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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Une famille fortunée recherche une nurse expérimentée pour s'occuper de quatre enfants à domicile avec de très bons appointements à la clé. Les parents dirigent ensemble le cabinet d'architecte familial.

•'Une proposition alléchante pour Rowan mais est-elle prête à vivre dans cette demeure sur laquelle règne des légendes ? Et de surcroît complètement domotique.

•'je découvre la plume de Ruth Ware au travers de cet excellent thriller psychologique. J'ai beaucoup aimé sa façon d'embarquer l'histoire. Je ne me suis pas embêtée une seconde et ne m'attendais pas du tout à cette fin !

•'j'ai beaucoup apprécié Rowan elle est tenace et volontaire ainsi que la petite Ellie de 5 ans, elle me touche par sa candeur.

•'L'on se met à soupçonner tout le monde. Un je ne sais quoi qui plane tout au long de la lecture. L'angoisse monte au fil des pages qui se tourne avec avidité.

•'Pourquoi je vous le conseille sincèrement ? Un très bon rythme, pas de sentiments de longueurs et les dernières pages font l'effet d'un soufflet. Un livre tout en puissance et une écriture machiavélique.

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Merci aux éditions Fleuvenoir de m'avoir permis la lecture de ce bon thriller . Rowan Caine découvre une petite annonce où l'on recherche une nounou pour s'occuper de quatre filles dans un environnement idyllique pour un salaire énorme et ne met pas longtemps à comprendre qu'il faut qu'elle décroche cet emploi et quitte sa crèche londonienne .Et elle est retenue à sa grande joie mais va vite se rendre compte que sa tâche va être compliquée .Frissons garantis .
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"La clé du sang" est le 4e livre de Ruth Ware que je lis .
J'ai bien aimé les trois précédents mais je dois dire
que celui-ci les surpasse .
Une nounou qui semble avoir des choses à cacher , une maison truffée
de caméras intrusives , des enfants hostiles , des rumeurs inquiétantes
sur la maison et ses anciens occupants , un environnement oppressant ,
tout concourt à installer un climat lourd , angoissant ... jusqu'au drame !
J'ai ressenti un sentiment de malaise d'un bout à l'autre
et la narration sans chapitre y est sûrement pour quelque chose .
Ruth Ware atteint son but : intriguer et inquiéter le lecteur
qui se demande à chaque instant ce qui va arriver !
J'ai grandement apprécié ma lecture
mais il me faut maintenant respirer un air plus léger :
je m'en vais relire "Les petites filles modèles" de la comtesse De Ségur....
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J'ai beaucoup aimé ce livre, je ne connaissais pas cette auteure.
Un couplé fortuné qui dirige un cabinet d'architecte passe une annonce plus qu'allechante afin de s'occuper de leurs enfants.
Rowan, qui travaille en crèche et rêve de la quitter va postuler pour ce poste et sera retenue.

Oui mais voilà, vous connaissez l'expression "trop beau pour être vrai ?"
Rowan va vite s'apercevoir que ce poste n'est pas si idyllique que ça... Je vous laisse découvrir, vous n'allez pas être déçus !

Très bonne lecture
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Ce que j'aime chez Ruth Ware, c'est qu'elle est douée pour créer des personnages féminins qui se retrouvent dans des situations inextricables. Accusées à tort, obligées de mentir sur leur identité, etc.
Dans La Clé du sang (titre bizarre d'ailleurs, pas très incitatif), son héroïne, Rowan, en est l'exemple parfait. La jeune femme de 27 ans, nounou dans une crèche londonienne, quitte ce job et sa chef et ses collègues qu'elle ne peut plus voir en peinture pour un boulot, a priori, de rêve. Elle est recrutée pour être la nourrice de 4 soeurs, des gamines de bonne famille, de 18 mois à 14 ans, dans un manoir isolé en Ecosse (pléonasme, désolée). Nourrie, logée, très bien payée. le hic, car il y en a un bien sûr, c'est qu'elle succède à une série d'employées qui ont toutes, vite, fui cet endroit et cette famille.
Rowan, elle, se croit bien plus maligne. Ce qui va l'amener... en prison, accusée de meurtre.
Et c'est ainsi que commence l'histoire, par des lettres qu'elle écrit à un avocat pour le convaincre de la défendre. Elle est in-no-cen-te bien sûr, et jure de dire "cette fois" toute la vérité, pas comme au précédent. Moui. La construction est très maligne, prenante. Ses premiers essais de contact épistolaire, touchants. Et puis elle écrit la plus loooongue lettre de la Terre, sur ses quelques jours maudits passés avec Les quatre filles de la famille Grant (ça, ç'aurait été du titre !). Une forme d'autoanalyse aussi, dans laquelle, sous forme de questions-réponses à elle-même, la jeune femme cherche à quel moment tout a vrillé. Beau dynamisme du récit, qui évite l'écueil de la linéarité car il n'y a pas de coupures sous forme de chapitres : parfois, même, on l'entend presque nous parler.
Alors qu'est-ce qui cloche là-haut, en Ecosse ? le manoir d'abord. du victorien rénové, à la pointe de la modernité, de la domotique partout (les Grant sont architectes, riches, toujours en déplacement) : tout est contrôlé, lumières, musique , caméras (même dans les chambres), température de l'eau dans la douche, contenu du frigo, par une appli appelée Happy. Flippant. Zéro intimité, les parents voient tout, même partis en colloque. Ce que Rowan ne va pas contrôler, elle, c'est l'hostilité des gamines, qui viendraient même à bout de SuperNanny. Et puis les fantômes, bien sûr. "Ne viens pas ici c'est dangereux. Ils n'aimeraient pas ça", la prévient (la menace ?) une des fillettes. La maison a la réputation d'être hantée, des enfants auraient disparu, seraient morts empoisonnés par les plantes vénéneuses cultivées dans un jardin "clos" dans un coin du vaste parc.
On a beaucoup pensé au Tour d'écrou, classique d'Henry James, en lisant La Clé du sang. Une nurse, des enfants inquiétants, un manoir... Atmosphère gothique malgré la domotique, grâce aux bruits de pas la nuit et aux messages enfantins tracés dans le grenier lui-même dissimulé derrière une porte. Y a t-il vraiment des spectres ? Se joue-t-on de sa naïveté. Qui ? Les parents pervers qui veulent mettre un peu de piquant dans leur vie ? Les gamines insupportables et fusionnelles ? La cuisinière hostile ? L'employé de maison-homme à tout faire, beau, baraqué et terriblement rassurant... au premier abord ?
On est perdu, longtemps, comme dans tout bouquin de Ruth Ware. Elle sait y faire.
Et cette Rowan, nous dit-elle vraiment tout, au fond ? Ne nous raconte t-elle pas ce que tout avocat voudrait lire pour être convaincu de la défendre ? On finit par ne plus savoir quand elle ment, on revient sur nos pas et réinterprète son histoire au fur et à mesure qu'elle déroule (parfois on relève des incohérences, surtout pour une narratrice qui promis-juré cette fois ne ment pas, mais accordons cela à la licence littéraire de l'auteur). Doit-on la détester ou pas ? Après tout, une fillette est morte, cela est indéniable. Par ses soins ou son manque de soin, ça...
L'ultime rebondissement nous fait voir sous un jour encore nouveau toute l'histoire. Celle d'une jeune femme qui l'avait bien dit, que jamais elle ne ferait de mal à ces enfants. Là elle n'a pas menti.
Malin et brillant, peut-être plus encore que les précédents. Hâte de lire le suivant !
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Je commence de suite par le point qui m'a laissée le plus dubitative : la forme du roman. Au-delà du fait qu'il n'y ait pas de chapitre- ce qui peut être perturbateur pour nous, lecteurs, habitués à un découpage quasi systématique de roman – le texte se veut être une lettre écrite par notre personnage principal à un avocat. Soit. Cela fonctionne par moment mais ne me semble pas du tout crédible au niveau de la restitution des dialogues. Certes, cela est très pratique pour le lecteur d'avoir ces dialogues au discours direct, à la fois pour son confort de lecture et pour sa compréhension, mais pour ce qui est de la crédibilité, je suis moins convaincue. En effet, cela me semble très peu vraisemblable qu'une personne se souvienne au mot près des échanges qu'elle a eu sur un laps de temps assez étendu et avec différentes personnes. Sauf si on souhaite écrire un personnage qui manipule la vérité. Mais cela suggère une lecture analytique du roman que je n'ai pas le temps de faire. Et cela m'étonnerait que l'autrice ait pensé son texte de cette manière-là. du moins, il n'y a aucun indice dans l'oeuvre nous le laissant penser. Bref, tout cela pour dire que l'autrice aurait dû aller jusqu'au bout de son idée, quitte à déstabiliser son lecteur. Elle a fait le choix de construire son roman sous la forme de lettres et, dans ce cas-là, à mon avis, les dialogues au discours direct n'ont pas trop leur place. Surtout quand le personnage ne précise pas la raison de ce choix. Alors que quand on a le droit à de longues descriptions de la maison, Rowan explique bien que c'est un choix délibéré qu'elle a fait afin de retranscrire au mieux l'ambiance dans laquelle elle a évolué. Ainsi, pourquoi ne dit-elle rien quant à son choix de rapporter des dialogues a priori mot pour mot ? Bon, je ne vais pas épiloguer là-dessus, surtout que cela n'est qu'un minuscule détail, mais mon esprit a eu tendance à se focaliser sur cet aspect-là. D'où ma volonté de faire part de ce point dans ma critique.
Mise à part la forme du roman qui n'est, à mon avis, pas entièrement exploitée, je dois bien avouer que j'ai beaucoup aimé cette histoire. La base même de l'intrigue – une nurse, qui cache un secret, embauchée pour s'occuper d'enfants étranges dans une maison à l'atmosphère hostile – coche toutes les cases de ce qui me plaît. Mais tout le monde sait qu'il ne suffit pas d'une intrigue a priori prometteuse pour faire du roman une bonne lecture. Encore faut-il que ce soit fait d'une manière qui nous convienne. Et, selon moi, l'autrice a parfaitement réussi à retranscrire la sensation de malaise qui envahit Rowan au fil des pages. On doute avec elle et on s'interroge réellement sur les causes des différents mystères. Bref, un suspens véritablement bien mené, on a envie de connaître le fin mot de l'histoire ce qui fait de ce roman une lecture très prenante. En somme, c'est cette dose de suspens et de mystère que je voulais en débutant cette histoire et je suis donc ravie de cette découverte.
Certains pourront trouver le début un peu longuet et les descriptions parfois trop détaillées mais, personnellement, j'ai trouvé que cela participait à la construction de l'ambiance délétère de ce récit.
Une belle découverte, pas dénuée de défauts, mais réellement addictive et prenante.
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Un très bon huis-clos dans une belle demeure écossaise avec des enfants inquiétants, et plein de bruits suspects surtout la nuit.
La maison est truffée de robotique en tout genre, mais cela ne suffit pas à apaiser le malaise de l'héroïne.
Dès le début, on sait qu'il s'est passé un drame puisque l'héroïne est en prison.
Mais, c'est sans compter sur le rebondissement des dernières pages où tout est révélé.
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Au départ de l'action, il y a des éléments simples et qui ont déjà fait leurs preuves: une jeune fille paumée, de riches propriétaires qui ne savent que faire de leur argent et de leurs enfants...et puis une grande et belle maison qui se veut possédée ou pas !!!
Des événements qui se suivent et se ressemblent et les suspicions sur tous se posent et s'imposent.
Le suspens et les questions se profilent doucement avec des pointes d'angoisse et la lecture se veut haletante.
A la manière d'un roman épistolaire, la nounou, accusée de meurtre, explique a son potentiel avocat, les raisons de son innocence dans la mort de cette petite fille dont elle avait la garde.
Même si la fin se veut un peu tirée par les cheveux, cela se tient et laisse malgré tout la place à une part d'imaginaire.
Une lecture qui va vous HANTER insidieusement.
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Rowan semble avoir trouvé le job parfait et sans même le chercher : nurse dans une superbe maison.
Le problème est que : cette maison est ultra connectée, tout est régi par caméra et application (ce qui si vous voulez mon avis est ultra flippant et donne envie de fuir mais l'héroïne n'a pas du lire autant de thrillers que moi...).
On suit donc ses aventures dans cette maison. Elle semble avoir du mal à prendre ses marques, les enfants ne l'y aident pas.
Je me suis vite attachée à elle.

Plus le roman avance et plus on sent que Rowan cache quelque-chose mais quoi ? de plus il se passe de nombreux événements étranges dans la demeure. Pourtant notre héroïne essaie de gérer les filles, et de créer du lien avec elle, quand beaucoup auraient abandonné !
J'ai lu le livre assez rapidement, j'avais tellement hâte de connaître la fin que je me suis spoilée .
En revanche je suis assez frustrée de la fin, il me manque certaines informations. Est-ce que ça veut dire qu'il y aura une suite ?

↪️ En bref : Un bon thriller sur les dangers de l'électronique
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Un bon thriller qui fait frémir ! Une jeune femme réussit un entretien pour devenir nurse de 4 filles d'un couple d'architectes dans une maison. Des son arrivée, le couple part et elle se retrouve dans cette maison à surmonter le fort caractère des filles, des bruits obscurs, un mauvais sommeil et la maison " intelligente". Vraiment flippant. Une fin déroutante. Je ne m'y attendais pas bien que ... compréhensible. Un bon roman !
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