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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Tout d'abord je remercie #NetgalleyFrance et #FleuveNoir pour l'envoi de ce service de presse.



Tout commence par des lettres ... Des lettres qu'une jeune femme écrit à un avocat pour le convaincre de la défendre. La défendre d'un acte qu'elle dit ne pas avoir commis. Elle est prête a raconter la vérité et surtout son histoire, celle qui la conduit ici derrière les barreaux ! le lecteur entre donc dans un échange épistolaire et devient acteur de ce récit.

Rowan, jeune femme d'une vingtaine d'année nounou dans une crèche Londonienne, décide de tout quitter pour répondre à une annonce qui l'intrigue et lui donne envie ! Une place se libère dans un vieux manoir en Écosse, pour s'occuper de 3 petites filles et d'une ado, un job de rêve avec un salaire plus que confortable : nourrie, blanchie et logée ... Que demander de plus ? le point noir : pourquoi les nounous se succèdent, mais ne reste pas plus de quelques mois ?

Rowan décide de prendre le risque et faire sa place, la place qu'elle mérite auprès de ces 4 petites filles. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu et un drame va se produire ...

L'auteure instaure une ambiance anxiogène dans ce manoir rempli de caméra, connectée de partout et avec des personnages un peu bizarre également. Un petit essoufflement au 3/4 du livre mais l'auteure a su rebondir et m'embarquer jusque là révélation finale !



D'ailleurs, la fin m'a bluffée et bouleversée par ces révélations ! Je suis ravie de ma lecture et j'attends un autre livre de cette auteure avec impatience.
Lien : https://www.instagram.com/au..
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Ce que j'aime chez Ruth Ware, c'est qu'elle est douée pour créer des personnages féminins qui se retrouvent dans des situations inextricables. Accusées à tort, obligées de mentir sur leur identité, etc.
Dans La Clé du sang (titre bizarre d'ailleurs, pas très incitatif), son héroïne, Rowan, en est l'exemple parfait. La jeune femme de 27 ans, nounou dans une crèche londonienne, quitte ce job et sa chef et ses collègues qu'elle ne peut plus voir en peinture pour un boulot, a priori, de rêve. Elle est recrutée pour être la nourrice de 4 soeurs, des gamines de bonne famille, de 18 mois à 14 ans, dans un manoir isolé en Ecosse (pléonasme, désolée). Nourrie, logée, très bien payée. le hic, car il y en a un bien sûr, c'est qu'elle succède à une série d'employées qui ont toutes, vite, fui cet endroit et cette famille.
Rowan, elle, se croit bien plus maligne. Ce qui va l'amener... en prison, accusée de meurtre.
Et c'est ainsi que commence l'histoire, par des lettres qu'elle écrit à un avocat pour le convaincre de la défendre. Elle est in-no-cen-te bien sûr, et jure de dire "cette fois" toute la vérité, pas comme au précédent. Moui. La construction est très maligne, prenante. Ses premiers essais de contact épistolaire, touchants. Et puis elle écrit la plus loooongue lettre de la Terre, sur ses quelques jours maudits passés avec Les quatre filles de la famille Grant (ça, ç'aurait été du titre !). Une forme d'autoanalyse aussi, dans laquelle, sous forme de questions-réponses à elle-même, la jeune femme cherche à quel moment tout a vrillé. Beau dynamisme du récit, qui évite l'écueil de la linéarité car il n'y a pas de coupures sous forme de chapitres : parfois, même, on l'entend presque nous parler.
Alors qu'est-ce qui cloche là-haut, en Ecosse ? le manoir d'abord. du victorien rénové, à la pointe de la modernité, de la domotique partout (les Grant sont architectes, riches, toujours en déplacement) : tout est contrôlé, lumières, musique , caméras (même dans les chambres), température de l'eau dans la douche, contenu du frigo, par une appli appelée Happy. Flippant. Zéro intimité, les parents voient tout, même partis en colloque. Ce que Rowan ne va pas contrôler, elle, c'est l'hostilité des gamines, qui viendraient même à bout de SuperNanny. Et puis les fantômes, bien sûr. "Ne viens pas ici c'est dangereux. Ils n'aimeraient pas ça", la prévient (la menace ?) une des fillettes. La maison a la réputation d'être hantée, des enfants auraient disparu, seraient morts empoisonnés par les plantes vénéneuses cultivées dans un jardin "clos" dans un coin du vaste parc.
On a beaucoup pensé au Tour d'écrou, classique d'Henry James, en lisant La Clé du sang. Une nurse, des enfants inquiétants, un manoir... Atmosphère gothique malgré la domotique, grâce aux bruits de pas la nuit et aux messages enfantins tracés dans le grenier lui-même dissimulé derrière une porte. Y a t-il vraiment des spectres ? Se joue-t-on de sa naïveté. Qui ? Les parents pervers qui veulent mettre un peu de piquant dans leur vie ? Les gamines insupportables et fusionnelles ? La cuisinière hostile ? L'employé de maison-homme à tout faire, beau, baraqué et terriblement rassurant... au premier abord ?
On est perdu, longtemps, comme dans tout bouquin de Ruth Ware. Elle sait y faire.
Et cette Rowan, nous dit-elle vraiment tout, au fond ? Ne nous raconte t-elle pas ce que tout avocat voudrait lire pour être convaincu de la défendre ? On finit par ne plus savoir quand elle ment, on revient sur nos pas et réinterprète son histoire au fur et à mesure qu'elle déroule (parfois on relève des incohérences, surtout pour une narratrice qui promis-juré cette fois ne ment pas, mais accordons cela à la licence littéraire de l'auteur). Doit-on la détester ou pas ? Après tout, une fillette est morte, cela est indéniable. Par ses soins ou son manque de soin, ça...
L'ultime rebondissement nous fait voir sous un jour encore nouveau toute l'histoire. Celle d'une jeune femme qui l'avait bien dit, que jamais elle ne ferait de mal à ces enfants. Là elle n'a pas menti.
Malin et brillant, peut-être plus encore que les précédents. Hâte de lire le suivant !
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Rowan est emprisonnée pour un meurtre qu'elle affirme ne pas avoir commis… Par courrier, elle contacte un avocat réputé pour défendre « des causes perdues » et tente de dérouler le fil des évènements qui l'ont doucement conduite vers l'enfer : une petite annonce, presque trop belle pour être vraie, passée par une famille riche, cherchant une nounou pour ses quatre filles. Des conditions de travail idéales dans un manoir de la campagne écossaise, un salaire mirobolant… Et Rowan postule et obtient l'emploi, malgré le défilé des nounous précédentes, malgré la réputation de maison hantée du manoir…
Pour moi, la clé du sang a été un véritable « page turner », impossible à lâcher jusqu'à la dernière page. L'ambiance est pesante, on frissonne vraiment pour le personnage de Rowan, on sursaute au moindre bruit dans la maison. Certaines révélations sont inattendues, m'ont prises par surprise, jusqu'au dénouement, ouvert, que je n'avais pas vu venir. La narration se fait, au travers de la lettre à l'avocat, d'une seule traite et ne laisse aucun répit. Un très bon thriller, donc !!!
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Que dire… Ce livre donne un sentiment ambivalent… En effet, j'ai voulu abandonner x fois, mais contre toute attente, je l'ai lu jusqu'au bout. En effet, il énerve (on a envie de secouer la protagoniste que s'épanche en détails trop longuement ou qui ne fait pas ce que vous pensez que vous feriez à sa place…), il dérange, il étonne, bref vous passez par plein d'états. Si c'était le but, c'est réussi. Je n'en dit pas plus par crainte de révéler plus qu'il ne faudrait !

Rowan quitte sa vie modeste de Londres et s'installe à Heatherbrae House, comme nounou. Tout semble parfait, mais la présence des caméras, l'attitude (quasi méchante) des enfants et les rumeurs qui entourent la maison vont pourrir petit à petit son travail, voir son mental… pour devenir son pire cauchemar ...
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. OPPRESSANT.

Je viens de terminer un roman angoissant à souhait et qui aurait été parfait pour fêter Halloween.

Ce huit clos va vous faire frémir à toutes les pages. Mais avant ça, ne vous arrêtez pas sur la construction originale du roman. C'est déstabilisant car écrit de manière épistolaire par l'héroïne du roman : Rowan. Il n'y a donc aucun chapitre. Très étonnant n'est ce pas ?

Mais une fois passée cette surprise, on est très vite immergé dans le récit. C'est assez prenant et je vous conseille de ne pas le lire en pleine nuit si comme moi vous êtes vite effrayé.

Un riche couple d'architecte recrute une nurse pour leurs quatre filles. Un salaire plus que généreux est proposé et le manoir en Écosse de la famille est lui aussi très attirant. Autant dire que l'occasion est à saisir rapidement !

Jusqu'à la tout va bien. Rowan quitte alors sa vie modeste de Londres pour s'installer dans la maison familiale et s'occuper de ces quatre enfants. Mais des le premier jour, une impression de malaise s'installe et ne la lâche plus.

Est ce dû aux nombreuses caméras dans la maison, ou bien à l'attitude étrange des enfants ? Est ce dû aux rumeurs qui entourent ce lieu ?

Refusant d'écouter les avertissements, Rowan s'accroche à son rêve. Mais le cauchemar ne fait que commencer et le danger est partout.

Bienvenue dans un thriller oppressant ou la tension est palpable. Ruth Ware à vraiment un don pour faire les huits clos psychologiques.

On a envie d'en savoir plus sur ce tourbillon de mystères et on est pas déçu. Les twists finaux (car à mon sens il y en a plusieurs) sont surprenants. D'ailleurs on en redemande. J'aurais énormément apprécié lire un épilogue.

Si vous n'avez pas froid aux yeux, ce roman est fait pour vous. Alors qui osera le lire ?
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