L'Epée, la Famine et la Peste, tome 1

Pourquoi j'ai choisi ce livre ?
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Le mois dernier j'ai été contactée par Babelio pour une Masse critique privilégiée concernant ce premier tome d'un dyptique de Fantasy médiévale.
Je ne connaissais ni l'auteure ni son univers, mais le résumé était assez intriguant pour que j'essaie de tenter ma chance pour obtenir ce livre. Et j'ai été ravie de voir quelques jours après que je recevrais bien le livre.
Je lis peu de livres papier, étant plutôt une adepte des e-books, mais je dois reconnaitre que celui-ci est très beau, sa couverture est très jolie.

En résumé
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L'histoire nous emmène dans le royaume de Comhghall qui est envahi par différentes sortes d'araignées (oui oui, arachnophobe, ce livre va te faire faire des cauchemars) qui tissent leurs toiles à travers le royaume, entrainant la disparition de villages entiers.

Dans ce royaume nous allons suivre Cillian, Erin et Sulyvahn dont les chemins vont se croiser au fil du roman.
Cillian est un jeune orphelin bègue qui a du mal à se faire accepter des autres jeunes gens de son village.
Suite à un défi lancé par ces derniers, il se retrouve maudit par l'esprit d'un loup.
Erin est une jeune fille dont la mère est morte après avoir été accusée d'être une tarenta, une femme ayant des pouvoir de sorcellerie suite à la piqure d'une araignée.
Erin se sent depuis lors toujours observée par les autres habitants de son village et se sent continuellement obligée de leur prouver qu'elle n'est pas comme sa mère … jusqu'à ce qu'elle soit finalement accusée à son tour.
Sulyvahn quant à lui est un vétéran d'une guerre « sainte » contre les araignées et leurs disciples. Il est revenu abîmé par cette guerre et a été définitivement brisé par la découverte du décès de sa femme et de son fils alors qu'il était en croisade. Sa route va cependant croiser celle d'un cerf dans l'oeil duquel il voit son fils emprisonné dans une toile d'araignée.

Dans leurs quêtes respectives, ces trois personnages vont finir par se croiser et se trouver pour unir leurs forces et faire front face aux dangers qui les guettent.

Ce que j'en ai pensé
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Je n'ai pas eu de mal à rentrer dans l'histoire, bien que l'univers décrit soit beaucoup plus sombre que ce à quoi je suis habituée.
L'histoire prend un peu de temps à se mettre en place au départ, avec la présentation des personnages, mais le rythme devient rapidement intéressant.

Les trois personnages d'Erin, Cillian et Sulyvahn, bien que très différents les uns des autres, sont très complémentaires et se soutiennent mutuellement au fur et à mesure de leurs aventures. Dès que l'un à un coup de moins bien, les autres sont là pour le faire avancer.
Ce sont des personnages qui, malgré les coups durs, sont très forts et pleins d'une volonté de s'en sortir, ce qui va les aider tout au long de leur aventure.

En bref
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Ce livre est une bonne surprise. En effet, je ne m'attendais pas vraiment à accrocher à ce point à l'histoire ainsi qu'aux personnages, mais finalement la plume d'Aurélie Wellenstein a su me conquérir et me retenir de poser le livre.
De plus, la fin de ce premier tome donne clairement envie de connaitre la suite des aventures de nos trois âmes torturées.

Merci !
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Merci à Babelio et aux éditions Scrineo de m'avoir fait confiance et de m'avoir permis de lire ce livre et de donner mon avis.
Lien : https://lnad6d2.fr/2022/10/1..

Une quête fascinante dans un univers sombre. Une aventure envoûtante. J'ai eu plaisir à découvrir cette histoire qui m'a fait réfléchir sur divers éléments du roman, notamment le pouvoir de la peur.
Le contexte se met en place progressivement. On découvre chacun de nos héros en suivant les rebondissements qui les amènent à se rencontrer. Une fois le trio réunis, l'aventure prend une ampleur différente. Cela devient haletant. Personnellement, je me suis attachée à ces 3 là. J'ai aimé découvrir leur vécu et suivre l'évolution de leur relation.
Je ne qualifierai pas ce roman de lecture simple. C'est écrit d'une plume sophistiquée, avec un vocabulaire précis. Je trouve que cette façon d'écrire se marie bien au côté médiéval et à l'ambiance oppressante. Cela a renforcé mon immersion dans cet univers. Par contre, j'ai trouvé que le monde n'était pas suffisamment présenté en début de roman.
Si je n'irais pas conseiller ce livre à des arachnophobes, je le recommanderai à ceux qui sont friands de fantasy médiéval, de malédiction et d'actions. Je leur souhaite de finir comme moi, bouche bée, à court de mots.

Je remercie Scrineo qui m'a offert ce roman dans le cadre d'une Masse Critique Privilège Babelio. Ce service presse m'a permis de découvrir une auteure qui m'intrigue depuis que j'ai entendu parler de son roman Yardam.

J'ai lu le premier tome de “L'épée, la famine et la peste” par Aurélie Wellenstein pendant le mois de la fantasy.

Le titre du livre m'a fait penser aux Cavaliers de l'Apocalypse mentionnés dans le Nouveau Testament. Personnellement, je trouve que la couverture d'Aurélien Police illustre bien l'ambiance mortelle du texte.

Dans cette sombre histoire fort bien écrite, on suit Cillian, Erin et Sulyvahn. Autrement dit, un garçon qui pense que son esprit est possédé par celui d'un loup, une fille qui est accusée de sorcellerie parce qu'elle aurait les particularités d'une araignée et un ancien soldat de l'inquisition qui voit son fils à travers l'oeil d'un drôle de cerf…

Ces trois personnages vont devoir accepter leur sort. Pour avoir une chance, d'échapper à l'Inquisition et survivre à cette aventure, il leur faudra la jouer collectif ! La route vers Irrichill et la rencontre avec “la tisseuse” ne se fera pas sans mal. Chacun cherchera à en tirer le meilleur profit. Les pouvoirs de la première tarenta sont-ils la clé de tous leurs problèmes ? Rien n'est moins sûr ! D'un bout à l'autre du monde médiéval fantastique créé par l'auteure, on communique sur l'acceptation de soi. La force de nos protagonistes réside dans la reconnaissance de ce qui les rend uniques.

Le royaume de Comhghall ne plaira pas aux lecteurs, lectrices arachnophobes. Il est possible aussi que certains, certaines d'entre vous trouvent le développement de l'intrigue trop lent. J'ai eu du mal à m'y faire même en sachant que la psychologie des personnages méritait un tel traitement.
Cillian, Erin, Sulyvahn sont très différents les uns des autres tout en étant très attachants. J'ai hâte de continuer à suivre le fil de leurs idées !

Depuis un demi-siècle, le royaume de Comhghall, un monde sinistre et sanglant, s'enfonce dans un âge de ténèbres et se voit inexorablement envahi par des araignées qui tissent leurs toiles dans l'esprit d'un peuple terrifié et persécuté par un ordre religieux implacable. En même temps que les toiles engloutissent les villages, les piqûres arachnéennes octroient à leurs victimes divers aptitudes en fonction de l'espèce concernée. Ces pouvoirs sont considérés dans les faits comme une malédiction et entrainent la condamnation des infectés, tant par l'inquisition que par leurs congénères.
Au sein de cet univers déliquescent, Aurélie Wellenstein se concentre sur le périple de trois personnages en quête de salut que rien ne prédisposait à se croiser. Un garçon possédé par l'esprit d'un loup, une jeune fille soupçonnée d'avoir les pouvoirs d'une araignée et un ancien soldat qui a tout perdu, persuadé que son fils vit dans l'oeil d'un cerf. Des êtres en souffrance, rejetés ou violentés, qui ont du mal à trouver leur place dans cette société et dont le seul but se résume à survivre. Au fil du récit, le trio amorce une métamorphose spirituelle qui s'opère furtivement au gré des épreuves et des tourments, réfrénant une colère latente qui ne demande qu'à émerger, pour parvenir jusqu'à l'acceptation de leur condition. le cadre moyenâgeux imprégné d'obscurantisme, avec ses villages recouverts de toiles où règnent la mort et l'affliction confère au récit une ambiance sinistre et oppressante. Aurélie Wellenstein entretient une tension constante dans un style intense, mettant en exergue le désespoir profond des acteurs de ce drame. En revanche, le contexte reste pour l'essentiel assez peu développé, vague et manque de détails et descriptions d'ensemble pour ancrer pleinement le cadre. de même, l'intrigue fait montre de trop sobriété en ne se concentrant uniquement que sur cette quête de rédemption avec des personnages abordés d'une manière plutôt succincte malgré leurs rapports plus ambigus et surprenants qu'évoqués.
En dépit de ces quelques réserves qui trouveront peut être des clarifications dans le volume suivant, L'épée, la famine et la peste reste un récit passionnant, plein de tristesse mais aussi d'espérance et de poésie, explorant les parts d'ombre de l'âme humaine à travers des personnages aussi complexes que vulnérables.

L'épée, la famine et la peste est un roman qui me tente depuis que j'ai vu qu'il allait sortir. Il faut dire que j'ai presque tout lu les romans de Aurélie Wellenstein.
Quand j'ai vu que Babelio le proposait en masse critique je n'ai pas hésité à participer pour découvrir enfin ce diptyque. Et franchement, quelle histoire ! J'ai adoré.

On suit l'histoire de trois personnages, on apprend à les connaître chacun leur tour avant que le destin les font se rejoindre pour une aventure très particulière.
On rencontre Cillian, un jeune homme qui a du mal à parler et qui n'est pas apprécié dans son village. Très vite, il va faire la rencontre de Sulyvhan, un homme âgé qui porte le manteau rouge de l'Inquisition – très délavé. Cillian décide de le suivre de loin car il ne peut retourner à son village après ce qu'il s'est passé. Tous les deux vont faire un bout de chemin ensemble, jusqu'à ce qu'Erin arrive pour compléter le trio. Erin est une jeune fille accusée d'être une tarenta, c'est à dire qu'elle a été mordu par une araignée.

Il faut dire qu'à Comhghall, les araignées ont envahi le royaume, l'Inquisition essaye de protéger les humains du mieux qu'ils peuvent.
Le trio va attirer l'Inquisition car ce groupe a réussi à faire évader une tarenta, chose que personne n'a réussi, ils vont être pourchasser et là commence la découverte du royaume.

J'ai adoré découvrir les personnages, ils apportent tous un plus au groupe. de plus, la découverte de l'univers est très prenante. Je trouve qu'il y a pas mal d'actions dans ce roman, on a aussi pas mal de rebondissements et de révélations.
Puis cette fin, donne qu'une envie de lire la suite et d'ailleurs c'est ce que j'ai fais, je n'ai pas attendu pour aller acheter le tome deux pour découvrir le fin mot de cette histoire.

Je tiens à remercier les éditions Scrineo et Babelio pour cette magnifique découverte.

Depuis 40 ans le royaume de Comhgall est en proie à une terrible malédiction. Les villes et villages sont, les unes après les autres, envahies d'araignées et de leurs toiles et chaque personne mordue se voit condamnée.
L'inquisition se met en place, tout comme l'âge sombre de la peur.

Le lecteur va suivre trois personnages qui n'ont, apparemment, rien à voir mais qui par la force des choses vont voir leur destin lié.
Tandis que Cillian et Erin, les deux ados, se retrouvent en fuite, essayant de survivre malgré leur malédiction, Sulyvahn, ancien inquisiteur, déchu et dépouillé, erre, lui, en tentant de survivre à sa condition tout comme à ses démons.

Un premier volume dont j'ai beaucoup aimé l'univers que l'on devine riche et très sombre, mais auquel j'ai eu du mal à me replonger à chaque arrêt.

En effet, ce volume étant une introduction dans l'univers, l'action a forcément tardé à venir, tout comme la psychologie des personnages. Cela dit, l'autrice a le mérite d'avoir pris le temps d'installer ses personnages et son atmosphère et d'embarquer le lecteur avec elle.
J'ai plus apprécié ma lecture lorsque les personnages se sont rejoint. Plus d'interaction ont suscité, chez moi, plus d'empathie.
De même, j'ai eu l'impression que l'action s'accélérait. Bref, j'ai plus accroché.

De plus, j'ai été ravie de retrouver la plus fluide mais très sombre de l'autrice et surtout très violent.... que j'avais déjà apprécié dans le Dieu oiseau.

Bref, Une lecture à laquelle j'ai eu du mal à m'accorché mais qui a fini par m'emporter sur sa seconde partie.
La fin donne très envie de lire la suite (second et dernier volume).

C'est mon premier roman de cette autrice et je suis agréablement surprise tant le world building est assez vaste et bien construit.
L'histoire se situe dans un univers particulier, envahi par des araignées ayant décimé une partie de la population.
L'autrice a réussi à créer une atmosphère immersive, tant les descriptions sont précises et imagées.
Je n'ai eu aucun problème à imaginer l'environnement decrit.
Les personnages sont bien travaillés et assez originaux.
J'ai adoré le personnage de Cillian, de part sa particularité qui le rend singulier mais aussi par sa détermination et son courage.
Le récit se lit très bien avec des chapitres courts qui permettent de les enchaîner sans s'en rendre compte.
En bref, une super lecture et surtout découverte!
J'ai hâte de lire la suite !

J'ai adoré. Même si il y a eu quelques longueurs, l'histoire de ces personnages m'a embarquée. Je me suis accrochée à chacun d'eux, ressentant jusqu'à leurs peine. le dernier tome promet d'être sanglant. J'ai beaucoup aimé la dernière phrase du livre révélant la signification du titre.

(Plus d'avis sur insta : readsofmelissa)

Ici on va alterner entre 3 points de vue : Erin qui est censé avoir le pouvoir d'une araignée, Cillian possédé par un esprit loup, et Sulyvahn qui revient de croisade persuadé que son fils vit dans l'oeil d'un cerf.
Le changement de point de vue sur le début ne m'a pas du tout dérangé, c'est écrit avec finesse et ça reste hyper entraînant, puis les 3 finissent irrémédiablement par se rejoindre.
Ils vont former un trio atypique où les relations vont évoluer et se renforcer au point de former une petite "famille". J'ai trouvé les personnages très bien travaillés et profond, surtout concernant Sulyvahn, j'ai vraiment adoré vivre cette aventure auprès d'eux !

Quand à l'histoire elle est tout aussi bien. Face à toutes ces bricasses en dark fantasy, on peut avoir peur avec ces 400p, penser que ça ne sera pas assez développé mais franchement ? Pas du tout, c'était parfait ! Il n'y avait ni besoin de plus, ni de moins !
On a un récit riche en action, car que ça soit avant la formation du trio ou après, tous sont d'une manière ou d'une autre persécutés, rejetés et devant lutter pour atteindre leur objectif. Mais en effet quand les 3 finissent à avoir toute l'inquisition à leur trousse ça devient plus compliqué ! ^^
La fin va vous sembler plus calme mais c'est seulement pour vous donner l'illusion d'une quiétude qui ne durera pas longtemps ! D'un coup les révélations et les trahisons tombent, les combats reprennent, et à partir de là, la vengeance commence.

Au premier abord c'est la couverture qui m'a attirée. Ciselée, triste et belle... un peu comme ce roman où les personnages sont en souffrance avec leurs propres démons. Ils se méfient tous des autres mais surtout d'eux-mêmes. Tout débute avec Cillian ce jeune garçon harcelé et qu'un traumatisme va jeter sur la route pour fuir. Il croise la route de l'ancien inquisiteur Sulyvahn, en proie avec ses cauchemars et ses remords. Un homme dangereux à fleur de peau et de violence prêt à tout pour sauver son "fils". Que dire du parcours d'Erin entrainée, par la faute des hommes, dans la tourmente et la violence des inquisiteurs en recherche des sorcières piquées par les araignées. Uniquement les femmes... subissent la torture afin de leur faire avouer où se trouve la reine. Erin va saisir sa chance pour s'enfuir de cet enfer.
Ces 3 personnes vont se trouver et se réunir pour un but personnel autour de cette violence, autour d'un quatrième être... Aalis. Ils vont devoir s'apprivoiser pas à pas, non sans heurts, dans cette guerre qui les entoure, qui les chasse.
Ce livre est sombre et donne peu de foie en l'humanité. Un fil fragile et fort à la fois se tisse entre eux sous le sang, la guerre et la haine.
Ce livre d'Aurélie Wellenstein est aux antipode des héros bienveillants. Ici rode la part d'ombre de chacun, la trahison, la persécution, et surtout la vengeance qui fait tenir et devient le ciment de base.
J'ai hâte de lire le second tome.