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Rentrée littéraire 2023.

Avec le plus court chemin, véritable ode à l'écriture, Antoine Wauters, ne plonge pas dans la vie d'un vieil homme pour relater l'histoire de la Syrie dans les soixante dernières années, comme il l'avait fait dans le magnifique Mahmoud ou la montée des eaux mais dans sa propre vie intérieure, en nous relatant des fragments de son enfance.
Une démarche en fait, quasiment similaire comme il le dit lui-même.
Il nous raconte son enfance, du début à la fin des années quatre-vingts, dans un petit village des Ardennes belges, jusqu'à la chute du Mur qui fut pour lui une onde de choc, une fracture.
Comme des bulles qui remonteraient dans son esprit, Antoine Wauters en se promenant dans le passé, nous livre de courtes séquences où il note ce qui lui revient, un mélange de mémoire et d'oubli.
Il évoque cette enfance auprès de ceux qui l'ont tendrement aimé, dans ce coin de campagne wallonne presque coupé de tout.
Pour faire revivre ce quotidien, il parle des arbres, de la nature immense, il nomme les lieux, raconte son père banquier, sa mère enseignante, son frère Charles et plus tard sa soeur Lorraine, Nénène et Papou ses grands-parents, Parrain Jacques et ses oncles flamands, autant de personnes qui, chacune à leur manière ont eu une importance dans sa vie, une influence dans ce qu'il est, l'ont nourri physiquement et intellectuellement.
Le début des années quatre-vingt-dix sera pour lui l'endroit de la cassure et jouer ne sera désormais plus pareil.
Il confie qu'il n'a pas toujours aimé ces lieux et qu'il en est même parti, mais s'aperçoit que les voix des gens du coin ne l'ont jamais quitté, qu'elles sont toujours là et qu'il les écrit...
L'écriture est pour Antoine Wautersle plus court chemin pour rapporter ces fragments d'enfance qui ne sont plus visibles mais tellement importants.
Ce roman qui s'apparente à une autobiographie est un récit très personnel qui engendre d'immenses émotions. Pourtant, il peut être considéré comme universel, tant le fait que pour chacun d'entre nous, nos vies sont nourries par la voix de nos ancêtres, notre passé.
En contant cette époque, l'auteur nous fait revisiter une époque sur le point de disparaître, le virtuel devenant plus réel que tout : « Un espace de douceur et de cruauté, avant les ordinateurs, avant le règne du porno et des jeux vidéo immersifs, avant que tout se mette à trembler et à aller très vite. Avant que les gens tombent amoureux d'eux-mêmes, abîmés dans leurs téléphones. »
Le plus court chemin m'a fait rêver, rappelé de nombreux souvenirs d'enfance oubliés, m'a évidemment rendue nostalgique de ces temps où comme le dit si bien l'auteur, la vie était placée sous le signe de ce bienheureux ennui...
Tendresse, mélancolie, sensibilité, délicatesse et poésie traversent ce récit intime et universel.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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Antoine Wauters, auteur que je découvre avec plaisir, nous propose une chronique emplie de nostalgie sur l'enfance avec ses frayeurs, ses rêves et ses regrets. Il y est aussi question de l'écriture, de son exigence et de cette solitude dans l'anonymat. Il y est aussi question de lecture, passage indispensable avant l'acte d'écrire.
« Je crois que quand on vit ça jour après jour pendant longtemps, cette jouissance douloureuse de n'être personne, que quand on vit ça assez longtemps, je crois que oui, on peut écrire. »

Ce livre se feuillette comme un album de famille. A travers les évocations des parents, des grands-parents Nénène et Papou, et des oncles, et, plus proche de lui, son jumeau Charles et c'est un peu comme si on retrouvait certains membres de notre propre famille. Nos souvenirs d'enfance font écho à ceux de l'auteur. Il raconte l'insouciance des jeux.
« Quand il n'y a pas école, j'embrasse prestement mes parents, j'enfile mes vieux habits et je vais jouer. C'est une phrase magique. Tu fais quoi aujourd'hui ? Je vais jouer. »
C'est une enfance simple et ordinaire qui se déroule dans les Ardennes belges, là où on est Wallon, différent des flamands qu'on méprise un peu, il faut le dire. On ne va jamais très loin la vie s'écoule dans ce même lieu, pourtant elle est heureuse
« Aussi loin que je me souvienne, pourtant, mon enfance est un sprint heureux. »
C'est aussi un magnifique portrait de famille et Antoine Wauters pose un regard lucide et tendre sur sa famille. A commencer par la mère qui veille au bien-être de ses enfants tandis que le père, déprimé par la perte de son travail, est plus pudique dans ses sentiments.
Il y a cette phrase que je trouve magnifique « Nous ne sommes pas nés heureux, nous avons appris à l'être » car oui, le bonheur, ça ne tombe pas tout cuit dans la bouche, encore faut-il s'exercer à être heureux pour le devenir.,
En regardant grandir cet enfant à la fois inquiet, coléreux et curieux de tout, on découvre l'écrivain qu'il deviendra car, très vite, l'écriture est là comme une évidence, l'écriture qui autorise une certaine solitude, ce qui convient bien à l'enfant devenu l'adulte qui se pose en marge du monde.
« Je sais qu'écrire, c'est se traverser de part en part en acceptant tout ce que l'on croisera, tout ce que l'on touchera du doigt et que l'on entendra. Même ce qu'il y a de plus terrible. »

« le plus court chemin », c'est une écriture qui va à l'essentiel, une poésie du quotidien, le tout condensé en paragraphes brefs, ce qui rend la lecture facile et fluide. Mais ne vous y trompez pas, malgré la brièveté des chapitres, le sujet est profond et universel, c'est pour cela qu'il nous touche autant.

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Quand une personnalité introvertie, presque autistique, débouche sur l'écriture…

Antoine Wauters, dans ce roman qui n'en est pas un, nous dessine à coups de chapitres d'une page ou moins son enfance dans les Ardennes belges, avec ses parents, son frère et sa soeur, ses oncles et tantes, ses grands-parents. Nous sommes dans les années 80 et les gsm, les jeux vidéo n'ont pas encore contaminé le monde, l'innocence et la nature.
J'ai aimé cette évocation pleine de nostalgie.

Il y mêle le rapport à l'écriture, il y décrit le processus qui l'a transformé en écrivain. Transformé ? Non, à vrai dire. Car dès l'enfance, tout est là. Les mots se bousculent dans sa tête, et ils vont sortir à gros bouillons un peu plus tard.
Disons que cette réflexion sur l'acte d'écrire m'a quelque peu ennuyée.

Et puis il parle de son présent d'écrivain, replié dans la petite maison d'Ardenne, au point de ressentir un malaise à l'idée de « vendre » ses livres.
L'enfant mutique s'est révélé un adulte économe de mots.
Le plus court chemin vers l'enfance, c'est l'écriture.
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Ce livre est un puzzle littéraire.
A chaque page, Antoine Wauters, par petites touches, nous raconte des souvenirs de son enfance passée dans les Ardennes belges, là où les Wallons se sentent bouseux par rapport aux flamands.
Dans les années 80 Antoine Wauters vit avec son jumeau, Charles, entre ses parents et ses grands-parents. Un temps où le dictionnaire était la seule source de culture, où les habits étaient portés jusqu'à usure complète, où les jeux étaient en plein air.
Un père qui travaille beaucoup...déprime aussi...mais qui est capable de dire à son fils" Merci d'être qui tu es, garde bien précieusement cette clé que tu as découverte. La clé du ciel, du brouillard, du bruit du vent dans les arbres."
Sa mère est obsédée par le bonheur de ses enfants "Nous ne sommes pas nés heureux, nous avons appris à l'être...plus on expérimente des moments de bonheur plus ça devient une façon de vivre, je te souhaite le meilleur." (Tout parent normalement constitué devrait dire ça à ses enfants !!!)
Nénène et Papou sont des grands-parents charmants, elle une grand- mère gâteau, lui un grand- père pieux, silencieux, un peu bizarre.
Malgré cette douceur ambiante, à dix ans, Antoine Wauters a envie de se jeter contre un mur. Il comprend ce jour-là qu'il ne peut pas se détruire, qu'il va être obligé de vivre et c'est ce jour-là qu'il "cesse d'être un enfant". Il cherche le pourquoi de la vie. Alors il va écrire, l'écriture est l'un des thèmes principaux du livre, l'écriture ET la lecture.
"Celui qui écrit doit avoir une qualité...celle de se souvenir des voix qu'il porte en lui, et qu'il faut entendre, puis faire parler". Toujours avant d'écrire Antoine Wauters lit, parce que "lire est une armure de sens" et "il ne va nulle part sans avoir lu".
C'est un livre poétique, drôle, nostalgique, profond.
N'ayez crainte, ce n'est pas un livre nombriliste, si Antoine Wauters parle de lui c'est pour mieux comprendre les autres...ou le contraire !



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« L'écriture vient toujours après. Après la fracture. Après la faille. Quand vient le manque. »

Impression mitigée après la lecture du dernier Wauters. Et je réalise d'ailleurs que, contrairement à ce que je croyais, je ne suis pas une fan inconditionnelle de cet auteur (merci @latina d'avoir ramené à ma mémoire des lectures moins enthousiasmantes).

C'est un recueil des souvenirs, faits de courts billets qui surgissent un peu au gré de la fantaisie de l'auteur, assemblés au hasard comme les pièces d'un puzzle. Son enfance, c'est l'Ardenne belge (en Wallonie, contrairement en France et en Flandres, l'Ardenne est au singulier, alors qu'on parle des Ardennes françaises et des Ardennes flamandes, ces dernières étant par ailleurs aussi jolies que la wallonne) des années quatre-vingt et nonante, dans un village reculé.

C'est aussi le témoignage d'un écrivain, qui parle de sa nécessité vitale d'écrire … Je ne me prononcerai pas sur le sujet de cette nécessité vitale, débat récurrent dans le monde artistique … Et c'est aussi une très belle lettre d'amour d'un fils à sa maman, ce qui lui vaut les trois étoiles.

Bon je ne goute pas trop à la nostalgie, ni au « c'était mieux avant ». Je n'apprécie pas non plus l'esprit étriqué, conservateur et raciste des campagnes … (je ne dis pas que c'est partout comme ça, mais je vis en ville, dans une ville cosmopolite qui plus est, et force est de constater que mes concitoyens sont très nettement moins racistes, moins réactionnaires et acceptent beaucoup mieux la différence). Et donc forcément ce n'était peut-être pas un livre pour moi.

Mais bon voilà j'aime la prose poétique de Wauters, son style en général. Et là aussi j'ai été déçue : assez peu de poésie, de métaphores, sans compter une construction qui se répète de billet en billet, avec souvent une dernière phrase « choc » contenant un paradoxe : « minuscule et très vaste », « nulle part et partout à la fois », « mon enfance me remplit et de joie et de peine », « la plus cruelle. Et la plus douce », … Ouais une fois ça va, deux fois … mais trois fois (et plus) bonjour les dégâts. Pour reprendre un slogan typique des années quatre-vingt, si chères à l'auteur …

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Dans ce livre de la rentrée littéraire 2023, Antoine WAUTERS emmène son lecteur dans un voyage nostalgique au pays de son enfance, les Ardennes belges, dans les années 1980. Mais, on est très loin d'un récit autobiographique classique.
Avec beaucoup de sensibilité et de délicatesse, parfois de mélancolie, il nous parle de sa famille, de ses parents, grands-parents, oncles et tantes, frère et soeur, autant de personnages réels qui l'ont façonné.
Il nous parle également de la naissance d'un écrivain poète, la sienne, et sa réflexion sur l'acte d'écrire est des plus intéressantes. Comment l'enfant taiseux qu'il était a fait sortir les mots et les sentiments grâce à l'écriture…
Il nous parle de l'enfant devenu homme, retiré aujourd'hui dans cette petite maison de famille à la campagne où tout n'est que silences et souvenirs propices à l'écriture.
C'est sa vie intérieure profonde qu'il nous livre ainsi à travers les fragments de son enfance.

Les chapitres sont très courts, parfois à peine une page, comme dans un recueil de poésies.
L'évocation de l'enfance et des souvenirs familiaux est délivrée par fragments, empreints d'une douce et poétique nostalgie, qui plongent le lecteur dans un passé où la vie était plus lente mais plus réelle qu'aujourd'hui, où l'ennui, alors non interdit, pouvait être source de réflexion et d'inspiration.
Une histoire de retour au pays et à l'enfance, pleine de tendresse et de mélancolie, son histoire, mais qui m'a émue et replongée dans ma propre enfance.
Dans son esprit et son coeur, qui n'a pas le souvenir d'une maison liée à l'enfance, une Nènène ou un Papou qui nous ont inconsciemment façonnés et fait ce que nous sommes aujourd'hui en tant qu'adultes ?
Si les souvenirs d'enfance sont universels, le talent d'écriture lui est unique pour délivrer un récit intime aussi intense en émotions !
Le plus court chemin, c'est celui de la vie…

Lien : https://www.caloukili.fr/
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Rencontrer les souvenirs d'autrui, c'est se confronter au semblable et au dissemblable.

Antoine Wauters nous emmène dans ce qu'il fut enfant et dans la conscience qu'il prit d'être en vie.

La vie rurale, la famille diverse et porteuse d'images à jamais enfouies, les réactions, les termes utilisés dans une époque pas si lointaine montrent un univers tellement loin du mien…

Un autre monde, d'autres appropriations de la vie…

Tour à tour émouvants, questionneurs, ces courts textes tentent de dire le besoin voire la nécessité de l'être qu'il est.

Il nous livre son histoire, nous l'accueillons même si elle est loin de nous.

Les mots le font vivre, le disent, sont un oxygène bienfaisant tout comme le village et ses ombres bien-aimées, tout comme la nature et la solitude ressourçante et protectrice.

Belgique, une vision de deux communautés flamande et wallonne, vision un peu injuste pour l'une.
Des auteurs dont les mots se juxtaposent dans la pensée de l'écrivain : écriture qui le libère et permet de dire et de se dire.

Un livre délicat.
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Voilà un livre puzzle : les petits paragraphes s'ensuivent, page après page, s'emboîtent plus ou moins avec un clair dessein : faire renaître une enfance, celle de l'auteur en Wallonie. C'est un kaléidoscope de souvenirs, d'ambiances, de portraits, de réflexions sur un monde disparu, habité par des gens simples attachés à leur terre et à leur culture (l'opposition entre wallons et flamands est là, à peine évoquée).
C'est un hommage à un monde d'antan. La chute du mur de Berlin en marque la fracture. Viendront alors les souvenirs, la nostalgie, la mélancolie même et le refuge : l'écriture.
C'est écrit dans une langue simple magnifiée par des envolées poétiques.
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Le vertige des glycines
Antoine Wauters nous livre des fragments de vie, ceux de l'enfance vus par l'adulte devenu, mais aussi de ce lien à l'écriture.
Ce sont des éclats poétiques ou tempétueux, car tout n'est pas que douceur.
La certitude qui l'habite c'est le terreau dont il est issu à la fois force et faille.
« On vivait la vie que les gens vivaient alors, une vie où s'il y avait bien une chose qui n'existait pas, c'était l'envie de se mettre en avant. »
En effet ce sont les années avant les réseaux sociaux et leur grand déballage.
L'intime au plus près de ce qu'est l'auteur, adossé aux traditions, à la rusticité, l'authenticité, la campagne wallonne donnant le « la » du vrai.
Ce sont des éclats lumineux comme le soleil se reflétant sur l'eau et les tempêtes d'un hypersensible, écartelé par les années qui passent et qui doivent plier vers l'âge adulte.
C'est aussi une vie de famille, toutes générations confondues.
L'auteur est loin du cliché du conquérant se présentant devant ses lecteurs avec des certitudes.
C'est au contraire l'enfant multiple qui est toujours là, il a accepté les errances, la fragilité, il fait l'éloge de la simplicité.
Puis au fil de ces parcelles qui nous sont offertes, le lien avec l'écriture se fait, comme une évidence.
Il dit aussi la chance d'avoir des parents présents, attentifs, la lettre du papa page 236, pour ses vingt ans est le point d'orgue. La beauté dans la simplicité, des mots qui sont l'essence d'un père à son fils.
Ces mots disent l'importance des racines et combien il est important de les poser pour lutter contre l'oubli.
J'aime le style Antoine Wauters, la forme qui nous emmène loin et nous fait revenir à nous, car il y a de l'universel dans ce terreau.
Lyrique sans ostentation, c'est un mélange de réserve et de sauvagerie, celle qui fait oser.
C'est une langue singulière que j'apprécie davantage à chaque opus.
Son secret, en plus du terreau, celui des origines, il y a les livres, avec cette phrase qui résonne très fort en moi :
« Lire, c'est une armure de sens. »
Alors vous dire combien je continuerai à lire cet écrivain…
©Chantal Lafon


Lien : https://jai2motsavousdire.wo..
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Une écriture épurée pour convoquer les souvenirs, la tendresse des visages aimés et admirés, aimants aussi, la beauté des lieux, la saveur des mots dans la bouche de ses aïeux, de leurs gestes, de leurs habitudes, pour évoquer le manque aussi.
Ah quelle pouvoir a l'écriture !
Antoine Wauters se souvient de son enfance dans les Flandres, « comme un funambule sur le fil de ces voix emmêlés remontant du passé, à moitié effacées et pourtant toujours là », se livre sur les événements, les histoires familiales, amicales qui ont fait de lui l'homme et l'écrivain qu'il est devenu, qui explique son rapport aux autres.

« Avant d'être un acte d'expression, écrire est un acte d'écoute. Il faut longtemps se taire et apprendre à entendre, puis seulement parler. »

Les mots, comme le plus court chemin vers un passé empreint, ici, de valeurs et de simplicité.
Antoine Wauters a fait le choix d'un récit fragmenté. Déstabilisante expérience au début - au passage, je déconseille le gymnase bruyant pour entamer cette lecture ;-) ; je m'y suis reprise à deux fois pour ne pas passer à côté de ces bouts de vie, d'intimité, de mélancolie et in fine, ai fait le choix de prendre mon temps, au calme, de savourer chaque fragment, de laisser venir à moi les images, de me laisser surprendre par mon propre passé, mes propres souvenirs.

« L'écriture vient toujours après. Après la fracture. Après la faille. Quand vient le manque. »
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