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Mais pourquoi Etô, une japonaise de 26 ans veut-elle tellement être comme tout le monde ?
Elle vit très mal le fait de ne pas avoir de petit ami, alors qu'à son âge, ses anciennes copines ont toutes des fiancés, des maris et parfois même des bébés.
Il faut dire que depuis plus de 12 ans, elle est amoureuse d'un ancien camarade de collège, avec lequel il ne s'est rien passé et qu'elle n'a jamais revu.
Et soudain, un collègue de travail lui propose de devenir sa petite amie, mais il ne lui plait pas du tout.
J'ai bien aimé ce court roman qui montre que beaucoup de gens sont influençables et font des choix de vie qui ne leur correspondent pas, juste pour être dans le moule, pour ne pas décevoir la famille, pour être comme les autres…
Etô est exaspérante parce qu'elle fantasme au lieu de vivre vraiment mais j'ai compris que pour certains, il n'était pas facile de prendre des décisions et d'assumer le fait de ne pas mener la même vie que tout le monde.
J'ai bien aimé la légèreté et l'humour discret de ce petit roman japonais.

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« Etô Yoshika, vingt-six ans. Nationalité japonaise, groupe sanguin B, employée à K.K. Mareuil, facilement acnéique. Copain zéro, économies zéro. Loyer mensuel 75 000 yens. Ce que je déteste : les glandeurs. Ce que j'aime : le ragoût de boeuf. Ma passion du moment : chercher sur Wikipédia les espèces animales éteintes. »

Yoshika est célibataire mais elle a deux amoureux. du moins, elle est restée follement amoureuse d'Ichi, la star du lycée qu'elle n'a pas revue depuis des années. Malheureusement Ichi ne s'est jamais intéressé à elle. Ce n'est pas le cas de Ni, un collègue du bureau lui ayant officiellement demandé si elle souhaitait devenir sa petite amie. « Ni, c'est l'ex-sportif affublé d'un petit début de bidon propre au buveur de bière, le type qui fixe sa vieille coupe ras du crâne quelque peu défraîchie au gel extrafort, grand nez, grands yeux, le type qui dégage une aura chaude et humide comme l'épaisseur d'un bento tout frais. » Entre les deux son coeur balance. Quoi que… Elle ne ressent rien pour Ni mais au moins il lui offrira une certaine sécurité affective. Seulement, lorsqu'Ichi réapparaît à une réunion d'anciens élèves, Yoshika se dit qu'elle va peut-être enfin avoir sa chance avec celui auquel elle n'a jamais cessé de penser depuis la fin de son adolescence…

Ça démarrait bien. Yoshika, jeune femme un peu paumée mais pleine de fraîcheur et d'humour raconte son quotidien avec une belle autodérision. Elle analyse avec finesse ses relations compliquées aux autres. On sourit devant les incertitudes amoureuses qui occupent ses pensées la plupart du temps et on se dit qu'elle est finalement aussi lucide que naïve. Bref, un portrait de femme sans doute assez typique d'un grand nombre de jeunes japonaises actives d'aujourd'hui très joliment troussé.

Mais dans le dernier tiers du roman le soufflé retombe. Les atermoiements de Yoshika deviennent exaspérant et on a juste envie de lui mettre un bon coup de pied aux fesses pour qu'elle cesse de se plaindre et se remue un peu, pour qu'enfin elle prenne les rennes et arrête de subir les événements. En fait ce dernier tiers est trop psychologique pour moi. La confession n'est plus légère et drôle, elle agace. C'est simple, j'ai eu l'impression d'être un psy auquel s'adresse une patiente. Mais je ne suis pas un psy, je suis juste un lecteur et j'avoue que la fin du roman m'a paru terriblement ennuyeuse.

Je retenterai néanmoins le coup avec cette auteure parce que j'ai trouvé le début de son récit excellent. Peut-être avec « Appel du pied », le roman qui lui fit gagner le prix Akutagawa (le Goncourt japonais) alors qu'elle n'avait que 19 ans. Dernier détail, je trouve le titre très beau mais je ne lui vois strictement aucun rapport avec le texte. Si quelqu'un a une explication je suis preneur.


Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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C'est comme si nous retrouvions l'héroïne d'appel du pied qui aurait grandi. Ou pas. Dans le Japon contemporain, il est important pour une femme de se marier – même si les mariages me semblent très largement arrangés par les parents, par les amis. Etô a 26 ans, est employée de bureau, appelle régulièrement ses parents qui ne lui offrent pas toujours le soutien nécessaire – sa mère est entièrement soumise à l'avis de son mari.
Et l'héroïne est amoureuse. de la star du lycée, Ichi, qui n'a jamais fait attention à elle mais qu'elle va tout faire pour revoir, lors d'une soirée d'anciens élèves. Qu'elle paraît pourtant asociale, cette Etô, qui ne semble pas maîtriser les codes et se met à l'écart, malgré elle. Mais Ni, un collègue, est amoureux d'elle et lui demande de sortir avec elle ce dont elle n'a pas envie : pas avec un garçon qui ne s'intéresse qu'à sa petite personne ! du moins, c'est l'avis d'Etô, et la suite du récit nous montrera que ce n'est pas si simple que cela.
Et oui, le point de vue de ce court récit est subjectif, et Etô « voit » vraiment le monde avec des oeillères et des lunettes tantôt roses, tantôt noires. L'avenir n'est pas vraiment rieur quand, à 26 ans, elle se dit qu'elle passera sa vie dans cette même entreprise, avec ses mêmes collègues, et pas vraiment d'intérêt pour tout ce qui l'entoure.
Moment de vie d'une jeune fille d'aujourd'hui, Trembler te va si bien nous interroge sur le malaise de la jeunesse japonaise actuelle.
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Ici, on n'a pas vraiment affaire à un pur roman d'amour. En effet, en l'occurence, ce roman japonais d'une jeune auteur courronnée d'un prix prestigieux à 19 ans au Japon l'équivalent du Goncourt visiblement, tangue plutôt sur les rives de la chronique sentimentale, un portrait en creux d'une héroïne un peu à la Bridget Jones, Etô, ambivalente et qui se pose tout un tas de questionnements sur ses choix sentimenteux et existentiels.

On l'aime bien cette Etô, attachante et agacante en même temps, lunaire fantasque et totalement indécise, qui fantasme sur une relation plantonique, et qui est avec un type fou d'elle mais pour qui elle n'a pas de sentiment.

Le récit pourrait tourner un peu à vide, mais j'ai bien été en phrase avec le ton de l'auteur, ce mélange d'ironie, d'auto dérision, et de tendresse pour cette héroine dont le livre nous dresse un beau portrait de cette jeune femme dans une société japonaise où à 25 ans passés, ne pas avoir une situation stable est pour le moins suspicieux..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Fantasque dans sa tête, psycho-rigide dans la vie, de forte tendance à l'auto-introspection et à penser à la place des autres, heureusement généreuse et dotée d'humour, Êto, jeune trentenaire, cherche sa place dans la société japonaise, naviguant entre coutumes modernes et respect des moeurs ancestrales. Arrivera t-elle à se décider entre ses deux amoureux, Ichi qu'elle a transformé, à l'insu de ce dernier, en Prince Charmant, et Ni, un peu rustre mais les pieds sur terre et qui ne s'en laisse pas conter par sa belle ? Se réconciliera t-elle avec sa meilleure ennemie, qui est peut-être réellement sa meilleure amie ?

On suit les tergiversations d'Êto avec tendresse et cependant une pointe d'agacement, envie de lui dire, comme le fait son père, "tu es une adulte, tu es dans la vie active, tu dois jouer ton rôle social correctement".

Ce roman léger nous invite toutefois à réfléchir au statut des femmes dans la société japonaise, et plus largement, au statut des femmes dans les économies modernes.
Lien : http://www.nippon.com/fr/in-..
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Je lis très peu de romans asiatiques, mais celui, posé en évidence sur une table dans une bibliothèque, m'a intriguée. J'ai eu envie de lire l'histoire d'Etô, une jeune japonaise de 26 ans, perdue dans ses errances amoureuses, entre l'homme qu'elle convoite depuis le collège, Ichi, et celui qui lui fait la cour, son collègue Ni.

Etô nous raconte sa vie et ses pensées, et nous découvrons d'autres moeurs, très éloignées des nôtres, même si, au fond, cette jeune fille pourrait être n'importe quelle française. Mais Etô se heurte au pragmatisme de sa mère et de la société, elle qui voudrait écrire sa vie comme un roman.

Dans un style limpide, nous plongeons dans le monde d'Etô, entre fantasmes et réalité. Un roman court, qui m'a un peu laissé sur ma faim, mais doux, rêveur, tout comme son héroïne.

Un livre excellent pour se lancer dans la littérature japonaise, qui m'a d'ailleurs donné envie d'en lire d'autres.
Lien : https://clairesalander.wordp..
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C'est l'histoire de Yoshika,26 ans,monté de la province à Tokyo pour travailler dans le département de comptabilité d'une compagnie.Elle n'a jamais eu de petit ami,se croit amoureuse d'un garçon rencontré au lycee et qu'elle a à peine fréquenté,et un garçon qui travaille dans sa compagnie s'intéresse à elle.Voici en gros le résumé du livre.Ca à l'air peu intéressant,mais écrit dans une prose parlée et rythmée,et lu dans le contexte de la jeunesse japonaise d'aujourd'hui,c'est tour à tour drôle,lucide et ingénu,bref ça vaut la peine de le lire!L'auteur, Risa Wataya avait 26 ans aussi lorsqu'elle a écrit ce livre en 2010,et elle a reçu le prix Akutawaga (équivalent du Goncourt au Japon)a 19 ans,pour "Appel du pied"(que j'ai l'intention de lire bientôt).
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Trembler te va si bien n'est pas la version originale japonaise de Stupeur et tremblements. le titre du roman de Risa Wataya aurait pu être Hésiter te va si bien tant son héroïne de 26 ans se noie dans les atermoiements. Une adulte avec une âme de lycéenne, mal dans sa peau, et qui se sent différente avec pourtant la volonté de s'intégrer. de fait, sa vie sentimentale est similaire à sa position sociale, c'est l'insatisfaction et l'indécision qui gouvernent son existence. Intéressant pour ce qu'il dit de l'évolution de la société nipponne, le livre est aussi foncièrement agaçant pour plusieurs raisons. Son style, proche du langage parlé, en fait partie, même si l'humour et l'auto-dérision sont au rendez-vous. C'est surtout le narcissisme de la jeune femme qui finit par taper sur le système. Et ses affaires de coeur, sa valse hésitation entre un prince charmant inaccessible et un garçon normal qu'elle n'aime pas, se répètent à l'envi dans une posture à la longue irritante.
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Défi ABC 2016-2017

Trembler? Hésiter plutôt... le récit des atermoiements d'Etô, 26 ans, employée à la comptabilité dans une entreprise japonaise.
Une seule envie au bout d'une cinquantaine de pages: qu'elle cesse de nous imposer sa valse hésitation entre celui qu'elle aime et celui qui l'aime. Choisis, et qu'on en finisse!
Heureusement très court, un roman japonais qui sera bien vite oublié.
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Ce court roman raconte l'histoire d'Eto Yoshika, une jeune japonaise célibataire de 26 ans. Deux hommes dans sa vie, d'une part Ichi, celui qu'elle aimait au collège, qui semble inaccessible, idéalisé, et qu'elle ne connait pas vraiment pour ne lui avoir parlé que peu de fois et d'autre part Ni, un collègue qui s'intéresse à elle, mais qu'elle ne fait que comparer à Ichi.

Ecrit à la première personne, on suit la vision subjective d'Eto, une jeune femme asociale, très enfant et qui se pose beaucoup de questions. L'histoire est teintée d'humour et j'ai apprécié cette jeune femme qui sort un peu du moule de la société japonaise et qui est aussi attachante qu'énervante.

Lien : http://raconte-moi.net/2016/..
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