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EAN : 9782719215449
Les deux coqs d'or (31/12/1996)
4.38/5   4 notes
Résumé :
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je pensais connaître l'histoire de Tom Pouce, mais il faut croire que non, à moins que Richard Jesse Watson, l'ait interprété à sa manière! Car on rencontre ici Merlin et le roi Arthur, dont Tom Pouce est donc contemporain. Et il vit de ces aventures! Il passe par toutes les bouches, vache, poisson, géant, avant d'être adoubé par le roi Arthur, donc, et de rentrer glorieusement chez lui à dos de souris, escorté de lapins, canards, hérissons et j'en passe.
Les illustrations de Richard Jesse Watson sont savoureuses, c'est d'ailleurs ce qui m'a poussé à l'acheter: j'ai reconnu sa patte d'un de mes recueils de contes d'enfant, édité aux Pays-Bas. Ici, Tom Pouce est dessiné minutieusement, portant les vêtements que les fées lui ont confectionné: chapeau en feuille de chêne, chemise en toile d'araignée, bas en pelures de pommes cousues avec des cils de sa mère.
Mais il y a aussi le géant, impressionnant vu en contre-plongée, ses orteils poilus en gros plan, et la faune et la flore dépeint avec un réalisme saisissant.
Cet album est un vrai bonheur, autant par le texte que les illustrations!
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Me voilà en pleine période contes en alternance de polars.
Il faut dire que j'avais demandé à la bibliothèque jeunesse une sélection de contes ayant pour sujet des petits enfants, par l'âge ou par la taille, qui triomphent des méchants et je me retrouve avec une vingtaine d'albums que je ne vais pas tous commenter...
Tom Pouce fait partie des contes que l'on croit connaître, mais pas du tout.
D'abord, je pensais que les frères Grimm en étaient les créateurs au XIXe, mais pas du tout non plus. À l'origine, il viendrait de Grande-Bretagne au XVIIe et se déroulerait à l'époque du roi Arthur et de Merlin l'enchanteur...
C'est plutôt cette version qu'adapte l'auteur et illustrateur américain Richard Jesse Watson (c'est ce que j'en ai déduit suite à mes rapides recherches).
Un couple de pauvres paysans accueille un pauvre mendiant, lui donnent à manger et à boire.
La gentille femme se désole de ne pouvoir avoir d'enfant, elle serait si contente, même s'il n'était pas plus gros que le pouce de son mari.
Ni une, ni deux, Merlin (le mendiant, donc) comble les voeux du couple par un tout mignon et tout petit garçon que les fées habillent (j'adore les chaussures en peau de souris retournée et la chemise en toile d'araignée).
Bien sûr, comme il est aussi curieux qu'il est petit, il lui arrive plein de mésaventures : il tombe dans le gâteau que sa mère met au four, il est avalé par une vache, il est emporté par les serres d'un corbeau qui le prend pour une grenouille et le lâche sur le château de l'ogre Grumbong dont il s'évade, il est mangé par un poisson, devient le favori du roi Arthur, est enfermé dans une cage avec des souris avec lesquelles il s'échappe et participe à la bataille entre le roi Arthur et l'ogre Grumbong et dont il contribue (pas qu'un peu) à la réconciliation...
Le roi le fit chevalier et le couvrit de richesse.
Puis il revint plein d'usage et raison (?) vivre entre ses parents le reste de son âge...
Ouf !
Comme souvent, outre la découverte du conte proprement dit, j'ai apprécié les illustrations, très belles, au plus près du petit bonhomme, ainsi que les couleurs éclatantes.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le lendemain, la mère essaya de garder son fils tout le temps auprès d'elle, même à l'heure où il fallait traire la vache dans le pré. Comme le vent soufflait et qu'elle craignait de voir Tom s'envoler, elle l'attacha, avec un de ses longs cheveux, sur une fleur de chardon. Trouvant cette fleur particulièrement appétissante, la vache l'enroula dans sa langue, et Tom avec.
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...Quelque temps plus tard, le fermier et sa femme furent comblés de bonheur par la venue du plus petit de tous les petits garçons. Les fées l'avaient baptisé Tom Pouce. Il était vêtu d'habits que seules les fées savent faire : un chapeau en feuille de chêne, une chemise en toile d'araignée et une veste en duvet de chardon. Sa culotte était en plumes et ses bas en pelures de pommes, cousues avec des cils de sa mère. Ses chaussures fourrées étaient en peau de souris retournée.
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Cela aurait été la fin de Tom Pouce, s'il n'avait pas rencontré un gros poisson qui lui trouva un air de crevette et le goba tout rond. Tom eut bien le temps de réfléchir dans le ventre du poisson, et il se dit : « Jamais plus personne ne me mangera ! » Il trouva une solide arête dont il se fit une épée pour combattre ceux qui voudraient encore l'avaler.
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Avec les années, Tom devint un fameux gaillard, plein d'idées et de curiosité. Mais comme il ne grandissait pas en taille, son goût de l'aventure lui faisait courir mille dangers.
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