux de toutes les femmes qui passent (ce qui est déjà chiant en soi pour le lecteur) sans pour autant aller jusqu'au bout dans ses relations, ou bien perdre ceux qu'il aime en faisant des choix tellement mauvais qu'on se demande s'il a deux neurones qui se connectent… Et en plus il n'arrête pas de s'apitoyer sur son sort. C'est juste hyper frustrant.

Allez je retourne à mon petit laïus (trop) habituel : où sont les personnages féminins bordel ? Je parle bien de personnages qui ont une profondeur, un caractère, pas de simples motivations amoureuses/sexuelles pour le héros (présentes) ni de bonniche (présente aussi, même qu'elle s'appelle Muti, je me demande si le lecteur doit rapprocher ça de « Mutti » (« maman » en allemand) ou mutsi (« maman » en finnois) ?) ni de mère (également). Je vous épargnerai aussi les très nombreuses occurrences de femmes qui servent de « divertissement » aux hommes, qu'ils soient maris, amants, clients de maisons closes ou… violeurs. Oui, oui. Lors d'un pillage de guerre, les hommes se « divertissent » avec les femmes de la ville vaincue. On peut mettre ça sur le dos du traducteur, ou de l'auteur, j'en sais rien. Enfin, je pencherais quand même pour un minimum de responsabilité de la part de l'auteur.

En fait Sinouhé a l'air de se ficher complètement que des femmes soient violées pas loin de lui, ou de les traiter lui-même comme des objets ou d'exploiter leurs « rôles sociaux » assignés, alors qu'il exprime de la pitié pour les pauvres, de la compassion pour les malades, qu'il encourage ses amis masculins à évoluer ou à se faire respecter… et qu'il chouine aussi beaucoup sur lui-même.

Enfin hormis leur aspect historique je n'ai trouvé aucun personnage réellement intéressant ou consistant. le nain Kaftah, ressort comique du narrateur, a réussi sa mission sur moi – mais de justesse – et cela ne peut pas rattraper à mes yeux le fond bassement sordide plus qu'épique, les héros qui sont loin d'en être, la succession de crimes, d'intrigues vicieuses (même si je conçois très bien cet aspect puisqu'on est sur un thème politique assez fort), et de figures archétypales sans âme. J'ai franchement été pas loin de m'ennuyer sur ce bouquin, et je me suis rendue compte après qu'il avait 40 ans de moins que ce que je pensais ! J'avais en fait retenu la date de naissance de l'auteur, et déplorais que ça ait quand même mal vieilli…

L'auteur semble conclure avec un Sinouhé en même temps vaguement repentant de ses erreurs et de ses crimes – oui parce qu'en fait il y a un moment où il commence à faire des mauvais choix non plus par gentillesse mais par peur ou autres motivations, et tombe dans une spirale immorale – qui dresse un portrait plutôt amer de lui-même même s'il se dit satisfait des quelques moments de bonheur qu'il a vécu. Certains lecteurs trouveront probablement dans ce livre, qui n'est pas mal écrit non plus, une fresque humaine émouvante et réaliste ; pour ma part cela ne m'a ni plu ni convaincue tant je n'ai pas réussi à comprendre ou accepter les choix du héros qui se pose en éternelle victime, ni sa vision des choses, même si Waltari a par ailleurs su me faire voyager.
Lien : https://croiseedeschemins.wo..
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